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fan de romans policiers

16 décembre 2019

56 année 3/ Histoires à jouer : La main rouge

Bonjour,

Ma chronique de ce jour est consacrée à un livre reçu dans le cadre d’une opération Masse critique de babelio : la main rouge sur les ps de Sherlock Holmes. 

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Inutile de vous dire que je n’avais pas vu qu’il s’agissait d’un livre à jouer mais pourquoi pas. L’idée était amusante !

Munie d’une feuille de papier, d’un crayon et d’un dé, me voici prête à relever ce défi. Bon , j’avoue tout je n’ai pas retrouvé de dé mais il y a une autre solution dont je parlerai plus tard.

 

Cela a bien fait rire mon mari !!

Ce livre a été écrit par J Augros et P.Gervaise

Il me semble que j’avais acheté à mes enfants des livres de ce genre. Ca s’appelait le livre dont vous êtes le héros ou similaire...

ça date...

Me voila partie pour l’aventure…

 

On se choisit un personnage et on note sur une feuille ses caractéristiques.

Quatre pages définissent les modalités du jeu et j’ai eu l’impression que c’était assez simple à comprendre. A l’usage, j’ai trouvé que ce n’est pas si simple que je l’imaginais mais ce n’est pas plus mal de devoir se creuser un peu la tête non ?

 

Nous sommes en 1911 et c’est la canicule.

Le journaliste Fandar est dans une brasserie avec Sherlock Holmes lorsqu’on lui annonce la mort de Rapideau, un autre journaliste. Sherlock lui promet une interview s’il s’occupe du meurtre de son collègue.

On entre donc dans la peau d’un journaliste et on choisit pour qui il travaille. Le journal qui est son employeur définit ses capacités particulières.

Les armes dont on dispose sont définies en fonction du dé que l’on lance.

 

Je reviens à mon problème de dé, le problème a en réalité été envisagé par l’éditeur.

On peut parfaitement jouer sans dé puisque, à chaque bas de page, un dé est imprimé. Pour jouer sans dé on ouvre au hasard le livre… et on utilise le score qu'affiche le dé de la page choisie.

Mon avis :

J’ai recherché sur la couverture l’âge de l’enfant à qui le roman/ le jeu s’adresse mais je ne l’ai pas vu, je n’ai peut être pas regardé au bon endroit mais c’est un point souvent important lorsque l’on recherche un livre pour nos ados ou nos enfants.

Le livre est écrit au présent, c’est logique. Ca rend l’ensemble très vivant et c’est bien le but.

La lecture est amusante et on va facilement d’un numéro à l’autre. J’ai trouvé que c’était une bonne idée pour inciter les plus jeune à lire. J’allais oublier le fait qu’il y avait pas mal d’illustrations, soit en pleine page, soit de petits motifs insérés dans les pages plus rédigées. Bref j’ai trouvé que c’était plutôt pas mal.

A bientôt

 

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14 décembre 2019

55 année 3/ Henri Loevenbruck et " Le Rasoir d'Ockham

Bonjour,

 

Ma chronique du jour est consacrée à Henri Loevenbruck et son roman «  le rasoir d’Ockham "

 

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Suite au livre de Henri Loevenbruck sur L’affaire Fulcanelli, j’ai fait un passage à la BM et emporté une série de livres du même auteur.

 

Il faut reconnaître que je l’avais adoré malgré de petits bémols.

 

Je ne vous reparle plus de l’auteur puisque ma précédente chronique l’évoque et Wikipedia peut faire le reste.

 

 

 

Ce roman est plus ancien que l’affaire Fulcanelli et date de 2008.

 

 

 

L’histoire :

 

Ari Mackensie reçoit un appel téléphonique, un appel au secours en réalité, d’un vieil ami de son père, Paul Cazo. Ce dernier qui a connu Ari tout gamin est un ancien architecte installé à Reims.

 

Ari se précipite mais hélas arrive trop tard. Ce vieux compagnon, ami de son père, est mort, ligoté et son cerveau a comme été aspiré.

 

Bref une mort horrible d’autant plus que la victime n’a pu se défendre, étant sous l’emprise d’une substance, le curare, le paralysant.

 

Ari est bouleversé et découvre que l’exécuteur testamentaire est une jeune femme, Mona Safran, dont Paul Cazo ne lui a jamais parlé malgré les liens étroits qu’ils entretenaient. Mona est une ancienne élève de la victime qui tient une galerie à Vaucelles.

 

Il se demande si Paul Cazo n’était pas franc maçon, après avoir vu dans son appartement,  équerre et  compas...

 

Un autre mort intervient deux jours plus tard, celui d’un entrepreneur basé à Chartres.

 

Le commisaire de police en charge du dossier Paul Cazo est dessaisi au profit de celui de Chartres. Il confie à Paul avoir découvert un autre meurtre antérieur à celui de Paul. La victime est d’âge similaire et était installé à Lausanne.

 

Sa hiérarchie lui demande de ne pas intervenir et de prendre des vacances.

 

Toutefois Ari reçoit, à son domicile, un courrier de Paul Cazo contenant une page ancienne pouvant provenir du carnet de Villard de Honnecourt.

 

Son domicile personnel est visité et Ari tue le cambrioleur, qui se révèle être un homme de main.

 

Il se réfugie chez Lola, la jeune libraire avec laquelle il a eu une liaison.

