fan de romans policiers

Ma chronique du jour est consacrée à Thomas Mullen et à son roman «  Minuit à Atlanta »

L'auteur :

Thomas Mullen est né en 1974 à Rhodes Island.

Ce roman est paru en 2020 aux USA et en 2021 en France.L’auteur a écrit aussi un roman de science fiction «  Les protecteurs »

L’histoire :

Tommy Smith, policier à Atlanta et dont le père a été lynché a démissionné de la police pour devenir journaliste. Nous sommes maintenant en 1954. Il travaille pour le Daily times dirigé par Bishop.

Boggs, le fils du pasteur de la communauté, qui a été élevé dans un réel confort familial est quant à lui toujours dans la police sous les ordres d’un officier blanc, McInnis.

Bishop est assassiné alors que Smith travaillait encore au sein du journal. Il fait d’ailleurs fuir l’agresseur même si il est soupçonné du meurtre. Finalement c’est l’épouse de Bishop qui est arrêtée alors même que des agents fédéraux, qui la surveillaient, savent qu’elle n’avait pas quitté sa maison.

Le soir de son arrestation des hommes viennent fouiller le logement, La femme de ménage en est le témoin ainsi que Smith. Ce dernier découvre également d’un agent fédéral vient fouiller de nuit le bureau de Bischop…

Sur quoi travaillait Bischop ? Le communisme, il avait été sympathisant de nombreuses années auparavant, mais avait tourné le dos à cette idéologie, n’hésitant pas à dénoncer ses anciens amis.

Ce peut être aussi le procès d’un jeune noir accusé de viol alors que la jeune femme lui envoyait des lettres d’amour après le « viol », ou encore une sombre affaire immobilière, on envisage de raser la partie noire de la ville ?

Bref les pistes ne manquent pas.

Mc Innis a des soucis familiaux, son fils semble amoureux d’une jeune noire et il est décrié dans sa communauté pour travailler avec des noirs. Sa femme semble lui en vouloir...

Mon avis :

C'est un roman qui permet de se plonger dans la vie à Atlanta où règne la ségrégation raciale même si les choses semblent évoluer. Une jeune fille noire est admise dans une université blanche, les écoles de blancs doivent s’ouvrir aux noirs, bref la population est en effervescence.

C’est vraiment intéressant et j’ai beaucoup aimé l’atmosphère. Ah je précise que l’auteur est blanc, mais cela n’a pas vraiment d’importance me semble- t – il.

A bientôt

Ma chronique du jour est consacrée à Martha Grimes et à son roman «  Une haine aveugle »

L’auteur :

Martha Grimes est né en 1931 dans l’Ohio, a enseigné l’anglais avant de se lancer dans l’écriture mettant en scène le commissaire Jury et son ami Melrose Plant, un aristocrate britannique qui a abandonné ses titres, dans la plupart de ses romans

L’histoire :

L’inspecteur Jury est bouleversé car son amie Jenny Kennington est soupçonnée de meurtre, celui d’une comédienne Verna Dunn. Elle a caché le fait que Verna était sa cousine, une cousine détestée…Le meurtre a eu lieu chez les Owen, Verna était l’ex-épouse de Max Owen et c’est son épouse actuelle, Grace, qui l’a invitée.

Pendant ce temps, la tante de Melrose Plant fait un procès à Ada Crisp, la brocanteuse de la rue du village. Elle lui reproche d’avoir été bousculée par son chien et avoir mis son pied dans un pot de chambre situé sur le trottoir. C’est Trueblod, l’antiquaire qui va défendre Ada...à sa façon.

Un second meurtre a lieu, celui de Dorcas Reese, une petite bonne qui travaillait chez les Owen. Elle paraissait avoir trouvé un amoureux car elle avait annoncé sa grossesse, une grossesse imaginaire...

Le commissaire Bannen part du principe que Dorcas avait surpris des éléments du meurtre de Verna. Cette dernière s’était violemment disputée avec Jenny Kennington juste avant le meurtre.

