Bonjour,

Je poursuis ma série consacrée à l'auteur islandais Arni Thorarinsson et son roman " L'ombre des chats"

L'histoire :

Petite aide pour se situer en Islande, les intrigues se passent en général dans les trois endroits entourés de rouge :

Einar est invité à un mariage, pas celui de sa collègue Joa qui vit avec Heida, la rédactrice en chef d'un hebdomadaire de Akureyri, mais celui de Kristin, une amie d'enfance de Heida, qui épouse sa compagne Saga. Il s'agit pour Kristin de son second mariage.

Lors de la fête, Kristin et Saga découvrent parmi les cadeaux, un bocal contenant un pénis coupé. C'est une imitation mais les mariées sont bouleversées et font promettre le secret à Einar.

Deux jours plus tard ( enfin je crois) Kristin, qui était en déplacement à Reykjavik,   est découverte  par son frère Onindur Snaer, morte dans l'appartement de Eyvindur. On parle, dans un premier temps de suicide puis d'une overdose.

Les deux victimes ont été découvertes assises face à face à la table de salle à manger, l'ordinateur était au centre de la table, connecté à une pompe d'où partaient des tuyaux reliés aux seringues plantés dans le bras de Kristin et son ami.

Détail curieux : l'alliance de Kristin a disparu. Il semble que ce bijou était particulièrement coûteux.

Il apparaît que Kristin a hérité de son grand père une véritable fortune. Ses parents n'ont rien eu ainsi que son frère.

Einar découvre des faits similaires dans des pays étrangers, la police ayant fini par conclure à des overdoses.

Einar est destinataire de plusieurs SMS à caractère sexuel envoyés à partir du compte de Smari Pall, un homme politique islandais briguant la tête du parti socialiste suite à la démission prévue de Sigurdur Reynir.

Une agression gratuite dans la file d'attente d'une boite de nuit donne lieu à des articles du Journal du soir mais est ce bien une agression gratuite? Une femme contacte anonymement Einar et conteste cette version. Sigurbjörg découvre que la victime Jon Zakarias Jonasson et une femme qui s'est rendue à la police se connaissaient.

Au journal, Hannes, chef de rédaction, a un comportement un peu étrange. Asbjörn et Einar se partagent le travail de rédacteur en chef mais Asbjörn est malheureux car sa femme Karo est restée à Akureyri et y a même trouvé du travail.

Alors que Asbjörn est absent, Hannes fait une crise cardiaque dans son bureau, sous les yeux de Einar. Ce dernier se retrouve à faire le travail de tout le monde!!

Hannes revient mais il n'est plus le même.

Un tournant doit également être pris par le journal qui recherche des investisseurs.

Mon avis :

Einar est confronté à plusieurs affaires :

l'attaque d'un homme dans le file d'attente,

la mort de Kristin et de son ami dans un contexte et selon des modalités assez étranges,

un conflit politique à couvrir avec ses chausses trappes habituelles en ce domaine,

l'avenir du journal,

sans compter le devenir de chacun des personnages.

L'intrigue est donc dense et je trouve que l'auteur se bonifie de roman en roman.

J'ai passé un excellent moment à lire ce livre que j'ai vraiment beaucoup aimé. D'ailleurs j'ai tellement apprécié que je me lance dans le suivant!

A bientôt

Bonjour,

Une petite chronique aujourd'hui, toujours sur Arni Thorarinsson et cette fois son roman " L'ange du matin".

L'histoire :

Une femme factrice est sauvagement agressée alors qu'elle distribue son courrier. Par hasard, Einar se trouve sur les lieux, une inconnue ayant vociféré sur la négligence des postiers. Le courrier est en effet étalé sur le sol. Einar redresse le tout, prévient le service postal et entend ensuite la victime gémir. Il tente difficilement de retirer l'écharpe qui l'a étranglée...

Il apprend plus tard que la femme est morte. Elle était sourde et pourtant, à ses cotés, on a retrouvé un Ipod avec une chanson peu connue L'ange du matin.

Sa jeune collègue, Sigurbjörg, qui a remplacé Einar aux faits divers, décide de se mettre en disponibilité afin d'écrire un roman sur Ricky, un ancien rocker à succès et elle demande à Einar de relire ses écrits.