 

 

 

Ari poursuit son enquête et pense que Paul Cazo n’était pas franc maçon mais un compagnon ayant fait le tour de France, ce que lui confirme Iris, une de ses collègues.

 

Il poursuit son enquête sur Villard de Honnecourt mais une lettre anonyme lui est adressée sur son lieu de travail, cette lettre que lui remet Iris mentionne un nom et un lieu… la prochaine victime.

 

Ari arrive trop tard, l’homme, Pascal Lejuste, restaurateur à Figeac vient juste de mourir selon la même méthode. La presse évoque le fait que les analyses mettent en évidence le fait que le tueur en série serait une femme. Ari se demande s’il s’agit de Mona.

Je ne vais pas aller au delà dans mon rappel de l'histoire qui forme la trame de ce roman.

 

Mon avis :

 

J’aime beaucoup ces romans qui nous font découvrir des époques, des modes de vie particuliers ou d’autres pays et celui-ci en fait incontestablement parti.g

 

Car Villard de Honnecourt a bien existé, il est né autour de l'an 1200 près de Cambrai. Il fait son apprentissage en allant de ville en ville et de chantier en chantier. I

 

Les hommes de métier de l'époque voyageant beaucoup, nous connaissons, grâce à son carnet les étapes de son périple, on retrouve les villes citées dans le roman : Vaucelles, Cambrai, Reims, Chartres, Lausanne etc. Le roman repose que une base histoire dont j’ignorais tout et cela m’a poussé à faire quelques recherches. J’adore !!

 

Son carnet existe bel et bien et il y manque 8 pages.

Dans ce roman, on trouve amour, enlèvement, mystères, amitié puisque dans ce roman se noue le lien entre Ari et un certain garde du corps polonais...

 

A bientôt

 

12 décembre 2019

54 année 3/ Henri Loevenbruck et " Le mystère Fulcanelli"

Bonjour,

Ma chronique du jour est consacrée à Henri Loevenbruck et son roman «  le mystère Fulcanelli »

 

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L’auteur :

Henri Loevenbruck est né à Paris en 1972.

Il a fait ses études au Lycée Chaptal et à la Sorbonne.

Sa carrière s’est partagée entre le roman, le journalisme et la musique puisqu’il a composé pour son ami Renaud et fait parti d’un groupe.

Je me demande si je n’ai pas lu « L’apothicaire » qui se passe à l’époque médiévale… je ne sais plus

 

L’histoire :

Lola est une jeune libraire passionnée qui vient de perdre son job, la boutique va être vendue à une entreprise de téléphonie.

Jeune maman d’un petit Maxime de 14 mois, elle découvre que son compagnon la trompe et amène même sa maîtresse chez eux, enfin chez lui, puisqu’il est propriétaire de son appartement…

Dur Dur pour la jeune femme qui se prend à regretter son ancien compagnon, Ari, fidèle client de la librairie de Marcello avant qu’elle se mette en ménage avec le père de Maxime…

Elle est à la rue avec son fils et ne sait où aller. Une seule solution : demander à son ami Krystov, qui est aussi un proche d’Ari et un ancien garde du corps, de l’héberger provisoirement.

Pendant ce temps, Ari Mackenzie, un ancien des renseignements généraux en pleine dégringolade, retrouve un ancien copain policier qui lui demande de le renseigner sur un certain Fulcanelli.

Cédric Radenac est en effet chargé de la disparition d’un carnet attribué à Fulcanelli par la fille du galeriste Mazzoleni. Ce dernier est décédé, apparemment de mort naturelle mais il était détenteur d’une immense bibliothèque de livres rares dont une partie était consacrée à l’alchimie. Parmi ses livres les plus précieux à ses yeux il y avait ce fameux carnet. Ari est étonné que ce seul volume ait disparu car sa valeur était minime comparée à celles des éditions anciennes et des incunables dont le défunt avait fait collection.

Fulcanelli a écrit deux livres le « Mystère des cathédrale » et «  les Demeures philosophales » parus respectivement en 1926 et 1930, puis l’ébauche d’un troisième.

Les illustrations étaient de Julien Champagne et la préface du disciple de Fulcanelli : Eugène Canseliet. Il était décrit comme un vieil alchimiste ayant découvert le mystère de la pierre philosophale puis dans une réédition de 1952 Canseliet se présentait comme le véritable auteur des livres.

Donc un mystère existe quant à l’identité de Fulcanelli et se pose même la question de la réalité de son existence.

Détail troublant : Champagne et Canseliet de 20 ans son cadet, étaient voisins de palier. Ari estime donc qu’ils étaient co-auteurs et ont monté un stratagème pour faire parler des livres en les attribuant à un mystérieux inconnu. Le troisième livre, selon cette analyse, n’a pu paraître en raison du décès de Champagne en 1932.

Ari est missionné par la fille du galeriste décédé afin de retrouver le carnet qu’elle attribue à Fulcanelli.

Ari a des doutes sur le fait que ce carnet ait réellement appartenu au célèbre alchimiste.

Il se rend à Séville où un autre alchimiste est mort devant un tableau de Valdes Leal.

Mais, plusieurs morts plus tard, Ari met la main sur deux feuillets dudit carnet dont l’écriture lui est inconnue. Il s’agit d’une sorte de jeu de piste à partir de l’observation du tableau de Séville.

