Ma chronique du jour est consacrée à Pieter Aspe et à son roman, « Alibi »
Déçue de mes lectures précédentes, je me suis tournée vers une valeur sûre.
J’ai une longue histoire avec les romans de Pieter Aspe, soit je les ai lu à la bibli soit je les ai achetés. J’adore cet auteur flamand. Mes origines, sans doute et puis j’aime aussi la Duvel hi hi !! enfin avec modération...
Je me suis donc précipitée sur ce dernier livre, même si je préfère acheter des poches, budget oblige. Mais Noël est passé par là et mes proches trouvent là des cadeaux qui me plaisent…
L’auteur :
Je ne le savais pas mais Pieter Aspe est mort en mai 2021. J’en suis toute désolée… je savais qu’il avait eu des problèmes cardiaques et été opéré en 2006 ( lourdement) mais j’ignorais sa mort.. il avait 68 ans.
Alibi a été écrit en 2006 et il y a apparemment toute une série de romans encore non traduits.
Pierre Aspeslag ( son vrai nom) a fait ses études à Bruges. Il a abandonné ses études supérieures de sociologie pour se marier en 2005.
Il a fait quantité de petits jobs : éducateur, négociant en vins, concierge de la célèbre basilique du Saint-Sang de Bruges, vendeur en grains et céréales, employé dans une entreprise textile et dans une caisse de mutualité, saisonnier à la police maritime et photographe.
Depuis 1996, il se consacrait entièrement à l'écriture et sortait en moyenne un à deux romans par an.
Début août 2006, Pieter Aspe avait été victime en pleine rue d'une grave crise cardiaque et avait subi une importante opération. Une polémique s’en était suivie car si son cardiologue lui avait interdit de fumer, il l’avait autorisé à boire la boisson préférée de son héros Van In : de la Duvel bien sûr hi hi !
L’histoire :
Le commissaire Van In est arraché à son sommeil par une nouvelle affaire. Une voiture est brûlée et un corps est menotté à l’intérieur. Le véhicule appartient à Albert Tack, un célèbre acteur flamand. Cela réveille tout à fait Van In qui a connu l’acteur pour lui avoir donné des conseils pour sa nouvelle série Uten, tournée à Brugges.
Mais la victime n’est pas Albert Tack mais un pseudo acteur nommé Van Dyck.
Le réalisateur Van Aalst cache des choses à Van In. En fait il a magouillé pour obtenir des aides pour sa série et Van Dyck l’a aidé.
Guido Versavel, le fidèle adjoint de Van In, pleure son ex-compagnon Frank et il n’est plus dans son état normal. Mais sur le tournage il fait une rencontre, Luk, un chef maquilleur, c’est le début d’une histoire d’amour.
Van In et Versavel sont envoyés poursuivre leur enquête à Anvers où tous les mis en cause résident. Pour Van In c’est un désastre, il déteste Anvers et les anversois et puis il sera loin ( 1 h de route) d’Hannelore. ( On n'est jamais loin en Belgique mais d'une région à l'autre tout change) La collaboration de Van In avec ses collègues d’Anvers n’est pas un long fleuve tranquille même s’ils se retrouvent dans la boisson.
Une autre affaire se découvre avec un hôpital hacké et la mort d’un patient dont le dossier médical avait été trafiqué...
Mon avis :
Quel bonheur de retrouver Pieter Aspe dont j’ai appris ainsi la mort. Là, ça ne m’a pas faite rire, j'ai éprouvé de la peine, c'est ridicule car je ne le connaissais pas. Mais il n'empêche, j'ai eu un sentiment de vide!!
Le roman est amusant, fantaisiste et irrévérencieux mais tellement bien à lire.Quel bonheur après les navets que je viens de m'infuser...
A bientôt