Bonjour,

Ma chronique du jour est consacrée à Tony Hillerman et à son roman «Le vent sombre»

Ce roman est paru en 1982 et c’est le deuxième roman mettant en scène Jim Chee.

L’histoire :

Albert Lamatewa, un hopi expérimenté, du clan de la flûte, a trouvé un homme mort alors qu’il effectue une recherche d’épicéa sacré avec deux jeunes hopis. Les pieds ont été mutilés et les bottes placées sur la piste.

La victime est un navajo.

Afin de préserver la pureté de leur cérémonie, tous trois décident de ne rien signaler à la police.

Jim Chee est chargé de surveiller un moulin qui est régulièrement vandalisé. Alors qu'il est en mission de surveillance nocturne, un avion le survole et s'écrase non loin de là.

Il arrive sur place et constate qu'une voiture part des lieux du drame... il entend aussi du bruit laissant supposé que le saboteur était sur les lieux..

Jim Chee est soupconné par le FBI de faire parti des trafiquants de drogue..

Mon avis :

Jim Chee est un personnage bien différent de Joe Leaphorn.

Il est partagé entre la culture anglo-saxonne et le monde navajo. Il analyse les traces laissées lors du crash de l'avion et c'est instructif mais ce que j'ai aimé est la façon dont il obtient l'aide du saboteur ( je n'en dirai pas plus) et sa méthode pour le trouver et négocier un accord, c'est trop drôle!! 

Ces romans sont tout à fait géniaux!!

A bientôt

Ma chronique du jour est consacrée à Tony Hillerman et à son roman «Le peuple des ténèbres»

Ce roman est paru en 1980 et c’est le premier roman mettant en scène Jim Chee.

L’histoire :

Jim Chee est un jeune policier de la police tribale navajo qui vient de réussir l’examen d’entrée au FBI. Mais il veut aussi devenir «  Chanteur » ce qui n’est guère compatible avec un poste au FBI.

Jim Chee est appelé par Mme Vine pour enquêter sur la disparition d’un petit coffre dans sa propriété avant le retour de son mari, un milliardaire appelé J.B.Vine.

Jim Chee n’accepte pas vraiment mais avertit le shérif Sena.

Ce dernier a un contentieux avec J.B.Vine qui était l’ami de Dillon Charley. Dillon Charley était à la tête de l’église du péyote et il l’accusait d’être responsable de la mort de son frère lors de l’explosion d’un puit de mine plusieurs années auparavant.

Le fils de Dillon Charley a repris la tête de l’église du peyote mais il est mort peu auparavant d’un cancer. Il se trouve que son corps qui devait être autopsié a été enlevé de la morgue.

En recherchant le petit fils de Dillon Charley, Tomas, Jim Chee fait la connaissance de Mary Landon, une institutrice blanche.

Il rencontre Tomas lors d’une vente aux enchères et il apprend que c’est lui qui a volé le coffre. Il lui indique où le retrouver.

A cette vente il voit un homme qui lui paraît être bizarre...

Jim se rend sur place avec Mary car l’endroit est particulièrement pittoresque. Sur place il trouve Tomas qui vient de mourir assassiné. Et ils doivent se cacher du tueur qui est justement l’homme blond qui l’avait intrigué.

Jim est blessé, il a des cotes cassées. Pendant son hospitalisation, le tueur veut l’assassiner, il n’y échappe que de justesse...

Mon avis :

Jim Chee est un personnage bien différent de Joe Leaphorn.

Il est partagé entre la culture anglo-saxonne et le monde navajo. Il souhaite vivre dans l'harmonie, le hozno des navajo.

J’ai aimé l’analyse que fait Jim des différences entre le monde des «  blancs » et celui des navajo. Je pense notamment à l’attitude envers la mort des deux cultures ou encore au nom que l’on donne au navajo...

A bientôt

Bonjour,

Ma chronique du jour est consacrée à Tony Hillerman et à son roman «Femme qui écoute»

Ce roman est paru en 1978 et c’est le troisième roman mettant en scène Joe Leaphorn.