De son coté, Cédric Radenac poursuit son enquête et un ami qu’il avait missionné pour enquêter sur un plan généalogique est assassiné après lui avoir téléphoné qu’il avait identifié Fulcanelli.

Ari suit la piste Valdes Léal avec l’aide de Lola dont il est désormais proche à nouveau. Les morts se succèdent mais je n'en dirai pas plus, je ne veux pas gâcher le plaisir de la lecture.

 

Mon avis :

 

J’ai donc découvert que Fulcanelli a bien existé et aurait trouvé le secret de la vie éternelle.

Les romans cités ont également existé et Champagne et Canseliet sont des personnes bien réelles.

Fulcanelli aurait composé un troisième ouvrage, sous le titre Finis gloriae mundi, mais aurait décidé de ne pas le faire paraître, en retirant les notes à son disciple Canseliet. Le titre de l’ouvrage fait référence au tableau de Juan de Valdes Léal.

J’ai cru comprendre que des feuillets retraçant ce troisième livre serait réapparu en 1988 puis un autre texte en 1999.

L'écriture est simple et efficace et le roman très étayé, parfois un peu trop mais je n'ai pas trouvé que c'était pesant.

La romance entre Lola et Ari, un peu mièvre à mon goût mais bon... ça passe quand même.

Le final était prévisible mais je n'en dirais pas plus.

J'ai émis quelques réserves mais il n'en demeure pas moins que j'ai lu ce livre d'une traite, que je ne me suis pas ennuyée une seule seconde à sa lecture. ( ça m'arrive avec certains romans)

Je me suis demandé si je n'avais pas lu le Mystère des cathédrales pendant mon adolescence...

D’ailleurs après l’avoir lu j’ai fait une razzia à ma BM et d’autres romans du même auteur feront donc prochainement l’objet de chroniques.

J'ai trouvé que c'était un bon moment de lecture et je vous conseille ce livre paru il y a déjà un petit moment, 2013 je crois.

A bientôt

 

10 décembre 2019

53 année 3/ Elisabeth George et " La punition qu'elle mérite"

Bonjour,

La chronique de ce jour est consacrée à Elisabeth George et «  La Punition qu’elle mérite »

 

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J’ai craqué et acheté le dernier Elisabeth George car je ne peux attendre la parution en format poche.

C’est un auteur pour lequel j’ai énormément de respect car ses romans ne sont jamais bâclés et ils sont toujours bien construits et élaborés. J’avais acheté d’ailleurs son livre sur la façon dont elle rédige ses livres, très instructif !!

On sent qu’il y a un gros travail derrière chaque publication.

 

Ce livre est le 20 ème roman mettant en scène l’inspecteur Lynley et Barbara Havers. Je ne pouvais vraiment pas attendre, je me répète !

 

L’histoire :

 

Barbara Havers a toujours des difficultés à obéir aux ordres et a bien failli être virée de la police suite à ses incartades passées. Elle est donc, en quelque sorte sous liberté surveillée.

Nouveauté, elle suit à contrecœur un cours de claquettes avec Dorothea, la ravissante secrétaire de Hillier, le chef de la police.

Elle a perdu 6 kgs, cela fait envie !!

 

Ian Druitt, jeune diacre de Ludlow, se suicide pendant sa garde à vue. Il venait d’être arrêté par un ilôtier pour une présomption de pédophilie et avait été laissé seul pendant que l’ilôtier s’occupait de beuveries d’étudiants.

Son père Clive Druitt, qui dirige une importante brasserie locale, ne croit pas une seule seconde à la culpabilité de son fils et fait appel à son député local, lequel répercute au directeur de Scotland Yard, Hillier.

Le père de la victime veut que toute la lumière soit faite sur les conditions du décès de son fils. Il ne croit pas à la pédophilie dont on a accusé son fils mais, de plus, il doute fort du suicide en raison de la foi qui animait le jeune homme. Ce dernier étant mort ne peut plus se défendre et laver son honneur.

Ce dernier décide d’envoyer sur les lieux Isabelle Ardery assistée de Barbara Havers. L’idée est de pousser Barbara à la faute afin de s’en débarrasser.

Cette première enquête se déroule fort mal. Isabelle, qui a des soucis familiaux, s’adonne à la boisson. Elle estime que leur rôle est juste de vérifier si l’enquête s’est déroulée normalement. Toutefois Barbara déterre des anomalies. Tout d’abord la dénonciation anonyme du diacre à l’origine de son arrestation est intervenue, non pas peu de temps avant cette dernière, mais 19 jours auparavant. Elle découvre que la caméra de surveillance du téléphone utilisé par le dénonciateur avait été bougée plusieurs jours avant laissant supposer une préméditation. Barbara songe à un coup monté.

Isabelle veut toutefois que le rapport final soit expurgé de toutes ces anomalies mais Barbara est rétive à cette idée et en parle à Linley.

Finalement elle expurge son rapport mais Linley l’envoie à Clive Druitt ainsi qu’au député.

On imagine assez l’ambiance. Le père envisage une procédure contre les services de police et Hillier envoie cette fois Linley et Barbara, d’autant qu’il a pu constater l’alcoolisme d’Isabelle.

Linley et Isabelle mènent l’enquête, une enquête comme on l’aime.

