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fan de romans policiers
9 avril 2019

91 année 2/ Jean François Parot et " le fantôme de la rue royale"

Bonjour,

 

index

 

Les années ont passé puisque ce troisième volume débute en mai 1770 alors que nous avons laissé Nicolas Le Floch à la fin de l'année 1761 dans " l'homme au ventre de plomb" .

L'histoire :

Nicolas Le Floch est chargé de la sécurité du roi et de son entourage alors qu'à lieu le mariage du dauphin et Marie-Antoinette.

En fait ce mariage a eu lieu par procuration dans un premier temps puis à Versailles .

Notre héros surveille de loin les fêtes organisées à Paris et déplore le manque de sécurité. Le prêvot des marchands, Jérôme Bignon, n'a pas prévu de conditions d'accès des voitures, le terrain a encore des tranchées non rebouchées, de plus un certain mécontentement risque d'apparaître car s'il y a un feu d'artifice, il n'y a pas de ripaille gratuite comme c'est le cas dans ce type d'événement.

Les appréhensions de M de Sartine et Nicolas Le Floch se vérifient puisque le feu d'artifice déclenche un incendie et bien évidement des mouvements de foule provoquant la mort de 600 à 1200 personnes.

Les gardes de Paris n'étaient pas sur place pour régler l'évacuation des badauds, occupés à ripailler!

Toutefois M  de Sartine est considéré comme étant responsable de cette tragédie.

Nocolas Le Floch et son ami le docteur Semacgus ont constaté que l'un des victimes semblait avoir été étranglée. L'autopsie montre que la jeune femme venait d'avoir un enfant. Elle est identifiée comme étant Elodie Galaine, la nièce d'un fourreur. 

Sous couvert de cette enquête, Nicolas Le Floch est chargé par Sartine de déterminer les responsabilités du carnage qui a suivi le feu d'artifice.

Mon avis :

J'ai aimé l'intrigue principale consistant à découvrir le meurtrier de la jeune Elodie.

J'ai moins aimé les scènes de possession de la domestique Miette.

Mais globalement il faut reconnaître que c'est de la bonne littérature qui allie l'univers du 18 ème très dépaysant, une intrigue qui tient la route et des personnages bien campés.

Il y a beaucoup d'anecdotes, des recettes de cuisine, l'écriture est alerte et rend l'atmosphère de l'époque très vivante. J'aime bien l'usage de mots que l'on ne rencontre plus aujourd'hui, c'est fait avec discernement et sans alourdir le roman.

L'histoire tient en haleine et l'on a du mal à lâcher son livre tant on a envie de connaître l'auteur.

A bientôt

 

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6 avril 2019

90 année 2/ Jean François Parot et " l'homme au ventre de plomb"

Bonjour,

index

Je me suis saisie du volume 2 de la série tellement j'adore!!

L'histoire :

L'action se passe à la fin de l'année 1761.

Nicolas Le Floch poursuit son activité au service de M.de Sartine.

Il est chargé d'une mission de surveillance à l'opéra afin de protéger la princesse Adélaide qui assiste au spectacle en compagnie du comte et de la comtesse de Ruissec.

Nicolas est appelé dans la loge royale où le comte et la comtesse de Ruissec ont appris la mort de leur fils.

Nicolas Le Floch et M.de Sartine vont sur les lieux afin d'effectuer les premières constatations à la demande express de la princesse.

L'état du corps laisse Nicolas perplexe car il ne correspond pas à une mort par arme à feu. Toutefois la chambre du mort est fermée de l'intérieur ce qui laisse penser à un suicide.

Le corps est emmené à la morgue ( enfin son équivalent de l'époque)

Le père du défunt le fait cependant reprendre avant que Sanson ne pratique l'autopsie. Il a cependant le temps de constater que la victime n'est pas morte suite à un coup de feu mais en raison de l'ingestion de plomb fondu d'ou le titre du roman.

La comtesse de Ruissec qui voulait voir discrètement Nicolas Le Floch est assassinée.

Le second fils des Ruissec, qui devait entrer dans les ordres, devient désormais le principal suspect du meurtre d'autant qu'il fréquentait la maîtresse de son frère.

 

Mon avis :

On retrouve avec plaisir Nicolas Le Floch dans une nouvelle enquête.

L'évocation du 18 ème siècle est remarquable car elle est précise sans alourdir l'intrigue.

L'intrigue est compliquée à souhait. Les suspects peuvent être le frère du défunt, peut être le père mais il finit assassiné lui aussi.

