Ma chronique du jour est consacrée à Peter F Hamilton et à son roman « Les portes de la délivrance »

 J'ai mis un certain temps à le lire je l'avoue...

L’auteur :

L’auteur est né en 1960 au Royaume Uni. Il a suivi des études scientifiques sans aller à l’Université jusqu'au bout et a travaillé tôt en usine. Il commence à écrire en 1987 et s’est passionné par la science fiction, ce qu’il lisait étant plus jeune et lui permettait de s’évader.

Il a écrit de grandes sagas comme la trilogie du vide. Je ne suis pas calée en science fiction même si je lis un roman de temps en temps.

L’histoire :

Une civilisation, les Neanas, très lointaine et très avancée technologiquement surveille l’évolution d’une nouvelle espèce qu’elle juge agressive. Elle lui envoie un vaisseau de surveillance et à la fin du voyage crée quatre êtres de forme humaine. Ils arrivent ainsi à Ushuaia sans être repérés.

Nous sommes en 2204.

Sur Terre, on peut désormais terra former les planètes déshéritées et faire d’espace habitable des terres inhospitalières. Les Olyix,  une espèce extraterrestre inconnue font leur apparition, ils apportent leur technologie en échange d’énergie de nature à leur permettre de continuer leur voyage.

On découvre sur la planète Nkya un artefact, en fait un vaisseau extra terrestre, et plusieurs personnes sont envoyées pour l’analyser. Mais le secret doit entourer cette découverte.

Sur la planète Juloss et dans un avenir lointain, de jeunes humains menés par Dellian reçoivent une formation quasi militaire afin d’être les futurs sauveurs de la planète terre.

Mon avis :

J’ai commencé par me perdre dans ce roman assez long. J’ai trouvé au départ que c’était décousu et compliqué. Au fil de ma lecture, j’ai commencé à apprécier les différentes « anecdotes » car chacun des héros relate une de ses aventures. Finalement j’ai été « accrochée » et j’ai aimé. On sent la grande saga et j'attends avec impatience la suite.

A bientôt

Ma chronique du jour est consacrée à Jean Luc Aubarbier et à son roman «  Les sept tours du diable »

Je suis patraque en ce moment et mes lectures s'en ressentent hi hi!! L'avantage est que mes amies m'aménent de quoi lire !!

L'auteur :

Jean Luc Aubarbier est né en 1955 à Sarlat, dans le Périgord noir.

Il est resté dans sa ville natale où il est devenu libraire.

Jean-Luc Aubarbier est également conférencier et chroniqueur littéraire. Passionné par la philosophie et l’histoire des religions, il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont La France des Templiers. Il a publié plusieurs romans, dont Les Démons de sœur Philomène et L’Honneur des Hautefort.

J’ai déjà lu du même auteur Le code Télémaque ».

L’histoire :

Pierre Cavaignac et sa compagne Marjolaine Caradec sont archéologues mais aussi francs maçons. Cela a son importance car Pierre reçoit un appel au secours d’un ami, François Joubert, qui lui donne rendez vous dans une cité abandonnée en Inde. Ils doivent se rendre justement à un congrès à Jaipur et Pierre a sorti ses «  Bob Morane »

Petit aparté, je crois que l’auteur de ces romans, Henri Vernes, est mort relativement récemment…

En paralléle on suit le périple et les aventures du capitaine Martin Sheen, un agent du MI6 de 1938 à la fin de la guerre. Martin Sheen ou Sean o’Leary, irlandais hostile à l’Angleterre. Avec l’aide de Imre, il doit surveiller et peut être tuer un agent triple Chao kung appelé aussi Trebitsch-Lincoln. Ce dernier souhaite devenir le prochain dalaï lama, l’enfant élevé pour être le 14 eme Dalaï lama n’ayant que 3 ans. Chao Kung est proche de Hitler.

  Il est cependant assassiné pour avoir osé défendre les juifs... La chute est décoiffante...

 Mon avis :

Avec Sheen, on se balade en Asie et en Allemagne et j’ai trouvé que l’atmosphère de cette époque était particulièrement parlante. Je ne l’ai évidemment pas connue mais je l’imaginais bien ainsi. j’ai adoré cette partie du roman, un peu ardue peut être mais passionnante. On sent que l'auteur a fait beaucoup de recherches, enfin quand je dis " on sent" cela ne veut pas dire que l'aspect documentation prend le pas sur l'intrigue car l'écriture reste fluide et agréable.

La partie contemporaine est intéressante aussi avec un dénouement qui vaut la peine. J’ai eu cependant le sentiment que les sept tours du diable étaient passées à la trappe, enfin plus ou moins... Le roman est dense et vraiment passionnant, même si les deux héros : Marjolaine et Pierre, sont un peu faiblards à mon avis mais le roman m'a beaucoup plu.

 A bientôt

Bonjour,

Ma chronique du jour est consacrée à R.J.Ellory et à son roman « Le Carnaval des ombres ».

L'auteur :

Roger Jon Ellory est né en 1965 en Grande Bretagne et a eu une enfance difficile : Son père est parti avant sa naissance et sa mère est décédée à 28 ans alors qu'il n'avait que sept ans. C'est sa grand-mère qui va l'élever seule. Mais elle a une santé fragile, et finalement décide de le placer en orphelinat avec son frère. Il y reste jusqu'à l'âge de 16 ans.