Pendant ce temps, Hannes, son rédacteur en chef lui impose l'interview de Ölver Margretarson.  Il s'agit d'un homme d'affaires ayant atteint les sommets avant de dégringoler et faire perdre des milliards à l'état islandais ainsi qu'aux petits épargnants.

Einar effectue cette interview et sa fille se charge des photos.

Elle prend notamment une photo de l'homme d'affaire et de sa fille de 10 ans. Mais la fille d'Ölver est kidnappée à la sortie de la piscine et une rançon pharamineuse est réclamée...

Einar prête son appartement à sa fille pour faire une fête et prévient sa voisine de dessus, Solveig. Le lendemain matin il découvre Solveig étendue sur le sol, gravement blessée. Il semble que ce soit un cambriolage qui a mal tourné. Il se trouve que Solveig est la mère de la commissaire de Isafjördur, Alda Sif.

Mon avis :

Le roman est vraiment noir.

Le livre se divise en deux parties inégales, une partie décrite par Einar et une seconde partie relatant la vie de la fille de Ölver Margretarson.

L'enlèvement recèle une surprise que je vous laisse découvrir.

J'ai beaucoup aimé le livre même si, petite nature, les enlèvement d'enfant ne me plaisent pas vraiment...

Mais on apprécie de suivre la vie des différents protagonistes, Einar, bien sûr mais aussi l'ensemble de l'équipe journalistique, les policiers, la voisine de Einar. Les personnages prennent de l'épaisseur au fur et à mesure du développement de cette série de romans consacré au Journal du soir.

Bien sur, je ne vais pas vous le cacher, les prénoms islandais sont parfois un obstacle à la lecture mais avec un peu d'entrainement on y arrive!!

A bientôt

Bonjour,

Ma chronique du jour est consacrée à Arni Thorarinsson et son roman " Le dresseur d'insectes"

Ce roman est paru en 2008 et fait suite au sujet de ma chronique précédente qui était " Le temps de la sorcière".

Je ne vous parlerai pas de l'auteur, je l'ai fait dans le post précédent.

L'histoire :

Einar est toujours basé dans le Nord de l'Islande à Akureyri.

Nous sommes début juin et, à 3 h du matin, il fait grand jour.

Joa et Einar se trouvent dans une grande maison abandonnée.  Einar a fait une série d'articles à  son sujet, parlant d'une maison hantée.

Son rédacteur en chef Trausti estimait que, depuis les articles sur les morts intervenues dans le cadre du roman précédant, Einar n'avait plus rédigé d'articles importants et que la survie de l'antenne de Akureyri était menacée. C'est alors que le journaliste évoque la maison hantée.

Einar rédige donc trois articles sur la maison en question et, dans le dernier, il indique qu'un film devrait y être tourné.

Finalement l'équipe, enfin Joa et Einar, passent la nuit sur les lieux suite à l'appel anonyme d'une médium qui ne décline finalement pas son nom...

La vie s'écoule tranquillement pour Einar qui est ravi d'accueillir Gunnsa, sa fille de 16 ans et son petit ami Raggi.

Il est seul à l'agence avec la photographe Joa qui s'occupe du coté administratif en l'absence de Karo et Asbjörn partis en vacances. Le neveu du commissaire de police (et indic de Einar) a été embauché pour prendre les photos afin d'aider Joa prise par les nombreuses tâches administratives.

Les deux ados sont heureux d'être à Akureyri car débute une grande fête locale "  Tout en une" qui attire des milliers de personnes

De plus deux acteurs connus débarquent.

L'article de Einar fait état de leur venue et le journal fait malencontreusement en titre évoquant la couleur des  deux acteurs principaux, une autre bourdre de Trauti, le rédacteur en chef.

Le neveu du commissaire s'avère tout à fait dégourdi et même doué et il arrive à prendre des photos des deux acteurs que Einar troque leur non-parution contre une interview. Einar s'y rend avec son photographe par intérim Agust Orn ainsi qu'avec Gunnsa et Raggi.

Gunnsa est folle de Jack Mitchell et on peut la comprendre vu que l'auteur le décrit comme une version plus jeune de Denzel Washington!! Quel programme hi hi!!

Tout cela pendant que Einar partage toujours sa chambre avec sa perruche!! ça me donne presqu'envie d'en avoir une !!