Jury veut innocenter Jenny et mène l’enquête avec l’accord de Bannen.

On retrouve une belle galerie de personnages : Jack, un artiste en devenir, Grace Owen qui a perdu son fils, Zel, la nièce de 10 ans de Emery, un garde-chasse devenu aveugle, Parker passionné de cuisine qui donne des cours à Zel qui veut devenir « chef »

Mon avis :

J'ai adoré ce roman !

On est pris par l'intrigue, plusieurs coupables possibles et tous peuvent avoir commis les meurtres.Et qui était la principale victime, on se le demande. Martha Grimes a une virtuosité indéniable, un beau roman.

A bientôt

Ma chronique du jour est consacrée à Martha Grimes et à son roman «  L’inconnue de la crique »

Je me suis décidée à lire ou relire des romans de Martha Grimes. Celui-ci je ne l’avais pas encore lu. J'ai aussi envie de relire les romans de Sue Grafton mais j'avoue ne pas les avoir retrouvés dans mon fouillis hi hi!!

L’auteur :

Martha Grimes est né en 1931 dans l’Ohio, a enseigné l’anglais avant de se lancer dans l’écriture mettant en scène le commissaire Jury et son ami Melrose Plant, un aristocrate britannique qui a abandonné ses titres, dans la plupart de ses romans

L’histoire :

Jury fait un séjour d’un mois en Irlande du Nord, apparemment pour une affaire.

Pendant ce temps Melrose Plant fait une virée en Cornouailles. Il pensait y trouver une certaine solitude mais sa tante l’a suivi. En réalité, Melrose est parti sur un coup de tête car il est tombé amoureux d’une grande demeure au bord d’une falaise sauvage donnant sur la mer.

Il décide de la louer trois mois avant un éventuel achat. Les deux enfants des propriétaires ont trouvé la mort 4 ans auparavant, provoquant le départ de la famille, de riches industriels spécialisés dans le poulet.

Sur place Melrose se lie d’amitié avec Johnny Wells, 17 ans qui travaille à temps partiel un peu partout notamment pour sa tante Chris. Mais il est surtout magicien amateur comme son oncle Charlie qui tient une boutique de magie.

La tante de Johnny disparaît laissant sa fournée de meringue refroidir.

On trouve pas loin, dans la crique de Lamorna, le corps d’une femme mais il ne s’agit pas de Chris mais de Sada Colthorp.

Melrose rencontre Karen Bletchley, la propriétaire, enfin la belle-fille du propriétaire. Elle lui confie ignorer pourquoi les deux enfants Noah et Esmé étaient sortis ce soir là alors que les parents étaient partis. L’enquête semble avoir été confiée à l’époque à Brian Macalvie, qui s’occupe aussi de la disparition de Chris et de la mort de Sada Colthrop.

Macalvie propose à Melrose de venir voir la scène de crime. Le corps a été trouvé à proximité d’une maison qui a été occupé par un certain Simon Bolt qui faisait des films pornos, ce que Sada a fait à l'occasion.

Melrose fait la connaissance du vrai propriétaire : Morris Bletchley dit Moe. Il vit dans un château voisin qu’il a fait reconvertir en maison de retraite. Quoiqu’il marche normalement malgré son vieil âge, il se déplace en fauteuil roulant. Son ancien chauffeur, un jeune homme du nom de Tom Letts vit à Bletchley Hall car il est atteint du sida.Il pique volontiers le fauteuil roulant de Moe.

La police est appelée sur les lieux car Tom, qui utilisait le fauteuil roulant, a été assassiné... L'idée est que c'était Moé qui était visé.

Jury arrive à l'improviste pendant que Johnny a une illumination sur la disparition de sa tante. Jury et Melrose arrivent à la conclusion que c'était bien Tom qui était visé...

