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fan de romans policiers
28 novembre 2017

24/ Patricia Cornwell et " inhumaine"

Bonjour,

 

41C+K3PEQoL

 

Livre pris à la médiathèque car je n'achète plus les romans de Patricia Cornwell depuis un bon moment.

J'avais lu que ses derniers romans étaient meilleurs.

L'histoire :

Appelée sur une scène de crime, Kay Scarpetta découvre le corps d'une jeune femme qui serait la fille d'une célèbre productrice de Hollywood.

Kay Scarpetta souffre toujours de l'une de ses jambes, blessure qui lui a été faite par Carrie Grethen à l'aide d'un harpon alors que Kay effectuait une plongée sous marine en recherche de preuves 

Alors qu'elle analyse les lieux du nouveau crime, Kay reçoit un appel provenant de la ligne d'urgence de sa nièce Lucy. Elle visionne sur son téléphone un montage vidéo montrant  des scènes de la vie de Lucy alors que cette dernière était interne au centre de formation du FBI. On y voit notamment Carrie Grethen.

Inquiète pour Lucy, Kay abandonne la scène de crime pour se rendre au domicile de Lucy.

Marino laisse le soin à son équipe de sécuriser les lieux et le corps de la victime est envoyé à la morgue.

L'immense propriété de lucy est investie par le FBI dirigée par une ex-petite amie de Carrie Grethen, mariée désormais à un juge fédéral.

 

Je vous livre mon avis au fil de ma lecture...

bilan à la page 90/ 491 :

En commençant ma lecture et j'en suis à la page 90, je n'ai pas le sentiment que Patricia Cornwell s'est améliorée... mais il reste 400 pages.

En tout cas arrivée là, j'ai surtout l'impression que l'auteur tire à la ligne et que l'intrigue, jusque là, pourrait se limiter à trois lignes, bon j'exagère, disons 10 pages. Je suis déjà épuisée par ma lecture!

D'un autre coté, je suis presqu'admirative par son talent de délayage ( suis pas sûre que cela soit bien français, mais en tout cas cela dit bien ce que ça veut dire)

Je me demande si j'irais jusqu'au bout...

deuxième étape, j'en suis à la page 235:

J'ai un peu avancée dans l'histoire. On apprend que cette descente policière est liée à la recherche du casque que portait Kay Scarpetta lors de son agression. Ce casque était muni d'une caméra et le film a été envoyé ... sur le cloud à une adresse connue de Lucy.

Kay a fait appel à une avocate pour les défendre. Je précise que Kay, Marino, Lucy, Janet et leur fils adoptif se trouvent toujours sur les lieux.

Géographiquement pendant 150 pages on fait du surplace.

Maintenant on évoque beaucoup les états d'âme de Kay, le passé ... j'en suis à me demander si l'auteur ne fait pas des copié collé de paragraphe de précédents romans car j'ai le sentiment de tourner en rond depuis plusieurs romans.

Je me demande aussi si je vais réussir à aller jusqu'au bout..

Je continue quand même.

Troisième étape :

Kay finit par s'occuper de Chanel Gilbert, la victime de crime car Benton et le FBI semblent s'y intéresser.

Je dis victime de crime car le scan montre qu'il ne s'agit pas d'un accident.

De retour à la maison de Chanel Gilbert, l'équipe chargée de sécuriser les lieux semble avoir disparue. Un peu d'animation dans le roman, cela fait du bien. 

J'oubliais de préciser que sur la route du retour, un bruit curieux émane de l'arrière du fourgon. Assez curieusement Marino et Kay ne s'arrêtent pas pour vérifier. Finalement après avoir recherché l'équipe laissée sur place, Kay monte à l'arrière de son fourgon pour trouver ce qui faisait du bruit, rien d'anormal à première vue mais elle découvre une flèche en cuivre portant des traces de peau et de chair en décomposition.

Qui cherche à la piéger...

A ce stade mon moral remonte mais j'en suis à la page 305.

Je n'irai pas plus loin dans mon analyse de l'histoire.