Einar est averti qu'un crime peut avoir été commis à l'arrière d'une discothèque. Il y a du sang, qui s'averera être humain,  mais il n'y a aucun corps, le commissaire pense qu'il s'agit peut être d'une mise en scène.

Au siège du journal, une importante réorganisation se prépare, le consortium souhaite le départ de Hannes et voir à sa place.

Einar reçoit un curieux coup de fil de la médium et il réveille le commissaire Olafu Gisli afin de visiter la maison hantée.

Dans la baignoire, tous deux découvre le corps sans vie d'une jeune fille aux cheveux clairs. Ses bras portent des traces de piqûres. Elle a des entailles aux poignets laissant supposer un suicide mais est-ce bien cela...

Aucun papier d'identité et aucune déclaration de disparition, aucun vêtements et effets personnels : la victime n'est pas identifiée.

Finalement Einar réussi à reprendre contact avec sa medium qu'il héberge avant qu'elle ne fasse une nouvelle cure de désintox mais elle est assassinée...

Einar se fait admettre en tant que patient afin de poursuivre son enquête...

Mon avis :

Ce n'est pas une Islande des grands espaces, de la glace et des fjords que l'on découvre dans les romans d'Arni Thorarinsson ( enfin les deux que je viens de lire) mais une Islande urbaine où sévit l'alcoolisme notamment parmi les jeunes, voire les très jeunes.

Un alcoolisme assez admis, il faut le reconnaître car les parents de ces jeunes ont eux mêmes bu dans leur prime jeunesse et se souviennent presqu'avec émotion de leurs abus passés, abus frisant parfois le comas éthylique.

On y découvre également le flot des diverses drogues circulant parmi la population, sans compter les agressions multiples.

La fin m'a un peu déçue, (enfin juste un peu)  mais pas le roman  et finalement c'est le voyage le plus important...

J'ai poursuivi ma lecture avec le roman suivant du même auteur.

A bientôt

Bonjour,

Ma chronique du jour sera consacrée à Arni Thorarinsson et " Le temps de la sorcière"

J'avoue avoir fait une petite pause dans mes lectures de romans policiers en me plongeant dans tout autre chose, j'ai notamment relu, suite à une conversation familiale  " Les hauts de Hurlevent" que j'avais adoré lorsque j'étais jeune.

Hé oui, je ne lis pas que des policiers...

L'auteur :

Né en 1950, Arni Thorarinsson est un auteur de roman policier Islandais.

Diplomé de littérature comparée en GB, Arni Thorarinsson devient journaliste. Il exerce dans différents grands journaux islandais. Il participe également à des jurys de festivals internationaux de cinéma et a été organisateur du Festival de cinéma de Reykjavík de 1989 à 1991.

Il est connu pour sa série policière ayant pour héros le journaliste Einar.

C'est d'ailleurs un des premier roman de cette série dont je vais parler aujourd'hui, roman découvert dans la boite à livre de ma BM.

Je crois que ce roman date de 2007 ou 2008. A vérifier....

L'histoire :

Le roman débute avec les soucis que rencontre le journaliste Einar avec le téléphone portable professionnel qui lui a été remis et qu'il déteste. J'avoue avoir été amusée car je n'aime guère les téléphones!!

Einar, qui est désormais basé à Akureyri, une nouvelle antenne de son " Journal du soir", est envoyé par Asbjörn, son supérieur, couvrir un accident survenu lors d'une excursion-surprise. Une femme est passée par dessus bord alors que le groupe d'une trentaine de personnes travaillant dans une entreprise de confiserie, était en train de descendre une rivière glaciaire en rafting...Le guide, Sigurpall ne s'est remet pas car c'est la première fois qu'un tel accident arrive alors qu'il a organisé des centaines de sorties de ce genre.

Il s'agit de la femme du directeur. Elle est emmenée inconsciente ainsi que son mari qui a tenté de la sauver.

Petit aparté de ma part : quelle horreur, une sortie en rafting, rien qu'à y penser j'en ai froid dans le dos!!En plus avant Pâques et en Islande....

Pour Einar, comme pour son chef leur installation dans le nord de l'Islande ressemble fort à une punition. Il travaille en ce moment avec Joa, une photographe homosexuelle qui tente de l'inciter à faire la paix avec Asbjörn car tous deux vont partager cette résidence et il importe de vivre en bonne intelligence.