À 16 ans, il abandonne ses études et retourne dans la maison familiale de Birmingham. Sa grand-mère décède malheureusement d'une crise cardiaque quelques semaines seulement après son retour.

Il se retrouve seul, avec son frère qui a un an de plus que lui, dans une maison où l'eau et l'électricité sont coupées.

Ils volent  des légumes dans les potagers voisins et les revendent. Ils volent également des poulets dans un monastère. Trois jours plus tard, les policiers leur rendent visite, accompagnés des bonnes sœurs du monastère. Elles identifient nommément chacun des poulets auxquels elles avaient donné les noms des provinces canadiennes… Ils sont condamnés à trois mois de prison.

Lorsqu'il sort de prison, Roger Jon Ellory monte un groupe de rock, « The Manta Rays », avec un bassiste et un batteur, Roger Jon jouant de la guitare. Ils commencent à construire leur studio d'enregistrement dans la maison, toujours sans électricité. Les rudes conditions de leur vie sont fatales pour leur batteur qui était asthmatique. Il meurt en pleine nuit dans le studio. Cet épisode dramatique conduit Roger Jon Ellory à se dire qu'il lui faut changer de mode de vie et s'oriente vers l'écriture. Je vous laisse découvrir sa vie sur le net!

Le roman a été écrit en 2014 mais traduit en 2021.

L’histoire :

Nous sommes en 1958, la période de la guerre froide. 

L'agent Travis est agent du FBI depuis 8 ans après une jeunesse difficile,  car sa mère a tué son père et été exécutée.

Dans les derniers temps, sa mère a complètement perdu la tête, en tout cas c'est ce qu'en déduit notre héros.

Il a été recueilli, après un passage dans un centre fermé,  par une parente éloignée : Esther, avec laquelle il a eu une liaison.

Il est chargé,  dans le roman, d'une enquête en solo.

Un corps a été retrouvé sous le manège d'un cirque venu s'installer dans la petite ville rurale de Seneca Falls.

Le cirque est dirigé par Edgar Doyle et sa  compagne Valeria. Michael Travis commence son enquête et interroge chacun des membres de la troupe.

Il identifie le tatouage de la victime, qui serait un tueur hongrois mais les choses s’avère plus compliquées que prévu.

Mon avis :

Un roman étrange que l'on a du mal à quitter. On est littéralement immergé dans l'intrigue même si on ne comprend pas toujours tout.

Il a une part de merveilleux, de magique.

Le roman a un coté envoutant, magnifique.

J'ai adoré le héros avec sa part d'ombre et de tristesse. Un chef d'oeuvre à mon avis mais le roman est dense et tortueux et peut décourager certains.

Ma chronique du jour est consacrée à Martha Grimes et à son roman «  Le jeu de la vérité »

L’auteur :

Martha Grimes est né en 1931 dans l’Ohio, a enseigné l’anglais avant de se lancer dans l’écriture mettant en scène le commissaire Jury et son ami Melrose Plant, un aristocrate britannique qui a abandonné ses titres, dans la plupart de ses romans

L’histoire :

A la demande d’un vieil ami, Mickey Haggerty, policier comme lui, Richard Jury enquête sur des événements survenus pendant la guerre, lors du blitz. Il convient de préciser que le blitz a été des raids aériens extrêmement violents commis par les allemands pour obtenir la reddition de la Grande Bretagne, en vain d’ailleurs.

Pendant l’un de ces raids, un pub très connu, le Blue Last a été détruit. Le terrain a été racheté et lors des travaux de construction deux corps sont retrouvés. Il s’agit sans doute d’Alexandra Tynedale, jeune femme de 22 ans et d’un bébé. La fille d’Alexandra, Maisie, partie en promenade avec la nurse, Kitty Riordin, a miraculeusement survécu, le bébé mort, Erin, étant celui de la nurse. Mais Mickey pense qu’il y a eu inversion d’enfant et demande à Richard d’enquêter. Il lui avoue être atteint d’une maladie mortelle et n’avoir que peu de temps devant lui. Le pub appartenait à Francis Croft un ami du père de Mickey. Les Croft et les Tynedale sont particulièrement fortunés. Maisie devrait hériter de millions.

Pour Richard Jury cette recherche est douloureuse car son père a été abattu avec son avion et sa mère tuée lors du Blitz.

Simon Croft est alors assassiné et tous les documents relatifs au livre qu’il écrivait disparaissent, y compris son ordi.

Mon avis :

La guerre reste une époque douloureuse pour notre héros qui découvre que le mari d’Alexandra n’est pas le héros que l’on imagine.

Il y a plusieurs intrigues et le dénouement est décoiffant. Une lecture appréciable sur une période finalement assez peu connue. Des héros annexes : une petite fille étrange, un jeune SDF, Benny apparaissent au détour des pages.

En fait on se demande pourquoi des interrogations sur l’échange de bébé ne sont pas apparues plus tôt... Bref c'est distrayant.

A bientôt