 

mon avis :

long, très long, un indice toutes les cinquante pages peut être...

du verbiage, beaucoup de verbiage,

du laisser aller dans l'enquête, bref pas terrible. 

Le pire est que j'imagine qu'une suite va intervenir, la même logorrhée, je ne sais pas si je tiendrais le coup!!

A  bientôt

 

 

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25 novembre 2017

23/ Arnaldur Indridason et " le duel"

Bonjour,

duel

Le titre se réfère, on ne l'imagine pas de prime abord,  au combat entre Bobby Fischer et Boris Spassky  en Islande en 1972.

D'un autre coté la couverture montre des échecs...

La toile de fond de cette intrigue est donc cette extraordinaire engouement en Islande pour ce qui est décrit comme le match du siècle entre l'Union soviétique et les Etats unis.

On y décrit les deux belligérants, Fischer qui refuse de venir, multiplie les exigences et séduit les islandais mais aussi Spassky décrit comme un parfait gentleman.

Coups bas, espions sur place, je n'imaginais pas tout cela.

Il faut dire que c'était important pour l'URSS de préserver sa suprématie dans le domaine des échecs et les USA voulaient détroner l'URSS. La suite d'ailleurs montrera que Boris Spassky a été mise à l'écart pour avoir perdu son titre.

Tout le monde en Islande veut les approcher. J'ai adoré cet aspect du roman qui permet de découvrir un épisode de l'histoire que personnellement je ne connaissais pas.

Le roman relate également l'épidémie de tuberculose qui a sévit en Islande et causé une importante mortalité.

L'histoire :

Un adolescent  de 17 ans, Ragnar, est découvert assassiné à la fin de la séance de 17 h dans un petit cinéma de quartier.

Peu de spectateurs en cet après midi et personne n'a vu que cet habitué était victime de coups de couteau.

Ragnar était un jeune homme assez simple dont le plaisir consistait à enregistrer les sons avec le magnétophone qu'on lui avait offert. Il adorait aller dans les différents cinémas de la ville et depuis quelque temps il enregistrait la bande sonore des films.

Son magnétophone ayant disparu, on soupçonne que l'auteur des faits a imaginé avoir été enregistré à son insu.

La commissaire Marion Briem est chargée de cette enquête et elle n'exclut pas la possibilité que les auteurs du crime puissent être des étrangers.

Ceux qui suivent les enquêtes d'Erlendur se souviendront que Marion Briem a été le mentor de l'inspecteur.

Marion traverse une période difficile de sa vie qui lui font se souvenir de ses jeunes années alors qu'elle n'était qu'une enfant naturelle ignorée de son père biologique. Atteinte de tuberculose, elle est soignée au Danemark aux frais de sa grand mère paternelle sous la stricte condition de ne jamais évoquer sa filiation réelle. 

L'intrigue policière, voire d'espionnage, s'entreméle au passé de Marion, à l'ambiance tendue qui règne à Reykjavik du fait du duel en cours et à la solitude de l'héroîne. On y découvre aussi l'horreur des traitements alors en vigueur.

La mort rode dans ce roman, lors de l'enquête policière, mais aussi au sanatorium où se trouvait Marion. L'amitié et l'amour s'y retrouvaient aussi.

Pour moi c'est un grand roman.

On y retrouve des personnages qui vous touchent et qui ont de l'épaisseur, un contexte historique passionnant, une interrogation sur le sens de la vie.

je n'ai pas lâché le roman, j'ai adoré.

Pour la petite histoire Bobby Fischer a fini son existence à Reykjavik et Boris Spassky a épousé une française d'origine russe avant de retourner en Russie assez récemment. Mais je vous laisse vous documenter, comme je l'ai fait,  car le roman avait aiguisé ma curiosité.

Il est temps de faire un petit tour à ma médiathéque car je n'ai plus rien à lire!!

A bientôt

22 novembre 2017

22/ Keigo higashino et " l"Equation de plein été"

Bonjour,

index

Encore un roman d'un auteur japonais, c'est vrai que j'y ai pris goût.

L'histoire :

Kyohei Esaki, âgé de 10 ans, ne peut accompagner ses parents en déplacement. Sa grand mère étant décédée, il se trouve être confié à son oncle et sa tante qui gèrent un hôtel/auberge au bord de la mer à Hari-Plage. 