Asbjörn est dans tous ses états et lui demande de faire un article pour retrouver son chien chéri qui a disparu lors de sa promenade.

Einar est hésitant mais finit par trouver une accroche satisfaisante et il prévient le rédacteur en chef de laisser passer cet entre filet.

Deux excellents résultats :

- le chien est retrouvé et cela fait un bon article,

- l'article en question est lu par la mère de la femme tombée dans l'eau et qui est décédée. Elle contacte Einar afin de lui confier qu'elle pense que sa fille a été assassinée et elle estime au vu de l'article qu'il peut lui apporter son aide.

Il s'en passe des choses dans le nord de l'Islande. Einar va faire un article sur une pièce de théatre et il rencontre l'acteur principal Skarphedinn Valgardssonqui lui fait grande impression par sa maturité alors qu'il n'a que 20 ans.

Juste avant la premiere, le jeune homme disparaît... un corps est retrouvé dans une décharge après que l'on ait tenté de le brûler, est ce Skarphedinn Valgardsson? Il semble bien que oui.

Ce dernier était un ancien enfant star qui avait croisé la route du metteur en scène de la pièce des années auparavant en jouant dans le film " Le chevalier de la rue".

Une autre jeune fille était décédée plusieurs années auparavant alors qu'elle n'avait que 16 ans. Elle s'était mise à se droguer.

Et puis Solrun Bjarkadottir se suicide. Elle aussi avait fait parti de la distribution du même film et était comme Lina amoureuse de Skarphedinn Valgardsson.

Einar contacte le père de Lina fort étonné que le journaliste veuille lui parler de sa fille décédée depuis 6 ans.

Einar souffre de ne pas recevoir sa fille de 15 ans à Paques comme cela était prévu mais elle va au Danemark  ( enfin je crois) avec son petit ami, la mère de celui-ci et un compagnon.

Mon avis :

J'ai adoré ce roman. Je ne connaissais que de nom Arni Thorarinsson car je n'avais encore rien lu de cet auteur.

La lecture est agréable, on est emporté par l'intrigue sans oublié l'humour, un peu potache c'est vrai,  de Einar, journaliste, alcoolique repenti et ayant un mauvais caractère, pacsé avec la perruche de la propriétaire du logement qu'il occupe.

Lorsque j'ai commencé ce roman, c'était en fin de journée et je me prélassais dans un bon fauteuil, quel bon moment, j'ai eu du mal à m'arrêter pour préparer le repas. L'histoire se déroule lentement mais j'avoue que cela ne me déplaît pas du tout.

Bien sûr Einar arrive à dénouer les fils de ces intrigues...

Cela débute avec un téléphone et se termine de même.

J'ai trouvé le roman suivant " Le dresseur d'insectes" et je vais m'empresser de le lire.

A bientôt

Bonjour,

Une nouvelle chronique consacrée "encore" à Peter May.

Et son roman "L'éventreur de Pékin".

Il faut dire que cet auteur est prolifique et que j'ai profité de prendre plusieurs de ses romans un peu en vrac, ce que je déteste mais bon, cela m'a permis de découvrir le précédent " L'ile des chasseurs d'oiseaux" qui était excellent, bien meilleur que ses romans se déroulant en France à mon avis.

Ici changement total puisque ce roman fait parti d'une série qui se déroule en Chine, et non le coronavirus n'y est pour rien.

J'ai une petite pensée pour tous ces malades...

L'histoire :

L'inspecteur Li Yan a le vent en poupe et semble être voué à une brillante carrière, même s'il vit avec une occidentale, ce qui n'est pas vraiment bien vu des autorités.

D'ailleurs, le docteur Margaret Campbell se domicilie officiellement à l'université où elle travaille par intermittence, alors que le couple a un enfant d'un an Li Jon et partage l'appartement de Li Yan.

Li Yan est sur une affaire de meurtre, un premier meurtre d'une prostituée puis une deuxième...et une troisième...

Les femmes sont égorgées et certains organes internes sont retirés. On trouve un mégot de cigarillo russe sur les lieux avec de l'ADN.

Les meurtres ont tous lieux dans le quartier des hôtels et restaurants assez huppés de Pekin.