Mon avis :

J’aime beaucoup les romans de Martha Grimes. L’intrigue est bien ficelée et l’écriture est intéressante et les personnages sont bien croqués. Il y a pas mal de personnages mais beaucoup font partis de l'environnement habituel de Melrose. Je me suis dit qu'un lecteur peu habitué risque peut être de se perdre...

L'intrigue est opaque et on se demande le lien entre les différents morts et disparition. C’est un rythme lent mais assez curieusement haletant.L'histoire est très dure!!

Au deux tiers du livre je suis toujours dans le flou, je subodore une histoire d’héritage car Moe est milliardaire et déteste sa belle-fille comme il adorait ses petits enfants dont il avait fait ses héritiers… passionnant !! mais ce n'est pas ça en réalité, c'est plus sordide!

Du roman policier comme j'aime!!

A bientôt

Ma chronique du jour est consacrée à Martha Grimes et à son roman «  Le mauvais sujet »

L’auteur :

Martha Grimes est né en 1931 dans l’Ohio, a enseigné l’anglais avant de se lancer dans l’écriture mettant en scène le commissaire Juryet son ami Melrose Plant, un aristocrate britannique qui a abandonné ses titres, dans la plupart de ses romans

L’histoire :

Des meurtres ont lieu à Long Piddleton, un charmant village du Nord de l'Angleterre.

Melrose Plant, le chatelain local qui a abandonné ses titres est en train de lire Rimbaud dans le bar La forge mais le chien de Miss Crisp, qui tient la brocante le dérange avec ses aboiements constants. Cela lui fait penser au meurtre qui vient d’être commis, celui de William Small dont la tête a été enfoncée dans un tonneau de bière.

Si le chien aboit c’est qu’un homme mort se trouve sur l’enseigne enneigée de La forge. Il s’agit d’un client de l’établissement : M.Ainsley.

L’enseigne qui est à l’effigie de Jack le forgeron est le point marquant de l’établissement. Petite touche horrifique, Jack est retrouvé dans le lit de la victime.

L’enquête est confiée à l’inspecteur Jury aidé du sergent Wiggins, un hypocondriaque. Jury habite un appartement au dessus de Madame Wasserman, une vieille femme rescapée de l’holocauste. C'est la première rencontre entre Melrose Plant et Jury. Un troisième meurtre a lieu dans un autre bar, Le cygne à deux têtes...

Pendant ce temps, Jury tombe amoureux de Vivian, une amie de Plant...

Mon avis :

Magnifique !

Dès les trois/six premières pages l’intrigue est posée et toute une galerie de personnages colorés défilent devant nos yeux. Quel métier je suis admirative !! Il y a les propriétaire du bar, la poivrote de services, Agatha,la tante de Plant, j’adore !! Et puis Vivian qui fait battre le coeur de Jury et que l'on retrouve dans les autres romans de Martha Grimes. Il y a un petit coté Agatha Christie dans ce livre!

En plus il y a beaucoup d’humour !! Les cafés locaux ont des noms géniaux hi hi!! 

A bientôt

Ma chronique du jour est consacrée à Guillermo Del Toro et Chuck Hogan et à leur roman «  Les avides »

L’auteur :

Guillermo del Toro a plusieurs casquettes, il est réalisateur, scénariste, romancier et producteur. Il a même été maquilleur et fait des effets spéciaux.

Il est né en 1964 au Mexique. Il a réalisé notamment le film Blade2, des Hellboy…

Moi je l’ai connu par les romans The strain ou La lignée que j’ai adoré et aussi par la série du même nom dont il a réalisé certains épisodes.

Il est connu pour le film La forme de l’eau ( que je n'ai pas vu) et bien d’autres.

Chuck Hogan est né en 1967 et il a écrit La lignée avec Guillermo del Toro.

L’histoire :

Nous sommes en 2019.

Odessa Hardwwicke, jeune agent du FBI, travaille avec Walt Leppo, avec lequel elle s’entend bien.