 

Mon avis :

Le roman est riche en personnages et en histoires dans l'histoire.

Assez rapidement on sait qu’il s’agit d’un meurtre et quel peut en être l’auteur.

L’essentiel n’est pas là car on veut comprendre le pourquoi et le comment et surtout que faire pour le prouver !

On trouve plusieurs familles impliquées à des degrés divers.

On suit, dès le début du roman, l’histoire de Missa dont la grand-mère Rabiah lui conseille de prendre un peu de plaisir pour la soirée de fin de trimestre après de nombreuses soirées passées à étudier. Missa part donc avec son amie Dena, dite Ding.

On retrouve ensuite Missa qui a arrêté ses études pour rejoindre Justin. Ce dernier, habile de ses mains à des projets de création d’entreprise. Le couple travaille dans un village de loisir mais souhaite rapidement se marier. Tout cela ne plaît pas beaucoup à Jasmina la mère de Missa. Jasmina est pédiatre et sa famille indienne l’a rejetée après qu’elle ait annoncé être enceinte de Tim un anglais. Le couple s’est marié, Tim est pharmacien mais surtout s’adonne à diverses addictions. Ils ont également perdu un de leurs trois enfants.

La mère est présentée, à mon avis, de façon un peu caricaturale. Certes, elle n'est pas très adroite dans ses relations avec ses filles mais elle souhaite le meilleur pour elles et se remet difficilement de la mort de l'un de ses enfants.

Puis on trouve la famille de Finn dont le père Trévor possède une salle de remise en forme dont il devrait lui-même faire usage, et dont la mère est l’adjoint au chef de la police locale. Finn est un rebelle avec la moitié du crâne rasé et tatoué. Il est également le coloc de Ding et Brutus.

Je ne veux pas révéler l’intrigue et peut être en ai-je trop dit déjà.

La famille, ses secrets sont au coeur de ce roman mais aussi la culpabilité, le manque de confiance.

Les mères de Missa et de Finn manquent de confiance en leurs enfants et c’est aussi la nœud de cette intrigue, de ces intrigues.

Beaucoup d’alcool, de drogue, d’addiction aux médicaments dans ce roman. Les mères n’ont pas franchement le beau rôle. Les pères non plus finalement : ils sont mous, peu courageux même s'ils se révèlent à la fin.

Comme vous l'avez compris il y a deux temps :

- l'enquête Isabelle/Barbara,

- puis la véritable enquête policière avec Linley/Barbara.

Le roman a une certaine lenteur, c'est normal c'est une enquête délicate dans laquelle tout le monde a qqchose à cacher et puis ce n'est pas un thriller...

J'ai émis des  critiques mais j’ai beaucoup, vraiment beaucoup aimé ce roman qui est déjà sorti depuis plusieurs mois. C’est une lecture à ne pas manquer.

C’est vrai que je suis une fan d’Elisabeth George même si certains de ces romans m’ont plu plus que d’autres. Il faut dire que cet auteur ne peut pas laisser indifférent de par les thèmes qu’elle traite. Je n’avais pas trop apprécié celui dans lequel Barbara part en Italie, j’avais trouvé ce roman peu crédible mais bon, on ne peut pas toujours être au top de sa forme, même Elisabeth George.

Ici j’ai adoré ce roman qui retourne un peu aux fondamentaux et je vous le conseille vraiment.

A bientôt

8 décembre 2019

52 année 3/ Thomas H. Cook et " La preuve de sang"

Bonjour

Ma chronique du jour est consacrée à ma nouvelle lecture :

Thomas Cook et «  La preuve de sang »

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L’auteur :

Il m'était totalement inconnu et pourtant Thomas Cook  a écrit de nombreux livres.

C’est un livre pris parmi d’autres à la BM, qui s’est révélé une bonne surprise .

Thomas H Cook est né en 1947 en Alabama.

Il a été professeur d'anglais et d'histoire ainsi que secrétaire de rédaction du magazine américain "Atlanta" avant de se consacrer entièrement à l'écriture.

Ses romans, réputés pour leur finesse psychologique, privilégient les thèmes des secrets de famille, de la culpabilité et de la rédemption,  ceci est tiré de Wikipedia, bien entendu, car j’ignorais tout de cet auteur, pourtant traduit en français depuis 1980 !!

Ce roman a, quant à lui, été traduit en français en 2006.

 

L’histoire :

 

Jackson Kinley est un auteur de romans se basant sur des meurtres en série et il a une réelle notoriété dans le milieu de l'écriture.

Il est originaire d’un coin perdu où il était élevé par sa grand-mère suite au décès de ses parents dans un accident.

Il aurait pu rester dans sa campagne profonde si l’on n’avait détecté à l’école qu’il avait un QI exceptionnel lui permettant de faire des études dans un établissement privé du secteur où la première personne qu’il rencontre est un rouquin nommé Ray Kindall.

La période que traverse Jack Kinley est difficile car, deux mois auparavant, il a perdu sa grand-mère.

A l’occasion du décès de celle-ci, il revoit Ray avec lequel il n’a d’ailleurs jamais perdu le contact. Ce dernier semble vouloir lui dire quelque chose. Le fait que Ray ait été assez différent de d’habitude ne lui apparaît que lorsque Sérena, la fille de Ray lui téléphone pour lui apprendre la mort brutale de son père. Ray était shérif puis avait renoncé à cette activité, il travaillait désormais pour le bureau du procureur.