Tout en menant son enquête, Li doit assister à une démonstration d'une technique de détection des mensonges qui serait utile à la police. Et c'est une ravissante jeune femme qui fait les tests. Elle est assassinée et ce dernier meurtre est  bien différent puisque la victime y est une jeune scientifique américaine d'origine chinoise.

Margaret  est sollicitée par les autorités américaines pour faire son autopsie conjointement avec le pathologiste chinois...

Mon avis :

Ce roman est paru en 2008, en tout cas le volume que j'ai entre les mains.

J'ai trouvé que ce roman qui raconte des meurtres commis en suivant le mode opératoire de Jack l'éventreur est intéressant d'autant qu'il se déroule en Chine, dépaysement assuré et que l'intrigue est bien ficelée.

J'ai beaucoup aimé la description de la vie en Chine et des déboires de Margaret, qui a tout quitté pour rester avec Li qui lui, poursuit sans pb sa carrière, ce qui n'est pas le cas de sa compagne.

Je me demande un peu ce qu'ils deviennent dans les autres romans.

A bientôt

Bonjour,

Ma chronique du jour sera consacrée à Mads Peder Nordbo et le roman " La fille sans peau"

Ce livre est tout à fait récent, dans sa traduction française( janvier 2020, incroyable) , ma BM fait vraiment des progrès!!

Pendant que je lisais ce roman j'ai eu la surprise de recevoir, via " contacter l'auteur du blog" un message d'un écrivain bien connu, célèbre pour tout dire  : Olivier Barde Capuçon, si si je vous l'assure.

Ma réaction première a été de penser ( comme vous),  qu'il s'agissait d'une blague, vu le coté dérisoire de mon blog!! 

Eh bien pas du tout c'était bien lui et je le remercie de m'avoir ainsi laissé un petit mot!! En plus il ne manque pas d'humour ...

L'auteur :

Il est né en 1970, est danois mais a vécu au groenland. Il a travaillé à la mairie de Nuuk, ville où se déroule l'intrigue du présent roman.

L'histoire :

Le héros est un jeune journaliste danois travaillant à Nuuk.

Matthew Cave a vécu deux histoires douloureuses dans sa vie :

- la disparition de son père Tom en 1990. Il devait quitter Nuuk pour rejoindre son épouse et son fils âgé de 4 ans ( de mémoire) et les a abandonné, Matt pensee qu'il est mort.

- L'accident ayant cause la mort de sa jeune femme Tine, enceinte de six mois d'une fille qu'ils envisageaient d'appeler Emily.

Sa vie semble vide depuis la perte de sa femme et de sa fille, quelques mois auparavant, et Matthew s'est installé à Nuuk car plus rien ne le rattache au Danemark.

Il est envoyé en reportage car on vient de découvrir un homme momifié pris dans les glaces que l'on appelle l'homme de glace.

Il va sur les lieux avec son photographe Malik. Sur place tous deux croisent le policier Ulrik, promis à un brillant avenir et ami d'enfance de Malik.

De retour à Nuuk et avant d'avoir finalisé le reportage, Malik se fait cambrioler,  tout son matériel est dérobé ainsi que l'ensemble de ses photos.

Malik et Matt  sont obligés de retourner sur place afin d'illustrer l'article de ce dernier et là, ils trouvent le policier de garde éventré et éviscéré, le corps de l'homme de glace a disparu.

Le supérieur de Matthew évoque des assassinats similaires ayant eu lieu dans les années 1970, époque au cours de laquelle de fillettes ont également disparu mystérieusement.

Matt a des difficultés à retrouver les documents de l'époque.

Il constate que les hommes, sauvagement assassinés en 1973, sont les pères de fillettes disparues. Le carnet d'un policier ayant enquêté sur les meurtres lui est remis. Jakob a inscrit dans ce carnet le déroulement des investigations, ses interrogations sur atteintes sexuelles dont les fillettes auraient été victimes ainsi que des descriptions poétiques de la région.

Il est précisé à Matt que Jakob pourrait avoir été l'auteur des meurtres car ceux-ci ont cessé après sa disparition.

Matt pense que l'homme de glace est sans doute Jakob.

Il arrive à retrouve la dernière enfant victime d'abus sexuels et qui avait été protégée par Jakob avant son arrestation.