L’histoire :

Trois personnes se trouvent dans le logement de Hosteen Tso. Il y a Tso, un vieil homme, Anna Atcitty, une jeune fille de 16 ans, nièce de Margaret Cigalet et Margaret Cigaret, dite Yeux Aveugles et Femme qui Ecoute.

Cette dernière est en train de soigner Tso à l’aide de pollen et du Chant de Dieu qui parle.

Le vieil homme fait des cauchemars dans lesquels il voit une grotte. Des peintures de sable ont été abimées et il a involontairement tué une grenouille...

Elle va méditer mais lorsqu’elle sort de sa méditation Anna et Tso sont morts.

Un gang a réussi à dérober 500 000 $ à la First National Bank de Santa Fé et l’hélico les emmenant avait réussi à atteindre la réserve Navajo.

Joe Leaphorn manque d’être tué par un homme à bord d’une Mercedes.

J’oubliais : des scouts doivent arriver de tout le pays…

Leaphorn a bien du travail...

Leaphorn s’attelle au meurtre de Tso qui a eu lieu cinq mois auparavant. Il veut rencontrer Margaret Cigalet et s’arrête au comptoir d’échange de Short mountain tenu par Mc Ginnis.

Theodora Adams veut être menée au Hogan de Tso et elle demande à Leaphorn de l’y conduire. Elle doit y retrouver le petit fils de Tso qui est devenu prêtre catholique.

Pendant ce temps Leaphorn retrouve Margaret Cigalet à une cérémonie et tente de l’apprivoiser pour qu’elle lui dise tout ce qu’elle sait. Une curiosité : Tso, avant sa mort parlait d’écrire une lettre à son petit fils mais assez curieusement celui-ci en a reçu une de son grand-père lui demandant de venir au hogan…

Leaphorn poursuit aussi son enquête sur l’hélicoptère. Sa trajectoire l’amène vers le hogan de Tso. De plus il trouve une torche portant le nom de Haas, le nom du pilote…

Leaphorn va au siège local du FBI afin de consulter le dossier de l’attaque de la banque.

Tous ces événements sont en réalité liés...

Mon avis :

L’intrigue est tout à fait passionnante. Tout tourne autour du hogan de Tso et Leaphorn va arriver à faire le lien entre tous ces événements après une course poursuite haletante.

Comme pour les romans précédents j’ai le sentiment que la fin est brutale mais c’est un peu la griffe de Tony Hillerman qui ne se perd pas dans des détails qui lui paraissent inutiles.

J'aurais cependant aimé mieux comprendre pourquoi les peintures de sable étaient regroupées dans cette grotte, mais c'est passionnant!

Ce qui m'a plu est la  paix qui émane de la culture navajo qui est quand même très tolérante et axée sur le présent.

En résumé c’est une excellente lecture et j’ai beaucoup apprécié le dépaysement qu’elle apporte.

A bientôt

Bonjour,

Ma chronique du jour est consacrée à Tony Hillerman et à son roman «Là où dansent les morts»

Ce roman est paru en 1973 et est le deuxièmr roman mettant en scène Joe Leaphorn.

L’histoire :

Leaphorn est « convoqué » dans le bureau de Ed Pasquaantu, le chef de la police Zuni. S’y trouve un représentant de la police d’état ainsi que le chef adjoint du comté.

On lui demande de retrouver George Bowlegs, un jeune navajo de 14 ans qui a disparu. Son meilleur ami a été tué et il est soupçonné du meurtre.

Ernesto Cata et George Bowlegs se rendaient fréquemment sur un site de fouilles géré par Isaac ainsi que dans un camp de hippies pour bavarder avec Suzanne.

Le père de George Bowlegs se fait assassiner presque sous les yeux de Leaphorn.

George est décrit comme étant un peu fou car il souhaite se faire admettre en tant que Zuni. Son frère dit que Ernesto a volé quelque chose sur le chantier de fouille mais Ted Isaacs le conteste ainsi que son chef le Docteur Reynolds.

Leaphorn poursuit son enquête en interrogeant le camp hippie et fait la connaissance de Suzanne. Il soupçonne le FBI de suivre l’enquête en raison d’un trafic de drogue possible.