S'y ajoutent la disparition de bijoux de Mme Adélaïde, l'enlèvement de Nicolas par des Jésuites, les menaces à l'encontre du roi et de Mme de Pompadour, bref tout cela constitue un joyeux imbroglio dans lequel on se perd avec plaisir et bonheur.

Il y a des cavalcades, des coups sur la tête, des coups de feu aussi, des lieux ensanglantés découverts à la lumière de bougies, des femmes de petite vertu... bref j'adore!!

J'aime beaucoup aussi le vocabulaire utilisé par l'auteur,  à la fois imagé, parfois raffiné et surtout totalement tombé dans l'oubli pour certains vocables.

A bientôt

 

 

3 avril 2019

89 année 2. Jean-François Parot et " L'énigme des blancs manteaux"

Bonjour,

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Suite au livre précédent, j'avoue, j'ai craqué en allant récupérer dans ma bibliothèque un roman que j'avais acheté il y a longtemps et dont je ne me souvenais plus du tout...

Je voulais lire le volume 1 des aventures de Nicolas Le Floch, soit l'énigme des blancs manteaux.

Ayant emprunté la pyramide de glace, je vais tout lire dans le désordre hi hi!! quel dommage!!

L'histoire :

Nicolas Le Floch arrive à Paris muni d'une recommandation auprès de M.de Sartine, missive rédigée par son parrain, le marquis de Ranreuil.

On le fait lanterner et, finalement, arrive à rencontrer ce proche du roi, qui lui fait faire son apprentissage et le confie au commissaire Landin, qui se charge de le loger.

 Il prend des cours auprès d'un ancien magistrat, M. de Noblecourt, qui lui propose de s'installer chez lui.

Dans un premier temps, Nicolas reste chez le commissaire Landin dans la mesure où il a le sentiment qu'il y a été placé par Sartine dans un but précis.

De fait, le commissaire Landin disparaît ainsi que Saint Louis, le domestique du docteur Semacgus, un proche de Landin, enfin surtout de son épouse, une ancienne prostituée !!

Le cousin de Mme Landin est assassiné et tout porte à croire que l'auteur en est le docteur Semacgus mais Nicolas émet les plus grands doutes. Il est missionné par Sartine pour faire toute la lumière sur cette affaire d'autant que Landin avait exercé un chantage de nature à mettre en péril la monarchie.

Nicolas le Floch demande à être secondé par l'inspecteur Bourdeau qu'il avait rencontré et apprécié le professionnalisme.

Dans sa vie personnelle, Nicolas a le chagrin de perdre son tuteur Le chanoine Le Floch.

Par ailleurs, une violente dispute l'oppose à son parrain qui souhaite l'éloigner de sa fille.

Nicolas Le Floch revient à Paris et reprend son enquête aidé par les connaissances anatomiques de Sanson, le bourreau du roi qui se révèle être un fidèle serviteur du souverain, mais aussi quelqu'un de fort capable.

Mon avis :

Nous sommes début 1761, sous le règne de Louis XV.

J'ai plongé dans l'intrigue, qui est complexe,  et j'ai adoré.

Tout :

L'histoire, le héros, les personnages secondaires et la reconstitution historique de l'époque.

Ce roman est totalement dépaysant, bien écrit...

Ce que j'ai apprécié est qu'il s'agit là d'un roman policier en premier qui se déroule à une autre époque, certes, mais l'auteur n'en fait pas des tonnes pour étaler son indéniable culture historique. Cela reste avant tout une intrigue criminelle. J'ai aimé que l'érudition de l'auteur serve l'intrigue et que ce ne soit jamais pédant.

On découvre, au détour de l'enquête, des métiers incroyables, de la pauvreté certes mais aussi des personnages étonnants admirablement décrits sans misérabilisme.

J'ai également aimé retrouver un vocabulaire riche en couleur que l'on n'utilise plus. L'auteur est mort l'année dernière et c'est bien dommage, Nicolas le Floch est désormais orphelin.

Je n'ai pas vu la série, faite à partir de ces romans, mais je ne peux que vous recommander la lecture de cet auteur, amateur également de bonne chère puisqu'il y a de nombreuses recettes dans ses ouvrages hi hi!!

A bientôt

31 mars 2019

88 année 2/ Jean François Parot et " l'année du volcan"

Bonjour,

 

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L'auteur :

Voici un auteur dont j'ai lu, par le passé, plusieurs de ses romans et j'aurais du faire un post lors de son décès en 2018.