Séréna trouve que le comportement de son père avait changé ces derniers temps et a constaté que son bureau avait été visité, des dossiers ayant disparus.

Kinley loge chez Ray à la demande de Selena, qui souhaite savoir ce qui tracassait son père.

L’ex-femme de Ray avoue à Kinley que c’est elle qui a emporté les dossiers afin que sa fille ignore que Ray avait une liaison avec Dora Overton.

Kinley découvre que Ray, à la demande de Dora, étudiait le dossier de son père, Charles Overton, condamné peu après sa naissance à la chaise électrique pour le meurtre d’une jeune fille de 16 ans commis en 1954.

La victime, Ellie Dinker, n’était pas la jeune fille innocence que l’on imagine.

Le meurtre est ancien et de nombreuses personnes sont mortes ou séniles.

La mère de Ellie a été internée trois ans avant la reprise de l’enquête par Ray et est désormais décédée. Avant son internement, elle venait régulièrement consulter les minutes du dossier, en réalité une seule page, celle de sa déposition. Kinley constate que lors du procès elle n’avait jamais reconnu la robe retrouvée par les policiers, étant précisé que le corps d’Ellie n’avait jamais été retrouvé.

Ray puis Kinley doutent de la culpabilité de Charles Overton.

Les minutes du procès de Charles sont modestes, toutefois Séréna indique à Kinley qu’elle a pu constater, lors d’une visite, que le bureau de son père était envahi par des documents officiels. Cela pousse Kinley a rechercher aux archives ce que son ami avait étudié

Il s’agit de procès portant sur plusieurs choses dont l’exercice illégal de la médecine par une femme. Dans un premier temps, Kinley ne comprend pas ce que ces pièces peuvent apporter…

 

La grande question que se posait Ray était de savoir si connaître la vérité est important qu’elle que soit cette vérité.

 

Mon avis :

On est tout de suite dans le coeur du roman avec la mort de Ray qui fait suite à celle de la grand-mère du héros.

Kinley reprend l’enquête de Jack avec la minutie qu’il met dans l’écriture de ses romans inspirés de meurtriers en série bien réels. Il reprend la même méthode en se plongeant dans les actes de procédure et en entendant à nouveau les témoins.

Il commence donc son enquête par les minutes du procès de Charles Overton puis on suit le héros, étape par étape, avec la grande interrogation : jusqu’où Ray était il allé dans son enquête et pourquoi n’a t il rien dit à Dora.

Certaines de ses découvertes remettent en cause la filiation de celle-ci…

J’ai beaucoup aimé l’écriture du roman même si parfois je me suis sentie un peu perdue parmi le nombre relativement important des personnages.

Comme je l’ai précisé au début de cette chronique, j’ignorais tout de cet auteur… j’ai hâte de lire ses autres romans.

A bientôt

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6 décembre 2019

51 année 3/ François Baranger et " l'effet domino"

Bonjour,

Ma chronique de ce jour est consacrée à François Baranger et son roman " l’effet domino"

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C’est un livre pris parmi d’autres qui s’est revêlé être une bonne surprise .

 

L’auteur :

François baranger est né en 1970 et a débuté une carrière de graphiste pour des jeux vidéo, réalisé des courts métrages d’animation, puis a réalisé des bandes dessinées ainsi que des couvertures de romans pour la jeunesse.

Il a même travaillé sur Arthur et les minimoys.

Une carrière bien remplie qu’il a poursuivi avec un roman de science fiction « Dominium mundi » que je n’ai pas lu mais que j'aimerais  trouver puisqu’il est sorti en format poche Je vais justement dans la ville des livres à Redu, je vais peut être le trouver !!

Il a poursuivi sa carrière d’auteur avec un roman policier paru en 2017 et dont je vais maintenant vous parler dans cette chronique.

 

L’histoire :

 

Nous sommes au début du XX ème siècle, en 1907 pour être plus précise, et un homme proche de la quarantaine, un policier, fait le trajet Rennes /Paris afin de se rendre à la préfecture de police de Paris.

Il doit participer à la rédaction d’un obscur rapport sur le phénomène des « Apaches ». La chose l’étonne d’autant plus qu’il n’y a pas ce genre de délinquance à Rennes… Il est reçu par plusieurs personnes dont le préfet de police Lépine et il pense à un gag tant ses compétences sont éloignées de ce dont on lui parle alors.

Une fois seul avec M.Angrault, le secrétaire général, Lépine revient discrètement et là le ton change du tout au tout. Sa tache ne sera pas du tout de participer à un rapport mais il a la charge de mener en toute discrétion l’enquête sur un tueur appelé « domino » qui laisse un domino sur certaines de ses victimes. Lacinière a été choisi car c’est un policier qui a réussi des enquêtes criminelles délicates en employant des méthodes innovantes mais c'est aussi un solitaire dépourvu de famille et d’amis…

Lépine a joué la comédie en raison du manque de confiance envers M.Lharmand son directeur de cabinet. Il souhaite une totale discrétion sur la mission qu’il confie à Lacinière. C’est d’ailleurs un échec puisqu’un journaliste attendait le policier à la gare et lui avait indiqué qu’il connaissait le réel motif de sa venue..

Domino tue en effet les proches des policiers chargés de l’enquête et ce avec sauvagerie.

