78 année 2/ Sjöwall et Wahlöö " La chambre close"
Bonjour,
Voici maintenant ma fiche de lecture du volume 8 de cette série de romans écrits par Maj Sjöwall et Per Wahlöö.
Désolée j'ai fait une faute d'orthographe dans mes fiches précédentes car il y a deux ö dans le nom de Per...
L'histoire :
Nous avions laissé Beck gravement blessé à la fin du volume précédent.
Il est sur le point de reprendre son travail mais, si physiquement il est rétabli, moralement ce n'est pas le top!!
Pour sa reprise, son équipe lui a laissé un dossier de chambre close...
Le roman débute cependant par un braquage de banque réalisé par une femme déguisée.
Le braquage se passe mal car un prof de sport voulant faire du zéle intervient ce qui provoque l'affolement de la jeune femme qui tire et le tue....Elle arrive à s'enfuir et les témoins de sa fuite pensent qu'elle est montée dans une voiture qui l'attendait.
Parallèlement Beck étudie le dossier qui lui a été confié.
Suite à la mort de Kvant, l'agent Kristiansson, toujours aussi paresseux, fait équipe avec Kvastmo. Ce dernier est extrêmement bavard et très excité.
Tous deux sont envoyés dans un immeuble où règne une terrible odeur.
Ils ont énormément de mal à ouvrir la porte du logement qui est tout particulièrement sécurisée ( c'est important hi hi ) . Ils y trouvent un homme mort depuis plusieurs jours et dans un état que l'on peut facilement imaginer. Il s'agit de Svärd, un homme d'une soixantaine d'années, ancien manutentionnaire souffrant du dos et bénéficiant désormais des aides sociales.
La pièce est totalement fermée, fenêtre et store et il y fait une chaleur suffocante.
Le dossier est d'abord classé parmi les accidents ou suicides.
Martin Beck contacte la légiste qui a rédigé un rapport très technique concluant au suicide. Il découvre que l'inspecteur de la criminelle, qui l'a chargée de l'autopsie, lui a demandé de vérifier s'il s'agissait bien d'une suicide. Ayant trouvé une balle proche du coeur, la légiste conclut au suicide, mais la grande question que se pose alors Martin Beck où se trouve l'arme vu qu'aucune arme à feu n'a été retrouvée près du corps de Svärd...
Bref c'est assez drôle je l'avoue...
Martin reprend l'enquête ...
Il se rend compte qu'il n'y avait aucune arme sous le corps. C'est une première certitude.
Il cherche ensuite à comprendre qui était Svärd et, pour cela, se rend chez son ancienne propriétaire, une certaine Rhea Nielsen...
Cette dernière lui plait beaucoup!!
Il découvre rapidement deux choses : Svärd était radin, pingre même et ensuite il recevait chaque mois une somme à laquelle il ne touchait pas.
Beck soupçonne un chantage.
Parallélement une autre enquête a lieu sur un braquage dans une banque commis par une femme déguisée, mais est on sûr qu'il s'agit d'une femme...
Mon avis :
Cela devient un peu rengaine car je vais encore vous dire que j'ai aimé ce roman.
Mais l'on sent que Martin Beck est désabusé face à l'incurie des policiers qui l'entourent, d'autant qu'il est fragilisé par la blessure qu'il a reçue.
La conversation avec la légiste est amusante mais peut être pas autant que la projection en grande pompe du film du braquage, cela m'a bien faite rire mais je ne veux pas vous raconter tout le roman.
J'ai été morte de rire aussi lors de la tentative d'arrestation de deux braqueurs.
L'intrigue est de plus en plus dense au fil des romans.
Ce roman est délicieusement immoral mais ça je vous laisse le lire.