Ils enquêtent sur les malversations d’un politicien Peters. Une alerte et tous deux se retrouvent sur les lieux où vit la famille Peters. Sur place, ils découvrent que le père de famille a tué sa femme et deux de ses enfants. 

Odessa est amenée à tirer sur son collègue Leppo qui s’était emparé du troisième enfant de la famille Peters pour la tuer.

Une sorte d’ondulation a quitté son corps au moment de la mort. C'est incompréhensible pour Odessa qui appréciait beaucoup son collègue.

Elle est bien entendu sous le coup d’une enquête.

Parallèlement, alors qu’elle se trouve sur la touche, on lui demande de vider le bureau d’un vieux collègue qui a fait un malaise et est hospitalisé. C’est ainsi qu’elle rencontre l’agent Earl Solomon âgé de plus de 80 ans et hospitalisé à l’Hôpital presbytérien du Queens.

De fil en aiguille, Earl lui conseille d’envoyer une lettre à Hugo Blackwood via une curieuse boite aux lettres...

Mon avis :

J’ai totalement adoré, cela ne s’explique pas. Ce que mon résumé ne précise pas est qu'il y a deux séries de flashback, l'une concerne la vie passée de Blackwood et l'autre sur les enquêtes de Solomon, l'un des premiers agents noirs du FBI. On retrouve le mélange histoire policière et aspect fantastique . Cela m'a fait un peu penser à des romans de John Connolly mettant en scène Charlie Parker et même Charlie Lee Burke. J'ai hâte de lire le tome 2, enfin s'il y en a un qui est publié.

A bientôt

Ma chronique du jour est consacrée à Jean Christophe Grangé et à son roman «  La ligne noire »

L’auteur :

Il est né en 1961, fait des études de lettres et devient rédacteur publicitaire.

Agé de 28 ans, il rencontre le photographe Pierre Perrin qui le forme au journalisme.

En 1989, cette collaboration commence par un reportage d’une année sur les derniers peuples nomades à travers le monde et se poursuit durant une dizaine d’années. Ensemble, Grangé et Perrin réalisent de nombreux reportages. Ils ont d’ailleurs reçu divers prix. C’est avec « Rivières pourpres », son deuxième roman que Jean Christophe Grangé devient un auteur à succès.

L’histoire :

Jacques Reverdi, qui a été connu pour avoir réalisé des descentes en apnée est arrêté alors que sa dernière victime, une allemande, perd tous son sang. Il manque d’être tué par les autoctomes d’une pays asiatiques lorsque les autorités l’arrêtent pour le juger.

Pendant ce temps Marc Dupeyrat s’interesse à cette affaire. Cet homme a été pianiste jusqu’à la mort brutale de son meilleur ami. Puis il est devenu journaliste pour un journal regional, grand reporter et même un paparazzi à succès jusque la mort de lady Di avant de redevenir journaliste justice.

Il a connu un autre drame avec la mort tragique de sa femme Sophie.
Il décide de se faire passer pour une jeune étudiante nommée Elisabeth afin d'établir un lien avec le tueuren Malaisie.
Marc se lance dans l’enquête avec la jeune femme dont il a volé la photographie pour donner corps à son mensonge : Kadidja, une jeune femme mannequin et fait tout un périple en Asie .

Mon avis :

Un roman passionnant mais avec des scènes vraiment dures et pénibles pour tout dire.C’est trash, bien écrit mais trash, peut être un peu trop pour moi.

J'ai presqu'été mal à l'aise.

Je pense en rester là avec cet auteur même si j'ai beaucoup aimé Miserere.

A bientôt

Ma chronique du jour est consacrée à Ruth Rendell et à son roman «  Le goût du risque »

L’histoire :

Il s’agit d’une enquête de l’inspecteur Wexford. Je ne sais pas trop le numéro.

Dix mois auparavan, l’inspecteur de police Martin est tué dans le cambriolage de sa banque.

Il avait eu la mauvaise idée de sortir l’arme factice confisquée le matin même à son jeune fils.

L’un des malfaiteurs tire et le tue...