Dans le train qui l'y amène, il rencontre le professeur Yukawa qui se rend au même endroit pour y effectuer des recherches dans le cadre d'un programme d'exploitation des fonds marins.

Le professeur décide de loger dans l'auberge familiale au lieu d'occuper la chambre qui lui avait été réservée.

L'auberge vivote et seul un autre client y réside.

Ce dernier est retrouvé mort sur les rochers, laissant penser qu'il a fait une chute due à son ivresse. Le dossier est sur le point d'être classé mais la victime est Masatugu Tsukahara, policier réputé, désormais à la retraite et sa mort ne passe pas inaperçue, notamment des autorités de police de Tokyo.

Une autopsie est ordonnée qui révèle une mort due au monoxyde de carbone.

Le professeur Yukawa se prend d'amitié pour Kyohei. Par ailleurs sa culture scientifique et ses capacités de déduction ont souvent été sollicitées par la police par le passé et cette mort ne cesse de l'intriguer.

A Tokyo, un policier haut gradé, qui a eu le défunt pour mentor, recherche les raisons de la présence de la victime à Hari-plage, ce qui l'améne à une affaire classée qui tracassait Masatsugu Tsukahara malgré les aveux et la condamnation de Semba.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman, un peu lent mais qui nous plonge dans un monde si différent, dans lequel les personnages sont délicieusement courtois et calmes ( cela m'empêche pas les crimes) et où la vie paraît paisible.

On s'incline, on s'excuse, on évite que l'autre ne perde la face... 

Je ne suis jamais allée au Japon et je me demandais si cela correspondait à la réalité  ou si l'auteur enjolivait les choses.

Si cela correspond à la réalité, je plains les japonais vivant ou venant en France, le choc doit être rude...

Le roman est bien mené et nous réserve de belles surprises, je ne l'ai pas lâché avant la fin....

A bientôt

 

 

 

18 novembre 2017

21/ Asa Larsson et " en sacrifice à Moloch"

En-sacrifice-a-Moloch

 

 

Bonjour,

Alors là c'est un bon roman policier...

J'ai déjà lu des romans de Asa Larsson, notamment des intrigues de sa série Rebecka Martinsson et la lecture de ce livre me donne furieusement envie de les relire.

J'avoue aimer lire et relire mes romans préférés. Je ne sais pas si pour vous qui passez ici, vous faites de même, mais moi j'adore, c'est comme remettre une vieille paire de pantoufle, on se sent bien, on prend le temps de relire en ayant moins l'envie de savoir la fin, on savoure les mots et les phrases et on repère les petits cailloux laissés ici et là par l'auteur.

A ce sujet j'ai lu que Asa Larsson est une avocate fiscaliste ayant vécu à Kiruna, dans le nord de la Suède, en Laponie suédoise ( là j'avoue tout, je reporte ce qui est indiqué sur la quatrième de couverture, je suis nulle en géographie). Elle est donc proche de son héroïne.

L'histoire débute avec un ours dangereux qu'il faut tuer afin de préserver la population. D'ailleurs c'est intéressant de découvrir que tuer un ours est sévèrement encadré tout d'abord et qu'ensuite la chasse ici faite par un spécialiste est extrêmement dangereuse, fin de ce petit aparté.

 

L'ours est tué, on retrouve dans son estomac, outre le chien qu'il avait tué la veille, des os humains.

Ailleurs, quelque mois plus tard, une femme, Soll-Brit est découverte assassinée dans son lit. 

L'autopsie montre qu'elle portait la trace de nombreuses blessures qui s'avérent avoir été faite à l'aide d'une fourche.

Elle élevait son petit fils Marcus, âgé de sept ans depuis la mort accidentelle de son fils, tué par un chauffard.

Marcus est retrouvé caché dans une cabane.

Rebecka Martinsson découvre que la victime était la fille de celui qui avait été dévoré par l'ours quelques mois auparavant. On pensait qu'il s'était perdu dans la forêt avant d'y trouver la mort et de servir de repas à lours abattu.

