15 année 3/ James Lee Burke et " Prisonniers du ciel"

Bonjour.

Aujourd'hui ce sera " Prisonniers du ciel " de James Lee Burke, deuxième roman de la série de Dave Robicheaux et il a été écrit en 1988.

J'ai décidé de lire les romans de James Lee Burke, enfin ceux que je peux me procurer.

Comme je l'ai indiqué dans ma fiche de lecture précédente, j'ai déjà lu " Creole Belle" et " Swan Peak" et cela figure sur ce blog mais ma fiche date de 2017 et est succinte. Je vais d'ailleurs relire ces deux romans.

Je me rends compte que, de plus en plus, j’aime faire le point sur mes

lectures en lisant ou relisant les romans qui constituent des « séries »

en débutant par le tout premier. Souvent des choses me sont un peu

passées au dessus de la tête en lisant les romans dans le désordre.

L'histoire :

Dave vit désormais avec Annie, la jeune femme qui l'a sorti de l'alcool et  qu’il a épousé quelques années auparavant. Dave a quitté la police de la Nouvelle Orléans où il travaillait à la criminelle. Il est revenu vivre à New Iberia, dans la maison de son enfance construite par son père au bord du bayou et se consacre à son épouse et à l’entreprise qu’il a créée, entreprise de location de bateaux, de vente de vers pour la pêche et je dirais qu’il a aussi une sorte de buvette/ barbecue pour satisfaire ses clients et les pêcheurs du coin. Apparemment tout va pour le mieux pour le couple.

Les affaires marchent bien et il travaille avec un vieil homme noir, Batist qui a travaillé avec son père. Dave était alors enfant et Batist un ado.

Alors que Dave est  en train de pêcher la crevette avec Annie, un petit bimoteur, en difficulté, s’écrase dans la bayou.

Pendant qu’Annie appelle les gardes-côtes,  Dave plonge malgré que ses bouteilles d'oxygène n'ont pas été remplies.

A l’intérieur de l’avion il trouve quatre morts et une petite fille d’environ 5 ans que sa mère avait maintenue dans une poche d’air. Dave, qui n’a plus d’air dans sa bouteille arrive cependant à extraire l’enfant de l’habitacle.

Conduite à l’hôpital, la fillette est déclarée, sur une implusion de Dave comme étant Alafair Robicheaux. De plus Annie veut la garder en sécurité chez eux et craint l'immigration.

Le pilote était un prêtre qui faisait sortir des réfugiés du Salvador mais seules trois personnes sont officiellement les victimes  de l’accident. Quel était donc ce quatrième homme portant une chemise rose et un tatouage bien particulier que Dave a pourtant bien vu …

Les encres utilisées lui rappellent un artiste tatoueur. Il remonte la piste jusqu’une effeuilleuse, Robin, qui pense qu’il s’agit de Johnny Dartez, un petit délinquant en cheville avec un plus gros poisson Bubba Rocque.

Dave connaît Bubba depuis l’enfance. Il a toujours pensé qu’il s’agissait d’un psychopathe extrêmement dangereux.

Dave décide Robin à quitter son activité afin de se mettre à l'abri.

Dave a du mal à rester hors de l’enquête malgré les exhortations de son épouse.

Lors d’une de ses insomnies, Dave fait un tour à l’extérieur de sa maison et ne peut éviter l’agression violente de son épouse. C'était lui  la cible des tueurs mais c’est Annie, seule dans son lit, qui est criblée de balles.

Dave replonge dans l’alcool, arrive à se faire embaucher par la police de New Iberia en tant que lieutenant et mène l’enquête….avec l’aide de Robin.

Mon avis :

J’ai trouvé l’intrigue mieux construite que dans le précédent roman.

On y retrouve l’atmosphère un peu étouffante du Bayou et de la Louisiane et les méthodes particulières de Dave qui se heurte aux puissants, à la drogue et à la corruption du pays.

Comme pour le roman précédent on aime les flash backs de Dave qui se remémore des épisodes du Vietnam, mais aussi la vie de son père et sa propre enfance, somme toute assez heureuse.

C’est comme une grande promenade en Louisiane et j’ai adoré. Certains lecteurs pourraient ne pas apprécier car l’intrigue policière n’est peut être pas l’essentiel de ce roman.

C'est un roman très noir avec un Dave Robicheaux particulièrement éprouvé.

Il y a une réelle beauté dans ce roman, la lutte du mal contre le bien qui emprunte quelques chemins de traverse.

J'avoue que j'ai un faible pour les romans policiers qui vous font voyager et je ne parle pas seulement de pays.

A bientôt