Mon avis :

On pense au départ à une histoire assez simple, quelqu'un, peut être Jakob, vengeant les enfants pour les agressions dont elles ont été victimes.

Mais ça ne colle pas vraiment car Jakob est un poète, on ne l'imagine pas trop ayant une telle violence en lui...

Et l'histoire devient plus compliquée ...car tout est lié, le présent et le passé.

Le roman suit en parallèle l'enquête de Matt mais aussi et surtout celle de Jakob...on se dit que Jakob est mort et n'a pu achever sa tâche.

Certains noms ne nous sont pas familiers ce qui nous embarrasse un peu au début de notre lecture mais je vous rassure on s'y fait assez rapidement.

C'est un roman fort et d'une réelle noirceur qui m'a vraiment touchée. Et une intrigue complexe, il faut s'accrocher...

Le seul bémol est que parfois l'intrigue est difficile à suivre.

Le dépaysement est total avec la vie au Groendland et les particularismes locaux.

Bref une lecture que j'ai beaucoup appréciée et un livre que je recommande car je n'ai pas pu m'arrêter, une fois ma lecture commencée

A bientôt

 er

Bonjour,

Ma chronique est aujourd'hui consacrée à Peter May et au troisième premier tome de la série de Lewis à savoir " L'ile des chasseurs d'oiseaux"

Je n'ai pas lu les tomes 1 et 2 faute d'avoir pu le trouver à ma BM.

Je me suis perdue toute seule dans la série qui porte le nom de " trilogie écossaise" .

Ce roman date de 2009 et a été traduit en 2011.

L'histoire :

Fin Mc Leod vient de perdre son fils un mois auparavant. On apprend, vers la fin du roman, qu'il avait 8 ans et avait été mortellement percuté alors qu'il traversait une rue avec sa mère Mona.

Fin, avant la mort de son fils, était sur une enquête sur un assassinat commis à Edimbourg. Son supérieur lui ordonne de reprendre le travail et l'envoie sur l'île de Lewis, là où Fin est né et a vécu. Un meurtre assez similaire à celui d'Edimbourg  vient d'y être commis.

Fin n'est jamais retourné sur son île depuis le décès de la tante qui l'a élevé après la mort de ses parents dans un accident de la route.

Il a connu la victime, Ange Macritchie qui n'était pas vraiment apprécié sur l'île.

Ange est connu pour des faits d'agression et un viol. Toutefois la jeune victime a menti, voulant dissimuler qu'elle était enceinte.

Fin retrouve son ancien meilleur ami, Artair,  avec lequel il prenait des cours dispensés par le père d'Artair.

Tous deux se disputaient alors les faveurs d'une jeune fille qu'Artair a finalement épousée.

Fin se replonge dans ses souvenirs et notamment la fameuse participation à  la chasse aux oisillons 

Une douzaine d'hommes se rendent sur le rocher de An Sgeir où pendant 12 jours ils tuent et prépare 2000 gugas, en réalité de jeune Fous de Bassan.

Fin s'y est rendu ainsi que son ami Artair mais le père de se dernier y a fait une chute mortelle en voulant sauver Fin.

De retour de cette terrible expédition, Fin est hospitalisé et part définitivement de l'île peu après.

Mon avis :

Enquête policière mais aussi plongée dans l'enfance, l'adolescence et le passage à l'âge adulte de notre héros qui vient de subir une terrible perte, dont il ne se remet pas vraiment, au demeurant comment se remettre d'un tel drame.

La vie sur l'île de Lewis est superbement décrite, une vie rude dans des paysages magnifiques.

L'intrigue révèle son lot de surprises et les personnages, même les plus lamentables, ont leur part de souffrance.

J'ai lu il y a peu d'autres romans de Peter May, que j'avais bien aimé mais je me rends compte que celui-ci était vraiment meilleur, d'un niveau supérieur sans aucun doute.

Je suis presque surprise qu'un auteur, qui a écrit le présent livre, soit le même qui a écrit les romans dont j'ai fait la chronique.

Ces derniers, mettant en scène Enzo Mc Leod, m'ont fait passer un bon moment mais ne sont pas du tout de la même eau!!