 

On apprend également que la grand mère paternelle de Sol-Britt, Elina Petterson, institutrice nouvellement recrutée à Kiruna  a été assassinée et ce en 1914.

Rebecka Martisson se voit déchargée de l'instruction du dossier en raison de sa proximité avec certaines parties impliquée dans l'affaire.

Le roman se divise entre des chapitres consacrés à l'enquête officielle sur le meurtre de Sol-Brit, à l'histoire de Elina au début du siècle et à l'enquête officieuse de Rebecka sur les différents décès survenus dans la famille de Sol-Brit. Marcus fait l'objet d'une tentative d'assassinat.

 

J'aime l'histoire, son écriture, ses personnages qui ne sont pas mièvres et ont de l'épaisseur, le dépaysement que procure l'intrigue dans la nord de la Suède, cela donne des envies de neige, de grand froid...

J'ai beaucoup apprécié aussi la vie d'Elina  et l'existence difficile que menaient les suedois dans cette ville isolée du nord du pays.

Bon j'arrête là, vous l'avez compris, j'ai adoré, seul bémol à mon avis, la découverte de l'assassin m'est apparue peu vraisemblable au regard du déroulement de l'intrigue, difficile d'en dire plus mais justement j'avais écarté l'auteur de mes suspects hi hi , bon j'avais tort mais ce n'est pas cohérent.

Un roman à recommander!! 

 

Ma fille m'a offert le " samedi "de Nicci French, il faut donc que je présente non seulement le samedi mais les jours précédents... et pour ne pas écrire de bêtises, il faut que je relise ces romans.

A bientôt.

 

 

16 novembre 2017

20/ Lisa Jackson et ne meure jamais seule

Bonjour,

 

Ne-meurs-jamais-seule

 

Voila un auteur que je ne connaissais pas avant de prendre ce roman à la bibliothèque.

Sur l'auteur : elle est née en 1952 et apparemment a écrit des romans sentimentaux.

Sur l'histoire :

Cela débute avec deux soeurs, Chloé et Zoé, des jumelles, enlevées à la veille de leur 21 ème anniversaire. On soupçonne le tueur des 21 mais ce dernier a été jugé et condamné.

Une psychologue, Brianna, anime un groupe de soutien aux personnes ayant perdu son jumeau ou sa jumelle  dont fait parti la mère de Chloé et Zoé. 

Brianna a perdu sa jumelle quelques années auparavant et comprend particulièrement le lien fort qui unit les jumeaux.

Elle ne croit pas que Donovan, le criminel incarcéré pour avoir tué ses soeurs jumelles, soit le tueur des 21, indépendamment du fait que Donovan soit son cousin.

Elle rencontre dans ses démarches tant pour obtenir que l'innocence de Donovan soit reconnue, que pour venir à l'aide des jumelles retenues selon elle par le véritable criminel, l'enquêteur initial venu s'installer à la Nouvelle Orléans.

Un ami d'enfance devenu journaliste free lance, Jase, lui vient également en aide. Il a connu la soeur de Brianna.

Un autre tueur sévit dans la région. Il se fait appeler le père John. Une prostituée est tuée et elle a sur elle un billet 100 dollars dont Franklin a les yeux noircis, la marque du père John.

Quant aux jumelles : Zoé s'enfuit, Chloé est reprise puis arrive à s'enfuir de nouveau, grâce à un petit bout de verre,  avant d'être récupérée à nouveau.

A ce moment là j'ai décroché...

J'ai repris le livre, histoire de le terminer mais je n'étais plus dedans...

 

que dire de ce roman.

L'intrigue est peu vraisemblable à tous les niveaux, les périples des jumelles face à leur agresseur sont improbables, Brianna ressemble plus à une midinette qu'à une psychologue aguerrie... 

Et puis des jumeaux, beaucoup de jumeaux...

Dans ce roman il y a de tout :

une bluette sentimentale,

un couple dont le mari est parti pour une autre et a fondé une nouvelle famille,

un tueur dérangé et aussi.. ( mais je ne le dévoilerais pas)

Jase qui a des problèmes avec son père et son frère, ces derniers lui ayant joué un sale tour, à vous de le découvrir et dont on se demande ce que ça fait là...