L’un des policiers a vu sa femme et ses enfants être assassinés. Le second n’avait pas de famille mais s’occupait d’un ami qui a été torturé avant d’être tué.

Autant dire que l’on ne se précipite pas pour se charger de cette enquête.

Lacinière se voit adjoindre deux jeunes enquêteurs : Thomas, jeune policier qui a la passion du métier et une jeune aristocrate fortunée, Albertine, dont le passé est douloureux.

Lacinière se méfie de ses assistants. En fait il se méfie de tout le monde !

Il fait équipe avec Paul Saint Esprit, le journaliste qu’il a croisé à son arrivée à Paris dans le but d’éviter les fuites en lui promettant l’exclusivité de l’enquête.

Paul s’avère être d’une aide précieuse malgré ses soucis familiaux dus à une femme de santé précaire et un enfant ayant des difficultés psychologiques.

Lacinière est persuadé que « Double six » le bagnard en fuite soupçonné d’être l’auteur de ces crimes est totalement innocent et il l’enrôle même dans son équipe.

 

Mon avis :

C’est un roman foisonnant se déroulant dans le Paris du début du XX ème siècle.

L’intrigue est bien construite et les personnages intéressants en raison, je suppose, de leurs zone d’ombre et de leurs failles.

A mi lecture j’avais deviné l’implication de l’un des personnages mais je n’en dirai pas plus, je dois dire que cela ne m’a pas gênée dans la poursuite de ma lecture.

Ce qui est dommage est de ne pas comprendre pourquoi l'assassin en est arrivé à de telles extrémités…

C’est un auteur de qualité et le roman est passionnant avec l’aspect historique très bien amené et qui n’est pas du tout pesant ou trop didactique. Le petit coté «  magique, ésotérique » apporte une petite note qui épice notre lecture.

J’ai aussi apprécié le rythme un peu lent de cette enquête hors norme sur ce que le détective appelle des crimes à «  répétitions »

A bientôt pour de nouvelles fiches de lecture.

 

 

4 décembre 2019

50 année 3/ Paul Doherty et "La grande révolte"

Bonjour,

Ma chronique de ce jour porte sur Paul Doherty et  «  La Grande Révolte »

 

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L’auteur :

Avant d’emprunter ce livre, j’ignorais tout de cet auteur.

Une petite recherche sur le net m’a permis de savoir que Paul Charles Doherty est né le 21 septembre 1946 à Middlesbrough, dans le Yorkshire du Nord.

Il est un historien, professeur d’histoire médiévale et directeur d'école, romancier britannique, auteur de romans policiers historiques. Il est, de plus, officier de l'Ordre de l'Empire britannique.

Je ne le connaissais pas et pourtant il a écrit de nombreux livres soit sous son nom soit sous plusieurs pseudos et j’avoue que je vais tenter de les lire. Beaucoup sont parus dans la collection «  Grands détectives », comment ai-je pu les manquer.

La grande Révolte est un roman paru en 2018 mais il fait parti de toute une série de romans consacrés aux enquêtes de John Cranston et Frère Athelstan signée Paul Harding, l’un des pseudos de Paul Doherty. Le roman que j’ai en main est pourtant paru sous le nom réel de son auteur...

 

 

L’histoire :

 

Nous sommes en juin 1381à Londres.

Des rebelles tentent de s’emparer de la ville et le jeune roi Richard II est seul dans la tour de Londres. Le régent, Jean de Gand est parti et son neveu est sans défense. En réalité Jean de gand manigance afin de récupérer le pouvoir à son profit.

C’est l'heure de la Grande Révolte . L'armée rebelle marche sur Londres, déterminée à renverser aussi bien l'Église que l'État. Le régent, Jean de Gand, a pris la route du Nord, laissant son jeune neveu, le roi Richard II, sans défense.
Pendant ce temps, frère Athelstan est appelé au monastère de Blackfriars : le prêtre Alberic a été retrouvé poignardé dans sa chambre, verrouillée. De plus c’est la débacle dans Londres et les paroissiens de Frére Athelstan ont mystérieusement disparu. Athelstan souhaiterait retourner à son église de St Erconwald afin de faire la lumière sur cette disparition et prendre soin de son cheval et de ses pétits compagnons dont son vieux chat mais il se trouve coincé à Blackfriars pour enquêter sur la mort troublante du roi Edouars II survenu 50 ans auparavant.

Edouard II a, semble t il été écarté du pouvoir par son épouse Isabelle en raison de son penchant pour de jeunes hommes. Il serait inhumé dans un magnifique tombeau à Gloucester mais certains pensent qu’il aurait été assassiné ou encore aurait réussi à fuir.

Bref, dans le présent roman, son petit fils, Richard II, a demandé au pape que son grand-père soit canonisé.

Pour cela une trois représentants du pape : Matteo Fieschi, secrétaire général de l’ordre des dominicains, assisté de frère Cassian et frère Isidore font une enquête. Ils se sont installés à Blackfriars pendant que débute la Grande Révolte.

Ce matin 12 juin 1381 la délégation italienne est fort soucieuse car frère Albéric, secrétaire du Procureur Général, n’est pas descendu pour assister à l’office et au petit déjeuner.

On le retrouve mort dans sa chambre hermétiquement close.