Il fait parti des romanciers qui placent leurs intrigues dans une période passée, ici le 18 ème siècle.

Jean-François Parot est né en 1946 et a fait une carrière diplomatique pusqu'il a été ambassadeur de France en Guinée Bissau de 2006 à 2010.

Mais il est surtout connu pour sa série de romans consacrés à Nicolas Le Floch dont j'ai lu plusieurs livres lors de sa sortie dans la collection " Grands détectives" dont j'ai déjà parlé sur ce blog, collection qui m'a permis de connaître de nombreux auteurs de romans policiers français et étrangers.
Ma lecture est donc ancienne et je ne m'en souviens plus trop je l'avoue!!

Une série aurait été tirée de ces romans mais je ne l'ai vue.

L'histoire :

 L'auteur suit un ordre chronologique et c'est un aspect que j'ai apprécié.

Pour ce roman nous sommes en 1983.

Nicolas le Floch est appelé chez la reine, qui souhaite le voir enquêter sur la mort d'un de ses proches, mais lui demande de ne pas en parler en roi, ce qui gène notre commissaire.

Le défunt est le vicomte de Trabard retrouvé piétiné à mort par son cheval. Assez curieusement il s'était rendu nuitamment et pieds nus à l'écurie...

L'enquête met en évidence le fait que la victime était un personnage douteux qui, après avoir dilapidé la fortune de son épouse, disposait  encore de revenus d'origine obscure.

Nicolas Le Floch soupçonne un assassinat dans la mort du comte de Trabard. Ce soupçon est confirmé par la présence dans le corps de la victime d'un sédatif, potion utilisée par son épouse, et par des reliefs de pétards dans le box du cheval. Il remonte jusqu'à un jeune garçon puis au lieu où celui-ci réside. A cet endroit, il met en évidence l'existence d'un atelier de fausse monnaie, essentiellement des pièces étrangères.

Nicolas Le Floch découvre que la reine avait une importante dette de jeu qu'elle ne pouvait assumer. Pour y faire face, elle avait fait appel au défunt. Ce dernier avait demandé au comte de Cagliostro d'aider la souveraine en changeant des pièces d'argent en or.

Cagliostro avait refusé après avoir constaté que les pièces qui lui étaient remises étaient fausses.

Les pistes permettant de découvrir l'assassin sont multiples :

- l'épouse de la victime, pas vraiment désolée de la mort de son conjoint, et dont on ne sait où elle se trouvait lors du décès,

- le maître palefrenier Decroix, qui avait peut être une liaison avec l'épouse,

- le secrétaire de la victime dont le rôle est assez trouble,

- un ordre religieux avide d'argent et qui, du fait de la port du comte de Trabard, peut mettre la main sur le domaine qu'il convoitait...

- un frère jaloux de la réussite de son aîné...

Et bien d'autres encore...

Mon avis :

L'atmosphère est délétère en cette année 1783. Le climat est déplorable peut être en raison de l'éruption volcanique en Islande.

L'air est putride en raison de la présence de souffre dans l'air et de poussières qui recouvrent la France et les morts sont nombreux.

L'ambiance à la Cour du Roi est déplorable : complots, trahison, chantage, malversations diverses et relâchement des moeurs...

L'enquête se laisse lire avec plaisir, la langue est raffinée et l'on s'amuse des nombreuses recettes qui parsèment la lecture ainsi que de la résolution de l'énigme du Turc automate et joueur d'échec.

On est plongée dans les années qui précédent la révolution. L'inspecteur Bourdeau se montre de plus en plus critique envers la société qu'il sert.

On voit apparaître au détour du roman le personnage de Robespierre.

Bref un roman d'excellente qualité, une intrigue plaisante mais surtout une époque bien décrite. Ce que j'ai apprécié est sans doute l'imersion dans le 18 ème siècle et la description du Paris d'alors. Mais j'ai surtout aimé la manière dont l'auteur le fait, par petites touches et sans étaler ses connaissances. C'est rédigé d'une façon très naturelle. Je me souviens d'un roman dans lequel l'auteur avait une connaissance remarquable de Paris mais son livre était alourdi par une sorte de catalogue de descriptions et c'était vraiment lassant.Ce n'est pas le cas ici.


Un livre que j'ai donc beaucoup apprécié et qui me donne envie de lire ou relire les plus anciens romans de cette série. Ayant emprunté  " la pyramide de glace",  soit l'année 1784, je ne lirai les premiers romans qu'un peu plus tard...

A bientôt

 

 

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