Bref il y a trop de tout et pourtant, quoique l'intrigue se passe en Louisiane, on ne retrouve pas l'ambiance de ce pays, dommage.

On devine, dés le départ, que Brianna et Jase sont amoureux, bref un mélange de policier et de la collection Harlequin, donc bof bof, en tout cas pour moi!!

A bientôt

 

 

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14 novembre 2017

partir sur une ile déserte 3

Bonjour,

Lors d'un voyage nous parlions de la nécessité de discuter et il m'est revenu un livre que j'avais aimé qui se présentait sous forme d'un dialogue entre un philosophe et  un contradicteur.

Je savais qu'il s'agissait de Diderot mais le titre ne m'est revenu qu'à la fin : le neveu de Rameau.

Il me reste le sentiment d'une certaine modernité même si le livre s'inscrivait dans un contexte bien particulier liè à la contestation des encyclopédistes ayant à leur tête Diderot.

« L’enthousiasme de la nouvelle Philosophie était porté si loin que l’on traitait de crime irrémédiable la plus légère plaisanterie que l’on pût se permettre sur aucun de ses adeptes. »

Je ne sais pas si une relecture me conforterait dans mon choix.

Il me reste un livre et là je réfléchis encore!!

Mon blog est consacré aux romans policiers, il faudrait que je m'en souvienne quand même!

A bientôt

11 novembre 2017

19/ Arnaldur Indridason "Etranges rivages"

Bonjour,

etranges rivages

Je pensais avoir déjà parlé de livres de cet auteur, mais non.

Ce roman, délicieusement nostalgique, correspond à mon moral en ce moment.

Le livre que j'ai en main est paru en France en 2013.

L'auteur est né en 1961 et est journaliste ainsi que critique de cinéma.

J'ai déjà lu de lui, mais vous aussi peut être, la cité des jarres, le femme en vert, la voix, l'homme du lac, hiver arctique et hypothermie.

Je ne me souviens pas avoir lu la rivière noire, Betty et la muraille de lave. Il faudra que je vérifie.

 

Il s'agit ici d'une enquête du commissaire Erlendur.

Ce dernier revient périodiquement dans la région des fjords de l'est et il s'est installé, comme à chaque fois, dans la métairie abandonnée et en ruine de Bakhasel.

il y a vécu dans son enfance et ses séjours s'expliquent à la fois par une forme de nostalgie des beaux paysages et le plaisir de randonner mais aussi et surtout par les liens douloureux qui le rattachent à cette région.

Alors qu'il faisait une sortie sur la lande avec son père et son jeune frère, il a été pris dans une violente tempête dans laquelle son frère Beggi a disparu. Retrouvé en état de sérieuse hypothermie, Erlendur a toujours nourri un fort sentiment de culpabilité pour avoir lâché la main de son jeune frère.

Intéressé par les accidents similaires survenus dans ce lieu, il enquête sur la disparition d'une jeune femme, Matthildur, survenue soixante ans auparavant, dans une importante tempête. Au même moment et au même endroit un groupe de soldat anglais s'était perdu. La mobilisation de la population locale avait permis de tous les retrouver morts ou vivants, mais cela n'avait pas été le cas de Matthildur. Et il est curieux que personne ne l'ait  alors aperçue.

Erlendur, toujours marqué par la disparition de Beggi, est attiré par le cas de Matthildur et il poursuit une enquête personnelle dans le passé.

Beaucoup de témoins possibles sont morts mais il retrouve une soeur, une amie, mettant au jour des secrets de famille.

 On s'identifie dès le départ au héros, homme tourmenté et acharné, poursuivi par ses fantômes. 

j'ai eu l'impression d'être avec lui dans la région de fjord et dans la lande, belle et parfois hostile. C'est un roman policier ,mais avec ce quelque chose de plus qui vous bouleverse. Une certaine lenteur, une tristesse qui saupoudre le tout ...

