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fan de romans policiers
22 octobre 2019

27 année 3/ Ellery Queen et " Griffes de velours"

Bonjour,

Ma chronique du jour sera : Ellery Queen et «  Griffes de velours »

 

index

 

J’ai été une grande fan d’Ellery Queen par le passé, et , je dois l’avouer , de temps en temps je relis l’un ou l’autre des romans que j’avais acheté.

J'ai reçu ce roman dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio. J'étais ravie d'avoir cet envoi  reçu hier,  que j'ai commencé aussitôt pour le terminer maintenant, c'est dire que j'étais passionnée hi hi!!

Je n'ai pas lu la préface par contre, je les lis rarement sauf l'orsque j'ai terminé le roman, j'ai souvent peur d'avoir mon sentiment sur le roman que je vais entamé, un peu faussé par l'avis de quelqu'un d'autre. Cela doit paraître étrange pour quelqu'un qui fait des chroniques sur ses lectures. Je pense le lire ce soir et puis je lis souvent les critiques des autres après avoir mis par écrit mon ressenti. Parfois nous sommes en phase, parfois pas et alors j'indique  si les critiques sont plus positives que la mienne pour ne pas pénaliser le roman.

 

L’auteur :

Ou plutôt les auteurs puisqu’il s’agit de deux cousins écrivant sous cet unique pseudo.

Ce qui est amusant est qu’Ellery Queen est également leur héros.

Deux écrivains américains se dissimulent sous le nom d’Ellery Queen :

- Manford Lepofsky, alias Manfred Bennington Lee (1905-1971),

- Daniel Nathan, alias Frederic Dannay (1905-1982), tous deux nés à Brooklyn.

L’histoire raconte qu’ils ont participé à un concours de roman policier et que cela a été le début d’une grande carrière.

 

«  Griffes de velours » a été édité pour la première fois en 1949/50 et réédité depuis.

Le livre que j’ai reçu est des éditions « L’archipel », que je remercie pour cet envoi.

J’avais postulé pour recevoir ce roman.

Je sais que cela paraît curieux d’opter pour un livre qui pourrait paraître n’être plus d’actualité mais je prends toujours plaisir à lire ou relire les grands auteurs qui sont souvent géniaux hi hi !!

 

L’histoire :

Un tueur en série sévit à Manhattan alors que la canicule règne sur New York.

Ellery a mal vécu l’échec d’un précédent dossier et a démissionné de son partenariat avec la police.

En short, il tente d’écrire tout en essayant de ne pas s’intéresser à l’affaire qui occupe tous les esprits : l’affaire du chat.

Il découvre que son père a désormais la charge de cette enquête particulièrement délicate, sans doute une façon pour le chef de la police de tenter d’enrôler Ellery.

Le stratagème réussit car Ellery ne peut résister au défi que posent ces meurtres.

Les victimes sont de tous les âges, toutes les conditions sociales, les cinq premières sont blanches et la sixième de couleur.

Elles sont de confessions différentes et n’ont aucun loisir en commun.

Elles ont, par contre, toutes été étranglées à l’aide d’un cordon de soie tussah saumon ou bleue portant au surplus un nœud particulier.

Ellery suit son père sur les lieux du sixième mort et se plonge dans les dossiers, enfermé chez lui, pendant que la police annonce avoir fait appel à lui pour résoudre l’affaire, espérant ainsi calmer la population en effervescence.

Ellery accepte de recevoir Céleste Phillips, la sœur de la cinquième victime, Simone Phillips. Cette dernière était alitée depuis de nombreuses années en raison d’une maladie de la moelle épinière. Céleste s’occupait d’elle depuis la mort de leurs parents cinq ans auparavant et avait du arrêter ses études pour travailler chez une modiste. Sa sœur était très exigeante et, sans doute, jalouse de Céleste.

Ellery rencontre également Jimmy McKell qui travaille sous pseudo pour un journal. Il est également le jeune frère de la quatrième victime, Monica. Celle-ci a été tuée dans le métro qu’elle adorait. Fantasque et ultra gâtée par une famille ayant fait fortune dans le pétrole, Monica pouvait aussi se montrer mesquine et cruelle selon son frère.

Jimmy et Céleste proposent leurs services afin de débusquer «  le chat » et Ellery accepte au grand dam de l’inspecteur Richard Queen. Il leur donne à chacun une mission secrète qui ne manque pas de piquant…

Ellery Queen confie à l’inspecteur que plusieurs des meurtres ont des points communs mais lesquels ?

Une nouvelle victime avec le même cordon saumon autour du cou… il s’agit de Lenore Richardson âgée de 25 ans et fille unique du PDG d’une compagnie spécialisée dans le tissu, dont l’épouse est la belle-sœur du Docteur Cazalis, un psychiatre bien connu d’Ellery. Il lui indique que la mère avait particulièrement mal éduqué sa fille en la gâtant outrageusement à certains moments, puis la délaissant et que son épouse et lui la considéraient comme la fille qu’ils n’avaient pas eu.

Lénore était restée seule au domicile familial la veille et sa tante était venue lui apporter à manger. La jeune fille lui avait confié les soucis rencontrés avec sa mère qui voulait la voir mariée alors qu’elle se remettait difficilement du décès, pendant la guerre, de son fiancé.

Le docteur Cazalis a une théorie, évoquant la psychose du tueur. Ellery le charge de contacter les praticiens du secteur.

Puis deux autres victimes...nées le même jour à Manhattan…

A ce stade, je ne vais pas continuer afin de ne pas dévoiler cette intrigue.

 

Mon avis :

Je n’avais pas lu ce roman d’Ellery Queen et pourtant j’en ai lu plusieurs de ce duo d’auteurs, mais il faut savoir que les deux cousins ont été prolifiques ( et non prolixes comme je l'ai écrit sur babelio!!) .

J’ai eu un peu le sentiment de revenir aux sources de mon amour pour les romans policiers avec cette lecture.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce roman n’est pas du tout daté.

L’écriture est agréable, fluide. Il n’y a pas de longueurs indésirables.

On se dit, entretenu en cela par les séries policières, qu’il y a forcément un lien entre les diverses victimes… hélas, aucun lien n’apparaît. Plusieurs suspects sont possibles.

Puis Ellery Queen avançant dans son enquête, un suspect est identifié et des preuves sont réunies par la police.

On embraye ainsi sur un aspect différent du roman car il est important de prendre l’auteur sur le fait afin de pouvoir le confondre sans l’ombre d’un doute. La chasse à l’homme commence et le piège se referme que l’auteur présumé.

Une fois celui-ci arrêté, mission est accomplie… pas tout à fait car l’esprit cartésien d’Ellery Queen est titillé par le pourquoi.

Bien sûr on peut penser à l’œuvre d’un fou, d’un déséquilibré mais dans un roman d’Ellery Queen, on va forcément au-delà de cette solution un peu simpliste.

J’ai un peu honte car aussitôt ce roman commencé, je n’ai eu de cesse de poursuivre ma lecture afin de savoir le fin mot de l’histoire même si j’ai un peu deviné en cours de route quel pouvait être l’auteur de toutes ces atrocités.

Bref j’ai adoré !!

A bientôt

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