A bientôt

Bonjour,

Ma chronique du jour est consacrée à Ian Manook et son roman " La mort nomade"

C'est dommage mais il s'agit là du tome 3 d'une trilogie consacrée à Yeruldelgger.

Inutile de chercher sur le blog, je n'ai pas lu les deux premiers tomes mais ma  BM ayant parfois une politique d'achat erratique...je vérifierai mieux lors de mon prochain passage.

L'auteur :

Il s'agit en réalité  d'un auteur français, Patrick Manoukian, écrivant sous ce pseudo de Ian Manook des romans policiers.

L'auteur est né en 1949.

Il a beaucoup voyagé, est devenu journaliste tout en créant une société spécialisée dans la com autour du voyage, du même nom que son pseudo.

Le premier tome de la série consacrée à Yeruldelgger a reçu le prix SNCF du Polar en 2014.

Il a également utilisé le pseudo de Roy Braverman sous lequel il a écrit Hunter, roman que je dois avoir dans mes stocks me semble-t-il.

L'histoire :

Le commissaire Yeruldelgger a quitté la police d'Oulan Bator et fait une sorte de retraite dans le désert de Gobi où il a installé sa yourte.

Une femme d'une cinquantaine d'années vient lui demander de retrouver sa fille qui a disparu, comme d'ailleurs plusieurs autres. Puis c'est un jeune garçon qui arrive lui dire qu'il a découvert un charnier et enfin une jeune fille qui affirme avoir découvert son ami mort, un francais.

A regret il se met en route et rencontre une inspecteur de police qui vient de découvrir 4 hommes morts étendus sous une bâche.

Il reprend la route et croise un groupe de 4 artistes dont le camp éphémère est installé à coté du corps d'un homme assassiné...

Mon avis :

J'avoue n'être pas allée au bout de cette lecture qui ne m'a pas du tout accrochée, je ne saurais pas dire pourquoi.

Le lenteur de l'intrigue, les scènes de sexe à tout bout de champ, j'ai lâché l'affaire finalement assez vite par manque de motivation.

je me suis demandée si c'était parce que je n'avais pas lu les autres romans...peut être

A bientôt

Bonjour,

Ma chronique du jour est consacrée à Peter May et " Le mort aux 4 tombeaux".

J'ai trouvé à ma BM le premier tome de la série " Assassins sans visages" et je me suis précipitée dessus...

L'histoire :

Enzo Mac Leod, suite à un pari, décide d'élucider la disparition de Jacques Gaillard, un conseiller du premier ministre et enseignant, disparition survenue dix ans auparavant.

Cette disparition est reprise dans le livre d'un journaliste Roger Ruffin qui a évoqué plusieurs disparitions ou meurtres inexpliqués.

Enzo était en Ecosse un légiste réputé. Il s'est reconverti en enseignant universitaire lors de son installation en France vingt ans auparavant. Il avance l'idée que les affaires anciennes pourraient être résolues grâce aux progrés scientifiques.

Il reprend donc l'enquête sur cette disparion grâce à l'aide de google.

Se mêlent à l'enquête, le passé douloureux de Mc Leod qui a perdu sa seconde épouse à la naissance de sa fille, son désir de renouer avec sa première fille et sa liaison avec Charlotte qui se révèle être plus impliquée dans l'enquête que Enzo l'imagine.

Mon avis :

Finalement l'enquête est vite bouclée grâce à internet.

Le roman se lit agréablement, je ne veux pas bouder mon plaisir.

Mais, car il y a un mais, même plusieurs finalement :

- Les relations sexuelles de Enzo poursuivi par les assiduités de toutes les femmes ( au gré des romans) sont un peu lassantes,

- Enzo est à chaque fois victime de tentatives d'assassinat, c'est là aussi un peu lassant,

- l'histoire est un peu faiblarde...

Mais vous le savez, même si j'émets des critiques, je me dis souvent que je ne serais pas capable d'écrire ainsi!!

A bientôt

Bonjour,

Ma chronique est, cette fois, consacrée à un auteur que j'aime lire de temps en temps, à savoir Anne Perry et son roman " Un innocent à l'Old Bailey"

Je ne reviendrai pas sur l'auteur, qui a eu une vie étonnante et dont le passé a ressurgi il y a maintenant quelques années. Je vous laisse voir ça sur le net.

