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fan de romans policiers
10 décembre 2019

53 année 3/ Elisabeth George et " La punition qu'elle mérite"

Bonjour,

La chronique de ce jour est consacrée à Elisabeth George et «  La Punition qu’elle mérite »

 

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J’ai craqué et acheté le dernier Elisabeth George car je ne peux attendre la parution en format poche.

C’est un auteur pour lequel j’ai énormément de respect car ses romans ne sont jamais bâclés et ils sont toujours bien construits et élaborés. J’avais acheté d’ailleurs son livre sur la façon dont elle rédige ses livres, très instructif !!

On sent qu’il y a un gros travail derrière chaque publication.

 

Ce livre est le 20 ème roman mettant en scène l’inspecteur Lynley et Barbara Havers. Je ne pouvais vraiment pas attendre, je me répète !

 

L’histoire :

 

Barbara Havers a toujours des difficultés à obéir aux ordres et a bien failli être virée de la police suite à ses incartades passées. Elle est donc, en quelque sorte sous liberté surveillée.

Nouveauté, elle suit à contrecœur un cours de claquettes avec Dorothea, la ravissante secrétaire de Hillier, le chef de la police.

Elle a perdu 6 kgs, cela fait envie !!

 

Ian Druitt, jeune diacre de Ludlow, se suicide pendant sa garde à vue. Il venait d’être arrêté par un ilôtier pour une présomption de pédophilie et avait été laissé seul pendant que l’ilôtier s’occupait de beuveries d’étudiants.

Son père Clive Druitt, qui dirige une importante brasserie locale, ne croit pas une seule seconde à la culpabilité de son fils et fait appel à son député local, lequel répercute au directeur de Scotland Yard, Hillier.

Le père de la victime veut que toute la lumière soit faite sur les conditions du décès de son fils. Il ne croit pas à la pédophilie dont on a accusé son fils mais, de plus, il doute fort du suicide en raison de la foi qui animait le jeune homme. Ce dernier étant mort ne peut plus se défendre et laver son honneur.

Ce dernier décide d’envoyer sur les lieux Isabelle Ardery assistée de Barbara Havers. L’idée est de pousser Barbara à la faute afin de s’en débarrasser.

Cette première enquête se déroule fort mal. Isabelle, qui a des soucis familiaux, s’adonne à la boisson. Elle estime que leur rôle est juste de vérifier si l’enquête s’est déroulée normalement. Toutefois Barbara déterre des anomalies. Tout d’abord la dénonciation anonyme du diacre à l’origine de son arrestation est intervenue, non pas peu de temps avant cette dernière, mais 19 jours auparavant. Elle découvre que la caméra de surveillance du téléphone utilisé par le dénonciateur avait été bougée plusieurs jours avant laissant supposer une préméditation. Barbara songe à un coup monté.

Isabelle veut toutefois que le rapport final soit expurgé de toutes ces anomalies mais Barbara est rétive à cette idée et en parle à Linley.

Finalement elle expurge son rapport mais Linley l’envoie à Clive Druitt ainsi qu’au député.

On imagine assez l’ambiance. Le père envisage une procédure contre les services de police et Hillier envoie cette fois Linley et Barbara, d’autant qu’il a pu constater l’alcoolisme d’Isabelle.

Linley et Isabelle mènent l’enquête, une enquête comme on l’aime.

 

Mon avis :

Le roman est riche en personnages et en histoires dans l'histoire.

Assez rapidement on sait qu’il s’agit d’un meurtre et quel peut en être l’auteur.

L’essentiel n’est pas là car on veut comprendre le pourquoi et le comment et surtout que faire pour le prouver !

On trouve plusieurs familles impliquées à des degrés divers.

On suit, dès le début du roman, l’histoire de Missa dont la grand-mère Rabiah lui conseille de prendre un peu de plaisir pour la soirée de fin de trimestre après de nombreuses soirées passées à étudier. Missa part donc avec son amie Dena, dite Ding.

On retrouve ensuite Missa qui a arrêté ses études pour rejoindre Justin. Ce dernier, habile de ses mains à des projets de création d’entreprise. Le couple travaille dans un village de loisir mais souhaite rapidement se marier. Tout cela ne plaît pas beaucoup à Jasmina la mère de Missa. Jasmina est pédiatre et sa famille indienne l’a rejetée après qu’elle ait annoncé être enceinte de Tim un anglais. Le couple s’est marié, Tim est pharmacien mais surtout s’adonne à diverses addictions. Ils ont également perdu un de leurs trois enfants.

La mère est présentée, à mon avis, de façon un peu caricaturale. Certes, elle n'est pas très adroite dans ses relations avec ses filles mais elle souhaite le meilleur pour elles et se remet difficilement de la mort de l'un de ses enfants.

Puis on trouve la famille de Finn dont le père Trévor possède une salle de remise en forme dont il devrait lui-même faire usage, et dont la mère est l’adjoint au chef de la police locale. Finn est un rebelle avec la moitié du crâne rasé et tatoué. Il est également le coloc de Ding et Brutus.

Je ne veux pas révéler l’intrigue et peut être en ai-je trop dit déjà.

La famille, ses secrets sont au coeur de ce roman mais aussi la culpabilité, le manque de confiance.

Les mères de Missa et de Finn manquent de confiance en leurs enfants et c’est aussi la nœud de cette intrigue, de ces intrigues.

Beaucoup d’alcool, de drogue, d’addiction aux médicaments dans ce roman. Les mères n’ont pas franchement le beau rôle. Les pères non plus finalement : ils sont mous, peu courageux même s'ils se révèlent à la fin.

Comme vous l'avez compris il y a deux temps :

- l'enquête Isabelle/Barbara,

- puis la véritable enquête policière avec Linley/Barbara.

Le roman a une certaine lenteur, c'est normal c'est une enquête délicate dans laquelle tout le monde a qqchose à cacher et puis ce n'est pas un thriller...

J'ai émis des  critiques mais j’ai beaucoup, vraiment beaucoup aimé ce roman qui est déjà sorti depuis plusieurs mois. C’est une lecture à ne pas manquer.

C’est vrai que je suis une fan d’Elisabeth George même si certains de ces romans m’ont plu plus que d’autres. Il faut dire que cet auteur ne peut pas laisser indifférent de par les thèmes qu’elle traite. Je n’avais pas trop apprécié celui dans lequel Barbara part en Italie, j’avais trouvé ce roman peu crédible mais bon, on ne peut pas toujours être au top de sa forme, même Elisabeth George.

Ici j’ai adoré ce roman qui retourne un peu aux fondamentaux et je vous le conseille vraiment.

A bientôt

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