L’enquête de frère Athelstan s’avère complexe et périlleuse car la mort rode et fait de nombreuses victimes dans l’entourage de notre enquêteur.

Le passé est manifestement mêlé à cette enquête mais à quel point.

 

 

 

Mon avis :

Je n’ai pas lu les autres romans de cet auteur mais j’avoue que cela m’a bien plu.

J’aime assez les romans policiers qui se déroulent dans le passé car c’est toujours intéressant et dépaysant.

Je connais mal, voire tres mal l’histoire de l’Angleterre mais cela ne m’a pas vraiment empêché de suivre l’intrigue, parfois un peu confuse pour moi, mais cela doit être du à ma méconnaissance de l’histoire. Il y a des scènes de tueries mais à replacer dans le contexte de l’époque, des personnages pittoresques...

La finesse de raisonnement de Athelstan m’a bien plu et j’aimerais voir à ma BM s’il y a d’autres romans de cet auteur et il faudra que je vérifie ses pseudos.

Comme vous l’avez compris, c’est un auteur de qualité et j’apprécierais de lire les autres séries, notamment la série mettant en scène une femme apothicaire...

 A bientôt

 

 

2 décembre 2019

49 année 3/ Jonathan Kellerman et " un maniaque danq la ville"

Bonjour,

Nouvelle chronique : Jonathan Kellerman et «  Un maniaque dans la ville »

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L’auteur :

Je ne vais pas en parler car le sujet a déjà été abordé dans de précédentes chroniques.

Le roman est paru en 2015 et il s’agit de 27 eme enquête d’Alex Delaware.

 

L’histoire :

Milo, enquêteur à la crim de Los Angeles demande à Alex de venir d’urgence sur les lieux d’un homicide.

La victime est une femme d’une petite soixantième d’années qui a été atrocement mutilée, ses intestin étant sortis de son abdomen et des serviettes de toilettes ont été soigneusement placées tout autour d’elle. Une boite à pizza contient une feuille de papier avec un «  ? »

Il s’agit donc dans un premier temps de faire une enquête de voisinage et d’interroger ses proches.

Elle a été découverte par son propriétaire venu effectuer de la plomberie à la demande de sa locataire.

Il précise aux enquêteurs que Vita Berlin était une personne désagréable menaçant son entourage de procès à la moindre occasion.

Elle ne laisse aucun regret tant à son propriétaire, qu’à ses voisins, ses anciens collègues de travail qu’elle avait accusés de harcèlement et à son ex-mari.

Mais tous semblent avoir un alibi pour la nuit du meurtre.

Milo doute avoir affaire à un meurtrier en série jusqu’au second meurtre : un homme tué de façon similaire dans le parc d’une ancienne colonie de vacances, le sol protégé non de serviettes mais d’une bâche bleue. La victime a été découverte par un agent lors d’une ronde de routine dans le parc normalement fermé et dont la grille démantibulée permettait à tous de passer.

La victime est Colin Quinn, un homme de 56 ans habitant à proximité. Sous le corps un papier avec un « ? ».

Des poils semblent indiquer que Colin devait promener un chien.

L’épouse de la victime ne comprend pas que son mari ait pu être assassiné car c’était quelqu’un de gentil. Il travaillait en tant qu’expert comptable et avait un seul client, une chaine de magasins. Louie était un chien labrador venu d’un refuge que son mari adorait et que des amies de l’épouse décrivent comme étant totalement idiot. Le couple était marié depuis 26 ans et avait deux filles.

Aucun point commun entre les deux victimes mais il semble qu’un individu en manteau épais malgré le temps doux les avait surveillés peu de temps avant de les agresser.

Alex se rend compte que Colin a travaillé dans un hôpital psychiatrique où lui même a été stagiaire de nombreuses années auparavant. Il semble que la victime n’ait pas dit la vérité à son épouse sur les raisons pour lesquelles il a quitté ce travail. Alex se demande si les raisons de cet assassinat ne se trouvent pas dans le passé de Colin et de l’assassin.

Puis Milo est appelé sur les lieux d’un double meurtre.

Le première victime est un homme d’une quarantaine d’années tué de plusieurs coups de couteau.

Dans la maison se trouve la seconde victime : Glenda, une femme éviscérée comme Vita et Colin. Et le même message est retrouvé…Il est manifeste que la personne visée était Glenda.

Celle-ci est médecin et a eu peu de temps auparavant une altercation avec un homme portant un manteau doublé de mouton.

 

Mon avis :

Jle roman démarre sur les chapeaux de roue avec un premier meurtre assez horrible et assez vite plusieurs meurtres s’enchaînent.

L’écriture de Kellerman est agréable à lire et le suspens ne faiblit pas.

Il est certain que prendre un livre mettant en scène Alex et Milo me permettait d'envisager une bonne soirée même si j'ai parfois des déceptions avec des auteurs " installés", je pense à Patricia Cornwell que je n'achète plus et maintenant j'hésite même à les emprunter à ma BM, c'est dire!!

J’ai trouvé que ce roman était un bon cru et je n’ai pas lâché mon livre hi hi !!.

30 novembre 2019

48 année 3/ Richard Castle et " Piège de chaleur"

Bonjour,

Ma chronique du jour sera consacrée à Richard Castle et " Piège de chaleur"

 

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J’avais acheté le roman précédent de Richard Castle qui était je crois «  Vague de chaleur » et j’avais moyennement aimé, je me demande même si je l’ai terminé, je vais peut être le relire…

Je rectifie, un des romans, car apparemment il y en a toute une série...