La vie dans cette région est aussi sur le point de changer avec la construction d'un gigantesque barrage et d'une usine. 

le roman décrit aussi un mode de vie qui s'éteint.

La mort est omni présente, le froid aussi mais quelle poétique beauté. J'ai adoré!! 

A bientôt.

8 novembre 2017

Partir sur une île déserte 2

Bonjour,

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Après avoir beaucoup réfléchi sur cette grave question, je pense que j'emmenerais "Les Misérables" de Victor Hugo car le roman est foisonnant et passionnant.

Je l'ai relu d'ailleurs il y a quelques années et j'avais adoré cette relecture.

Et puis pour le quatrième je crois que je prendrais "Les dieux ont soif" d'Anatole France qui m'avait enormément plu lorsque je l'ai lu... oh là là je n'ose pas dire quand, tellement c'est vieux!!

Anatole France avait eu, en son temps, un succès fou, je pense qu'il est quasiment oublié maintenant.

Il n'en reste à en choisir deux, c'est dur de se limiter ainsi!

A bientôt

6 novembre 2017

18/ Keigo Higashino et "la lumiere de la nuit"

Bonjour,

 

 

9782330050894

 

 

 

 

J'ai connu l'auteur Keigo Higashino lorsque j'ai emprunté "un café maison" , livre que je n'ai guère apprécié, je ne sais pas trop pourquoi... 

 

un café maison

Pourtant j'aurais du être sensible au fait que le roman évoquait  le monde du patchwork japonais... que j'adore.

Le livre avait des qualités indéniables mais l'intrigue m'était apparue comme étant artificielle...

 

 

 

Mais j'ai pris un autre roman du même auteur et là, je suis entrée plus facilement dans l'intrigue et j'ai  été "accrochée" dès le départ. Pourtant c'est un livre de  presque 700 pages.

Je ne l'ai plus lâché même si j'avais une petite idée de l'histoire en raison des petits cailloux laissés ici et là par l'auteur.

Il est vrai que l'on est un peu handicapé par les noms des protagonistes, mais l'intrigue est tellement prenante que finalement devoir regarder de temps en temps en arrière pour vérifier le nom n'est pas si gênant.

La prochaine fois je noterais les noms sur un papier à part, c'est ce que je faisais lorsque je lisais les auteurs russes.

L'histoire se développe sur plusieurs années et débute par la mort d'un prêteur sur gage d'Osaka dans un immeuble en construction. La construction étant arrêtée, l'immeuble sert de terrain de jeux aux enfants du quartier et c'est l'un d'eux qui trouve son corps.

Les recherches mènent le policier dans deux directions différentes.

 * L'employé Matsuuka et l'épouse  de la victime sont soupçonnés mais ils ont un alibi conforté par les déclarations du jeune fils de la victime, Kirihara Ryoji.

 * Le prêteur sur gage voyait régulièrement une femme Fumijo et avait rendez vous avec elle l'après midi de son décès.

En difficultés financières elle avait déposé plusieurs objets chez le prêteur sur gage afin de loger et nourrir sa fille Yukiho.

Elle est   soupçonnée ainsi que son amant.

Ce dernier meure dans un accident et la mère décède suite à une intoxication au gaz. Sa fille qui découvre le corps de sa mère est ensuite adoptée par une personne de la famille.

 

L'intrigue se déroule sur plusieurs années.

On voit accroître ses ressources en vivant en marges de la légalité.

De même Yukiho , adoptée par une tante éduquée fait un excellent mariage puis divorce.

Un remariage avantageux est envisagé et c'est ainsi qu'un proche du marié, inquiet de cette union, engage un détective privé pour enquêter que la future mariée.

Il disparaît mystérieusement après avoir découvert des coïncidences troublantes.

 

On a assez rapidement une idée de la façon dont l'intrigue peut évoluer mais on se demande comment les choses se sont passées et quelle sera la chute de cette histoire.

Mais ce qui est plaisant est l'immersion dans la société japonaise, ses codes et ses rites. Ce n'est jamais ennuyeux ou long.

Les personnages et les histoires sont nombreux mais tout s'avére être relié, passionnant, je n'ai pas lâché le livre!!