En tout cas j'ai de l'admiration pour cette femme qui a su évoluer dans sa vie et dont les romans, délicieusement victoriens m'ont permis de m'immerger dans une époque qui m'était en grande partie inconnue.

J'avoue que j'ai beaucoup de ses livres dans ma maison.

Enfin j'essaie de déstocker et, chaque fois que je me rends à ma BM, j'emporte quelques livres afin de les abandonner dans la boîte à livres ( je reviens parfois avec d'autres )

Si je veux garder mon mari, je dois absolument faire de la place.

Je ne sais pas si c'est le cas pour vous mais des livres, j'en ai partout... dans mon atelier ( j'ai une autre activité) tous les murs sont pris, dans les toilettes, sous les lits....Mon mari va finir par me poser un ultimatum... et j'oubliais les livres et revues de cuisine dans le lieu ad hoc sans oublier ceux de  jardinage et ceux de bricolages ... l'horreur, j'en ai partout!!

L'histoire :

Ce roman met en scène le fils de Pitt : Daniel Pitt, jeune avocat dont c'est la première affaire criminelle. Affaire qu'il gagne d'ailleurs alors que tout était contre la personne inculpée d'un crime.

Il doit ensuite  remplacer un confrère victime d'un accident, en qualité d'assistant de Kitteridge, un autre avocat du cabinet, sorte d'étoile montante.

L'affaire est importante : Russel Graves, un auteur de biographies ( des biographies non autorisées dirait-on aujourd'hui) est poursuivi pour le meurtre de sa femme Ebony. Cette dernière a été frappée et brûlée. Le corps a été reconnu par sa fille.

Russel Graves est condamné à mort à l'issue du procès mais un appel est encore possible.

Dans cette optoqie,  Daniel Pitt mène une enquête afin de trouver un autre coupable possible, pendant que, de son coté, Kitteridge  essaie de trouver un vice de procédure de nature à fonder en droit  l'appel.

Ils ont ainsi 21 jours devant eux à partir du verdict, ensuite le condamné sera pendu.

Bigre, la justice britanique est rapide!!

Daniel Pitt va dans la maison de Russel Graves interroger les domestiques et les deux enfants de la victime, Sarah et Arthur. Ce dernier est lourdement handicapé et vit désormais en fauteuil roulant.

Ebony était une femme ayant du tempéramment et pronant le vote des femmes. Daniel Pitt trouve qu'elle ressemble à sa propre mère.

Le personnel, dirigé par le majordome Falthorne, est inquiet à l'idée de quitter la maison où ils vivent actuellement en formant une sorte de famille.

Daniel Pitt découvre, via le majordome, que Russel Graves devait hériter des biens de lord Epscomb récemment décédé.

Sur place, il constate que les notes prises par Graves pour son prochain livre mettent en cause le prédécesseur de Pitt à la Special Branch, à savoir Victor Narraway et son épouse Vespasia Cumming Gould, apparentée à sa tante Emilie.

Son propre père, Sir Thomas Pitt y est accusé de malversations et de dissimulation de meurtres. Si les deux premières personnes sont décédées, Thomas Pitt pourrait être au coeur d'un énorme scandale.

Daniel est sûr de son père mais la Special Branch pourrait être à l'origine de l'assassinat d'Ebony.

Deux pistes s'offrent donc à lui pour tenter de libérer son client : l'héritage et le livre.

Mon avis :

Je suis fort amateur des polars de l'époque victorienne, écrits par Anne Perry.

Ils sont dépaysants et bien écrits. On arrive à s'imaginer à cette époque finalement pas si lointaine dans le temps mais à des années lumières de notre existence présente.

J'avoue avoir eu un faible pour le personnage de Monk peut être plus que pour les Pitt.

On entame ici une nouvelle série, qui se place dans la même veine que la série de Charlotte et Thomas Pitt, mais un peu plus moderne, un peu moins compassée. Les véhicules sont désormais sans chevaux!!!

L'intrigue est attrayante et se lit avec plaisir. L'écriture est toujours aussi agréable.

Petit bémol : j'avais deviné l'un des ressorts du roman ( ce n'est guère difficile ) mais je vous rassure pas tout!!

A mon avis il y a quelques invraisemblances mais franchement cela n'a pas nuit à ma lecture.

A bientôt