111 année 4/ James Lee Burke et " l'arc en ciel de verre"
Ma chronique du jour est consacrée à James Lee Burke et à son roman « L’arc en ciel de verre ».
L’auteur :
Burke naît au Texas en 1936. Il a passé son enfance sur la côte entre le Texas et la Louisiane. Il est issu d'une famille pauvre : son père, comme celui de son personnage Dave Robicheaux était ouvrier dans une raffinerie. Il fréquente l'école catholique, où il découvre sa vocation d’ écrivain. Il poursuit ses études à l'université de Louisiane puis du Missouri. À l'université, James Lee Burke rencontre son épouse originaire de Chine.
Après l'université, Burke a pratiqué plusieurs métiers : ouvrier, routier, journaliste, assistant social, garde forestier, topographe, enseignant d'anglais.
Dans les années 1980, il enseigne à l'Université d'État de Wichita (Kansas).
Sa fille, Alafair est également auteur de romans policiers.
L’histoire :
Des jeunes filles noires, sept je crois, sont assassinées et Clete Purcell se plonge dans l’enquête. Dave Robicheaux est appelé par un détenu, Elmore Latiolais, dont la sœur a été assassinée, mais cette victime n’a pas le profil des autres jeunes femmes. Bonne élève elle disposait d’une bourse pour l’université alors que les autres jeunes femmes étaient des prostitués. De plus son frère met en cause une personne connue et un certain Herman Stanga serait impliqué.
Son frère se fait tuer lors d’une prétendue tentative de rébellion.
Dave est préoccupé par sa fille, Alafair.
Cette dernière fréquente Kermit Abelard, le petit fils d’un notable peu recommandable aux yeux de Dave. Kermit semble en plus être un homo refoulé dont le petit ami, Weingart, est un ancien détenu devenu écrivain.
Clete menace Stanga qui, peu après, est retrouvé mort. On retrouve dans sa piscine un stylo en or appartenant à Clete alors que ce dernier avait indiqué n’être jamais entré dans la maison de Stanga.
Mon avis :
Je suis une grande fan de James Lee Burke.
Ce dernier arrive à créer une ambiance extraordinaire. Je ne sais pas à quoi ça tient. Il y a de nombreuses digressions mais cela participe au charme envoûtant de cet auteur. J’aurais peut être aimé une fin plus étoffée.
On retrouve aussi des éléments un peu surnaturels, déjà rencontrés dans le roman « Dans la brume électrique... » car Dave pense que le bateau qu’il voit sur le bayou annonce sa mort.
A bientôt