Je recommande vivement cette lecture . 

 

A bientôt

4 novembre 2017

17/ Hervé Jourdain et "femme sur ecoute"

Bonjour,

 

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Un nouveau roman qui sera français, cette fois.

Je suis rarement tentée par les polars français, c'est peut être dommage mais cette fois j'ai sauté le pas.

L'auteur est un capitaine de police à Paris et ce roman est le quatrième qu'il a écrit après "Sang d'encre au 36", "Psychose au 36" et le "Sang de la trahison" qui a reçu le prix du quai des orfévres.

Ce roman est paru en mars 2017.

 

Je vais évoquer le livre au fur et à mesure de la lecture.

 

Les premières pages sont consacrées à un dialogue entre Manon, escort girl, danseuse de pole dance, prostituée et une de ses amies qui exerce la même activité. J'avoue que je me suis sentie un peu rebutée par cette entrée en matière mais bon, je ne vais pas abandonner au bout de trois pages. Donc j'ai poursuivie ma lecture.

Plusieurs histoires s'entre croisent.

Tout d'abord celle de Manon qui a eu un bébé, Jihad de "Bison" actuellement en détention et que Manon visite régulièrement.

Elle vit avec sa soeur Julie  dans l'appartement hérité de leurs parents .

Si Julie poursuit de brillantes études et s'occupe de Jihad, Manon est censée travailler de nuit dans un hotel parisien. En réalité elle exerce une activité de pole dance au Jardin d'Eden, ce que sa soeur découvre. Manon se prostitue  et met de l'argent de coté afin d'acquerir un commerce de lingerie de luxe appartenant à Martine laquelle souhaite prendre sa retraite.

Sa vie est perturbée par un piratage de sa carte bleue dont elle accuse dans un premier temps Julie. Son compte bancaire est vidé et elle découvre que sa soeur n'est pas à l'origine des achats qui lui ont été facturés.

 

Par ailleurs, Yasmine Toumi, fille d'une candidate à l'élection présidentielle, est victime d'une overdose sur laquelle doivent enquêter Compostel et Kaminski.

Lola, membre de l'équipe et chargée des recherches informatiques, se voit confier le disque dur de la victime. 

Compostel en profite pour  lui confier  le disque dur de son fils Alexandre qui s'est suicidé trois ans plus tôt.

Les enquêteurs sont, par ailleurs, confrontés à d'importantes fuites relayées par une journaliste.

 

J'avoue avoir eu du mal à entrer dans ce roman mais il finit par éveiller mon intérêt, après quand même un bon tiers de la lecture, c'est beaucoup!!

La mort de la journaliste Milena Popovic accélère l'intrigue et celle-ci devient à partir de ce moment plus palpitante.

J'ai enfin accroché au roman qui se révèle beaucoup plus intéressant et au final passionnant. Je suis ravie de cette lecture.

J'aimerais trouver les autres romans du même auteur.

Après avoir vérifié, les trois livres précédents ne se trouvent pas à ma médiathèque. J'ai des difficultés à comprendre leur politique d'achat comme je l'ai déjà précisé, d'autant que deux des trois romans précédents ont reçu des prix qui auraient du justifier ces acquisitions!

 

L'intrigue a du mal à démarrer, peut être trop de personnages, je ne sais pas où se situe le problème mais les liens se resserrent.

La question que je me pose est peut être le fait que l'on ne s'identifie pas à Manon, pas vraiment à sa soeur, on s'intéresse à Compostel mais son personnage se trouve peu étoffé au départ du roman. Lola garde un certain mystère, même si l'on devine qu'elle rencontre des problèmes de santé et là aussi je ne me suis pas sentie concernée par elle dans le premier tiers du roman. Je pense que c'est de là que vient ma difficulté à entrer dans le livre. 

C'est bien écrit, bref je le recommande même s'il faut au départ s'accrocher un peu. J'ai même été accro vers la moitié du roman !!! 

 

Je ne sais pas ce que sera ma prochaine lecture, j'ai encore dans mes stocks  un roman d'un auteur japonais et un livre de science fiction. A voir!!

A bientôt

 

 

 

 

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