Les deux hommes disparaissent dans la nature et l’arme, bien réelle, est jetée sur le sol selon un témoin. Mais cette arme n’est pas retrouvée.

Un appel téléphonique est passé en début de soirée alors que Wexford se trouve au restaurant avec son épouse Dora, sa fille Sheila et le nouveau compagnon de celle-ci, Augustin Casey.

Wexford est soulagé de partir car le nouvel ami de Sheila est infect, méprisant, arrogant et un peu buveur.

L’affaire est le meurtre de :

- Davina, auteur à succès,

- de son troisième mari, Harvey, un politicien bel homme et un peu rasoir,

- et de Naomi, la fille de Davina.

La seule survivante est Daisy (Davina ) la petite fille de l’auteur. C’est elle qui, sérieusement blessée, a appelé les secours.

La demeure, où a eu lieu le triple meurtre, est un magnifique domaine sur lequel vivent, outre les victime, une gouvernante et un jardinier dans des pavillons à proximité.

Wexford soupçonne le fils des anciens employés, Andy Griffin mais ce dernier est retrouvé pendu.

Parallèlement Wexford se fait du souci pour sa fille. Une violente dispute oppose le père et sa fille au sujet de Casey que Sheila envisage de suivre aux USA pendant qu’Augustin Casey écrira son livre. Elle renonce pour le suivre à un premier rôle. Wexford finit par avoir un attachement presque paternel pour Daisy qui prend la place dans son inconscient de Sheila.

Mon avis :

J’ai aimé ce roman de Ruth Rendell même si j'avais trouver la fin... J’ai aimé les rapports père fille d’autant que …il a eu le courage de dire le fond de sa pensée, enfin bref ! Mais il me semble que les intrigues ont pas mal vieilli.

A bientôt

Ma chronique du jour est consacrée à Jean Christophe Grangé et à son roman «  Miserere »

L’auteur :

Il est né en 1961, fait des études de lettres et devient rédacteur publicitaire.

Agé de 28 ans, il rencontre le photographe Pierre Perrin qui le forme au journalisme.

En 1989, cette collaboration commence par un reportage d’une année sur les derniers peuples nomades à travers le monde et se poursuit durant une dizaine d’années. Ensemble, Grangé et Perrin réalisent de nombreux reportages. Ils ont d’ailleurs reçu divers prix. C’est avec « Rivières pourpres », son deuxième roman que Jean Christophe Grangé devient un auteur à succès.

L’histoire :

Lionel Karpan est dans sa paroisse de l’eglise arménienne Saint Jean Baptiste lorsqu’il est prévenu par le Révérend Père Sarkis de la présence d’un mort. Lionel Karpan est un ancien commandant à la brigade criminelle.

La victime est Wilhem Goetz un organiste chilien. Il avait subi l’oppression du régime de Pinochet. Il oeuvrait au sein de plusieurs chorales et vivait modestement. Homosexuel, il avait un jeune compagnon.

Sa mort est due à un arrêt cardiaque provoqué par une perforation brutale de ses deux tympans.

Une empreinte de tennis taille 36 laisse supposer que le meurtre a eu un témoin, un enfant.

Karpan n’arrive pas à trouver le témoin, malgré l’aide de Volokine, un inspecteur de la brigade des mineurs. Ce dernier a été mis sur la touche en raison de ses addictions, il est censé suivre une cure de désintox.

Volokine est persuadé que la victime est pédophile.

Mais Goetz n’est pas une victime du général Pinochet mais un bourreau. De découvertes en découvertes nos deux flics borderlines mènent une enquête des plus dangereuses dont je ne dévoilerai pas les rebondissements sur fond de chorale d'enfants aux voix pures...

Mon avis :

Un roman excellent et passionnant. Il y a parfois des longueurs mais rien de dramatique, on plonge dans la période Pinochet mais aussi dans le nazisme. C’est parfois sanglant, dérangeant mais j’ai beaucoup apprécié. J'ai aimé aussi la belle histoire d'amitié entre ces deux flics un jeune et un vieux déjà à la retraite, qui ont tous les deux un passé particulier. J'ai moins aimé les enfants tueurs...