Mon avis :

On retrouve dans ce roman les rites et traditions des indiens Zuni.

Leaphorn a d’ailleurs un complexe d’infériorité envers ces indiens qui repose sur sa colocation avec un zuni lorsqu’il était étudiant.

Mais ce n’est pas la seule explication car apparemment les zunis méprisent les navajos.

L’enquête est interessante et les rites sont bien expliqués. On retrouve les paysages grandioses de la région.

J’ai cependant trouvé que le roman se terminait assez abruptement.

On comprend que le « méchant », je n’en dirais pas plus pour ne pas déflorer l’intrigue, se fait tuer et son reste sur sa faim quant au devenir des différents personnages…

Maintenant c’est plus réaliste car dans une enquête policière, les enquêteurs ne se préoccupent pas vraiment des protagonistes et de leur avenir...

Je vais continuer mes lectures avec " Femme sui écoute"

A bientôt

Ma chronique du jour est consacrée à Tony Hillerman et à son roman «La voie de l’ennemi»

L'auteur :

J’ai lu des romans de Tony Hillerman, pour la première fois, il y a de nombreuses années.

Je me souviens que la bibliothécaire de l’époque m’avait demandé si j’avais apprécié car elle s’inquiétait de constater que les livres n’avaient jamais été emprunté.

Depuis j’en ai acheté pas mal de la collection Grands Détectives.

Tony Hillerman est né en 1925 et mort en 2008.

J’ai décidé de relire ces romans afin de les apprécier en suivant leur ordre chronologique.

Les intrigues se déroulent chez les navajos et on y retrouve la tradition orale, le chant, le respect des morts, la convoitise des Blancs pour les terres indiennes, les montagnes sacrées ainsi que les "peintures" de sable.

J’ai commencé avec «  La voie de l’ennemi », je ne suis pas sûre que cela soit le premier.

L’histoire :

Leaphorn a écrit à son vieil ami Bergen McKee, qui doit revenir sur la réserve afin de poursuivre son études sur les sorciers. Il pense que Bergen ne reviendra pas quoiqu’il en dise.

Dans son appartement Bergen ressasse l’époque où sa compagne Sara l’a abandonné cinq ans auparavant. Le lendemain il se rend à l’université et apprend qu’une femme, Ellen Leon, une amie de son collègue Canfield, le recherche afin de savoir où chercher un ami dans la réserve navajo.

Sur la réserve où il finit par se rendre, il retrouve Joe Leaphorn. Ce dernier est chargé du dossier concernant Luis Horseman, un jeune homme persuadé d’avoir tué un homme lors d’une rixe. En réalité la victime est toujours vivante. Leaphorn veut faire courir le bruit qu’il n’y a pas eu d’homicide afin que Horseman se livre ou à défaut fasse une imprudence permettant son arrestation.

Mais Horseman est retrouvé mort…

Bergen poursuit son travail sur les sorciers et s’installe un campement conjointement avec son collègue Canfield, qui recherche des poteries.

Canfield n’est pas au camp lorsqu’il revient et a laissé un mot selon lequel il a conduit un indien à l’hôpital. Il a signé son mot du prénom John, seul souci il s’appelle Jérémy.

Bergen attend l’arrivée prévue de Ellen Leon, la jeune femme à la recherche de son fiancé afin de la faire partir. Ellen arrive mais elle n’imagine pas le danger qu’ils courent.

Mon avis :

C’est apparemment le premier roman de Tony Hillerman. On note quelques longueurs et le rôle plus minime de Leaphorn mais on sent toute la richesse, la potentialité qu’il y a dans ce livre.

J’ai beaucoup aimé et je ne lance dans la lecture des romans de cet auteur pendant mes vacances d’été...

A bientôt

Bonjour,

Aujourd'hui je ne vais pas parler d'un roman mais d'un auteur qui me tient à coeur.

J’ai lu, ou plutôt relu récemment un roman de Tony Hillerman.

Je me suis rendue compte que je n'avais jamais parlé des romans de cet auteur. Sans doute parce que je l'ai lu bien avant la création de ce blog. Je l'ai connu grâce à la collection " Grands détectives", une collection que j'ai adoré et qui m'a permis de m'ouvrir à de nombreux auteurs inconnus ... de moi en tout cas!!

