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fan de romans policiers
8 juin 2019

111 année 2/ Jean François Parot et " la pyramide de glace"

 

Bonjour,

 

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J'avais lu par le passé un ou deux romans de cet auteur sans plus m'y attarder, passionnée que j'étais alors d'autres auteurs, américains sans doute.

J'ai donc renoué avec Jean François Parot bien plus tard en prenant à ma médiathèque le volume consacré à 1783.

Puis j'ai trouvé idiot de commencer par la fin et je me suis procurée les premiers livres, me lançant finalement dans toute la série... ou presque.

J'ai donc emprunté à nouveau "La pyramide de glace" dont je vous livre le résultat de ma lecture.

L'histoire :

Après la chaleur et le brouillard dense sur Paris  de 1783, ( voir la critique du roman " L'année du volcan) nous sommes maintenant en 1784 et un froid intense règne sur la ville.

Nicolas Le Floch passe un moment auprès de Noblecourt et ses amis. Il leur confie qu'il a été chargé par la reine de découvrir qui dérobe des pièces de sa porcelaine de Sevres.

Il est requis par M.Le Noir d'aller immédiatement sur les lieux d'une mort suspecte. Le corps d'une femme nue a été trouvé au centre d'une pyramide de glace encore gelée malgré le dégel qui s'annonce.

Et c'est tout un problème pour l'extraire de la glace et l'amener à la basse-geôle, lieu où se déroulent les ouvertures ( en fait l'autopsie) réalisées par le bourreau de Paris, M.Sanson et le chirurgien Semacgus, tous deux amis de Nicolas Le Floch.

Plusieurs questions se posent : il faisait nuit noire lorsque le guet a été prévenu et donc comment l'a-t-on aperçu, puis qui a alerté la foule en colère qui attendait les hommes du roi.

La pyramide se situait à proximité d'une résidence appartenant au président de Vainal, président à mortier. Cette demeure qu'il n'occupe pas à titre principal semble vouée au libertinage.

Un bout de porcelaine  est planté à la base de l'arrière du crane  de la victime et semble être à l'origine du décès, le morceau ayant atteint la moelle épinière. La jeune femme a, en outre, été violemment violée.

Il ne peut y avoir de confusion sur l'origine de la porcelaine, car le service à l'étrusque est une pièce unique appartenant à la reine.

Facteur aggravant :  la jeune femme est le sosie de la reine Marie-Antoinette. Un quatrain était cloué sur une planche de bois sur la pyramide et celui-ci était assez menaçant à l'encontre de la reine.

Nicolas reçoit, par ailleurs, la visite de Mme Campan, une proche et fidèle de la reine qui s'inquiéte des tentatives d'approche de Mme de la Motte, une femme dont la probité laisse à désirer.

Peu de temps après une jeune femme qui vit de ses charmes est également assassinée.

La piste de la porcelaine remontre jusqu'à un ouvrier de la Manufacture de Sevres un certain Benot qui lorsqu'il est retrouvé est abattu avec une arme appartenant au duc de Chartres, cousin du roi et farouche ennemi de la reine. Il faut préciser que la porcelaine cassée est renvoyée à la Manufacture afin de récupérer l'or de ses dorures, d'où la mise en cause de l'ouvrier qui avait notamment été chargé de l'exposition des pièces à Versailles.

L'enquête est entravée car plusieurs pistes mènent justement au duc de Chartres, ce qui serait un scandale d'état.

 

Mon avis :

Je me souviens qu'en étudiant les prémisses de la révolution française on nous avait appris qu'il y avait eu de sérieux problèmes climatiques  à l'origine des révoltes de la faim.

Le roman nous rappelle qu'il y a eu l'éruption du Laki en juin 1783 et qu'ensuite il y a eu des phénomènes météo extrêmes avec sécheresse et hivers très rudes.

Dans le roman précédent on parle d'orages nombreux et d'ailleurs c'est à l'un de ceux-ci que Nicolas Le Floch doit la vie...

Ici nous sommes à une quasi glaciation provoquant une grande misère. J'apprécie beaucoup les romans qui nous font apprendre des choses, ce peut être des romans historiques mais aussi des plongées dans des civilisations diverses ou des cultures particulières.

Bien sûr l'intrigue qui laisse entre apercevoir de nombreux sosies de la reine fait penser à l'affaire du collier de la reine dans laquelle une femme s'était justement faite passer pour Marie Antoinette. C'était finalement assez facile puisqu'il n'y avait pas de photographie et que les grands de l'époque assez peu connus du peuple.

J'ai beaucoup aimé ce roman. Je me dois de rappeler que les romans de Jean François Parot mêlent en général plusieurs intrigues qui finissent par se rejoindre.

A bientôt.

Prochaine lecture, "Le vent l'emportera" de Gunnar Staalesen.

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