14 année 5/ Jean Christophe Grangé et Le vol des cigognes

Ma chronique du jour est consacrée à Jean Christophe Grangé et à son roman «  Le vol des cigognes »

En général je lis peu d’auteurs français et c’est un peu par hasard que j’ai commencé ce roman. Il date de 1994 et c’est la premier roman de cet auteur devenu extremement célébre avec les Rivières pourpres devenu un film.

L’auteur :

Il est né en 1961, fait des études de lettres et devient rédacteur publicitaire.

Agé de 28 ans, il rencontre le photographe Pierre Perrin qui le forme au journalisme.

En 1989, cette collaboration commence par un reportage d’une année sur les derniers peuples nomades à travers le monde et se poursuit durant une dizaine d’années. Ensemble, Grangé et Perrin réalisent de nombreux reportages. Ils ont d’ailleurs reçu divers prix. C’est avec Rivières pourpres, son deuxième roman que Jean Christophe Grangé devient un auteur à succès.

L’histoire :

Louis Antioche, âgé de 32 ans, n’a fait qu’étudier jusqu’à présent. Ses parents et son frère sont décédés en Afrique sous l’ère Bokassa. Il avait alors six ans et s’est réfugié à l’ambassade où un couple fortuné s’est occupé de lui et l’a adopté. Ils lui ont payé une existence aisée et sans souci mais dépourvue d’affection. Il porte aux mains la trace de terribles blessures dont il n’a pas gardé le souvenir.

Alors qu’il éprouve de la lassitude pour ses études, il est contacté, via ses parents adoptifs, par un ornithologue passionné des cigognes, Max Bôhm.

Ce dernier est inquiet car ses cigognes, qui migrent chaque année, ne sont pas revenues au printemps de leur périple annuel. Il lui demande de suivre leur prochaine migration et déterminer le pourquoi de cette défaillance.

Muni de billets de première classe et de pas mal d’argent, Louis revient chez Max afin de prendre ses dernières directives avant le prochain départ des volatiles mais il trouve l’ornithologue mort dans un gigantesque nid de cigognes. Il serait mort d’une crise cardiaque.

Le policier chargé de l’enquête est perplexe car Max avait subi une transplantation cardiaque dont il n’y a aucune trace. Max n’avait aucun suivi médical. Il avait apparemment une épouse, décédée d’un cancer plusieurs années auparavant, et un fils dont on a perdu la trace.

Louis commence par se dire que sa mission est mort née et il envisage de rembourser les frais, puis il décide de se lancer dans la recherche des cigognes de pays en pays. Il découvre que plusieurs de ses contacts sont morts assassinés, notamment un rom en Roumanie ou Bulgarie, puis en Israel.

On tente également de le tuer et ne s’en sort que par miracle.

Les cigognes servaient de passeurs pour un lucratif trafic de diamants bruts...

Mon avis :

C'est une véritable révélation… j’ai adoré ce roman original par l’intrigue et le ton. Son héros est finalement tout à fait mystérieux.

On saute de pays en pays avec des descriptions des lieux assez plaisantes. Il y a des rebondissements, des crimes aussi et je ne me suis pas ennuyée une seule minute. Maintenant il y a beaucoup de violence aussi.

Je pense me mettre à lire d’autres romans de cet auteur.

A bientôt