Cette lecture m’a donné envie de relire tout ou partie des romans de Tony Hillerman mais cette fois dans l’ordre d’écriture ou à peu près.

Qui est Tony Hillerman ?

Il est né en 1925 et est mort en 2008.

Il a expliqué dans une interview en 2006 «  Je suis né à Sacred Heart (Oklahoma), une ville fondée par des bénédictins français. J’ai grandi dans une ferme. Mes voisins et mes amis étaient des Indiens. Mon école était essentiellement fréquentée par des Indiens. Des Potawatomie, des Séminoles et des Sac-fox.

Puis, avec mon épouse, nous avons pris l’habitude de sillonner le pays navajo. De prendre des photos. De dialoguer avec les gens. Maintenant que j’ai 80 ans et que j’ai des problèmes de santé, je me livre beaucoup moins souvent à ces escapades ».

Donc je vais récupérer mes romans ( ils sont dispatchés un peu partout dans nos maisons, je ne pense pas les avoir donné car je préserve certaines de mes collections ) et tenter de les lire dans l’ordre, il faudra, sans doute, que je regarde à la médiathèque ce qu’il y a et voir avec mes copines !

A bientôt

Ma chronique du jour est consacrée à James Rollins et à son roman «  La clé de l’apocalypse»

Il s’agit du tome 6 des aventures de la Sigma Force.

L’histoire :

Deux hommes, au 11eme siècle font une sorte d’inventaire des richesses du roi ( est ce guillaume le conquérant, je ne sais plus) consigné de façon cryptée dans le livre de Domesdays. Le but en  était l'évaluation des biens pour l’imposition fiscale. Certains lieux sont marqués comme étant «  ravagés ».

Les deux hommes passent dans un village où tout le monde est mort, apparemment de faim alors que leur estomac est plein…

De nos jours en Afrique la ferme expérimentale de la multinationale Viatus est attaquée et le jeune fils du sénateur Gorman est assassiné par son amie. Il arrive toutefois à envoyer des notes à son vieux professeur Henry mais ce dernier se fait assassiner alors que Monk et un jeune agent Creed devaient l’interroger . Il porte au milieu du front une marque au fer rouge : un cercle comportant une croix.

Son assistante, Andrea, ne doit d’avoir la vie sauve qu’au fait de ne pas être tout de suite rentrée chez elle.

Ils se font attaquer…

Andrea indique que le chercheur avait analysé les fichiers envoyés par son ancien élève et y avait découvert deux chromosomes étrangers alors que la semence de départ ne comportait qu’un seul chromosome...

A Rome Monsignor Verona est dans le coma après l’assassinat d’un prêtre qui effectuait des recherches en Grande Bretagne. Sa nièce, Rachel, découvre sur les lieux du crime un pochon marqué d’un cercle et d’une croix contenant  un doigt momifié.

Gray se rend en Italie, il découvre Rachel dans sa chambre menottée au lit par Seichan…

Là aussi l’équipe se fait attaquer...

Painter part interroger Yvar Karlsen le PDG de Viatus dont le siège social est à Oslo. Il organise une importante réunion des pontes de l’UNESCO avec le visite de la réserve de graines au Spitzberg. Sa maîtresse Krista est celle qui a tué Jason en Afrique. Elle appartient en réalité à la Guilde qui pourchasse la Sigma force. Karlsen veut limiter la croissance démographique.

Une petite équipe composée de Pierce, Rachel, Seichan et Kowalsky, suit la piste du père Giovanni, le prêtre tué en Italie. Elle contacte Wallace Boyle qui effectuait des recherches en compagnie du père Giovanni.

Chacune des équipes de la Sigma force se fait méchamment attaquer !!

Mon avis :

Comme toujours l’action est au rendez vous avec des mystères historiques.

Personnellement j’ai beaucoup apprécié ce roman, beaucoup plus que le précédent.

Un livre parfait pour passer le temps au bord de la piscine ou de la mer...

A bientôt