Il faut dire que j’adorais la série, chacun a ses petits travers hi hi

Je pense qu’à l’époque j’étais encore trop imprégnée de la série pour apprécier les romans même si je n’avais acheté ce livre qu’à sa sortie en poche. J’ai même l’impression qu’il avait mis un certain temps à sortir en poche car je me souviens que je surveillais celle -ci !!

Bon revenons à Piège de Chaleur acheté pendant mes vacances.

 

L’histoire :

 

Nicki Heat est désormais capitaine de sa brigade et elle est mariée à Jameson Rook un séduisant journaliste reporter qui a obtenu le prix Pulitzer.

Jameson Rook a également une activité plus secrète puisque sous un pseudo féminin il écrit des romans d’amour, voire des romans érotiques qui ont un immense succès.

Nikki n’est pas ravie d’apprendre qu’il doit donner des cours au sein de l’université de Cambria où il a lui-même fait ses études. Il a été pressenti par Raymond Lamont, un ancien camarade de fac, qui lui a remis un prix peu de temps auparavant lors d’une cérémonie officielle à l’issue de laquelle il a rencontré une jeune étudiante Chloé Masterton.

 

Jameson est agrée par le doyen de l’université et il commence ses cours, hélas il est obligé de résider sur place en semaine point qui ne plaît pas beaucoup à Nikki.

Cette dernière se trouve chargée d’un meurtre, celui de Joon Chin un jeune étudiant retrouvé empalé sur une sculpture au sein d’une fontaine à Manhattan.

 

Alors que son équipe enquête sous sa direction sur le meurtre du jeune homme, Nikki est avisée de ce que son mari serait impliqué dans un meurtre :

Chloé Masterton a été découverte nue dans son lit et dans la maison mise à disposition de Jameson par l'université.

Il est soupçonné de ce meurtre et, de plus l’enquête est confiée à l’ex mari de Nikki.

 

 Mon avis :

A dire vrai, la lecture de ce roman n'a pas été désagréable, elle a été plaisante mais il s'agit là d'une histoire calibrée, formatée, sympa mais pas non plus géniale.

Le genre de roman qui n'est pas prise de tête mais qui permet de passer un bon moment, ce qui est déjà pas mal!!

A bientôt

 

28 novembre 2019

47 année 3/ Matti Ronkä et"Frontière blanche"

Bonjour,

Ma chronique du jour est consacrée à un auteur finlandais, Matti Ronkä et son roman Frontière blanche.

 

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L'auteur :

Je ne le connaissais pas du tout.

Matti Ronkä est né en 1959 en Finlande. Il est rédacteur en chef et présentateur d'une émission TV.

Ce roman est paru en 2002. Il en a fait paraître un deuxième  en 2005 mais à ma connaissance, ce livre n'a pas encore été traduit, pourtant il a reçu plusieurs prix lors de sa sortie.

L'auteur a écrit d'autres romans depuis 2005 et nous aurons peut être la chance de pouvoir les lire.

 

L'histoire :

Viktor Kärppa est russe et sa mère est d'ailleurs restée au pays ainsi que son frère aîné qui vit dans une certaine aisance avec sa famille à Moscou ( j'ai un doute..)

Viktor a été par le passé un agent du KGB et pense cette période révolue. Il vit désormais en Finlande où il exerce la profession de détective privé.

Il exerce une sorte d'activité parallèle en rendant quelques services à différents mafieux locaux qu'il a connu pour certains depuis son enfance ou encore à des policiers.

Il dispose de papiers finlandais mais il semble que sa situation administrative ne soit pas très claire, son activité n'est pas nette également!!

Il effectue régulièrement des trajets entre la Finlande et la Russie, d'ou le titre.

Un homme, un libraire, lui demande de retrouver sa femme qui a disparu brutalement.

Il se trouve que la jeune femme Sirje Larsson, n'est pas seulement la femme de Aarne mais surtout la soeur de Jaak Lillepuu, un estonien trafiquant de drogue extrêmement puissant.

Viktor a bien des difficultés à trouver une piste et se heurte à l'hostilité de Jaak qui lui reproche d'avoir pris contact avec leurs parents.

La fin est surprenante...je n'en dirai pas plus!

Mon avis :

C'est un roman assez particulier dont l'écriture est simple et fluide.

L'enquête que poursuit  Viktor est délicate et l'on suit les différents stades avec intérêt. Viktor mène de front les investigations au profit de son client mais aussi son activité annexe. Il transporte des paquets, rend des services sans jamais savoir en davantage.

L'homme est lucide, résigné et, par certains cotés, paisible.

On est frappé par la différence de niveau de vie que l'auteur décrit entre la partie finlandaise et la partie russe mais cet aspect du roman n'est sans doute plus trop d'actualité.

C'est assez curieux comme intrigue sachant qu'elle se déroule sur une certaine période à un rythme paisible. Le pas du cheval, pas plus rapide!!

Si le héros est une sorte de "transporteur" comme dans le film de même nom, le roman n'a rien à voir avec un Statham hyper vitaminé hi hi!!

J'ai bien aimépourtant ce roman assez atypique.

A bientôt

 

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