A bientôt

Ma chronique du jour est consacrée à Ruth Rendell et à son roman «  Mon plus vieil ennemi »

L'auteur : Ruth Rendell est née en 1930.

Elle est décédée en 2015.

Elle est l'auteur de nombreux romans dont la série des Inspecteur Wexford. Ce roman a été écrit en 2009 et traduit en 2012.

Elle a renouvelé le genre, comme d'ailleurs PD James, en privilégiant le "pourquoi" au "qui", ce qui l’amène à un aspect plus psychologique,. Elle s'est ainsi intéressée aux violences au sein des familles, au rôle des femmes, aux obsessions sexuelles, l'effet des malentendus, le hasard et les raisons pour lesquelles un individu devient criminel.

L’histoire :

Il s’agit d’une enquête de l’inspecteur Wexford.

Wexford croit avoir aperçu un homme qu’il a toujours soupçonné de meurtre, un certain Eric Targo, personnage déplaisant mais grand amateur d’animaux. Alors que Wexford débutait sa carrière professionnelle, un meurtre avait lieu, une jeune femme étranglée. Le mari qui avait une liaison, avait été soupçonné mais Wexford avait été persuadé qu’un inconnu croisé promenant son chien était coupable. Cet homme l’avait presque harcelé, passant souvent sous ses fenêtres.

Plusieurs années plus tard un jeune garçon, peut être autiste, avait été étranglé selon le même mode opératoire. Pour Wexford, Targo est le coupable mais pourquoi…

Lorsque le roman se situe, c’est le jardinier de Wexford, Andy Norton, qui est étranglé. Targo est peut être derrière ce meurtre, il semble avoir pensé que Andy était l’amant de Dora, la femme de Wexford et avoir ainsi voulu faire plaisir à Wexford

Parallèlement, Jenny, la femme de l’adjoint de Wexford, s’inquiète pour Tamima, une jeune indo-pakistanaise. La jeune fille, qui est douée, arrête cependant ses études à 16 ans. Elle pense à un risque de mariage forcé.

Wexford ne croit pas une seule seconde à ce scénario. L'inspectrice Hannah, respectueuse des musulmans, mène l'enquête.

Bref les deux enquêtes s’entre-croisent d’autant que Targo disparaît.

Mon avis :

C'est un roman que j’ai relu comme cela m’arrive souvent et le moins que l’on puisse dire est que je n’ai pas été convaincue. Maintenant il y a un coté nostalgique que j'ai apprécié, on y retrouve la jeunesse de Wexford, sa première compagne, sa rencontre avec Dora sa  femme etc etc....

Wexford est toujours convaincu que Targo est un tueur en série et mène son enquête mais n'a aucune preuve...
En fait j'avais deviné ce qu'était Targo assez rapidement. L'inspectrice Hannah, on se demande pourquoi elle enquête...J'ai trouvé le roman très conventionnel finalement.

A bientôt

Ma chronique du jour est consacrée à Jean Christophe Grangé et à son roman «  Les rivières pourpres »

Comme je l’ai souvent dit, je lis peu d’auteurs français. J’ai découvert le vol des cigognes et du coup j’ai embrayé avec les Rivières pourpres dont j’ai vu, il y a longtemps le film.

L’auteur :

Il est né en 1961, fait des études de lettres et devient rédacteur publicitaire.

Agé de 28 ans, il rencontre le photographe Pierre Perrin qui le forme au journalisme.

En 1989, cette collaboration commence par un reportage d’une année sur les derniers peuples nomades à travers le monde et se poursuit durant une dizaine d’années. Ensemble, Grangé et Perrin réalisent de nombreux reportages. Ils ont d’ailleurs reçu divers prix. C’est avec Rivières pourpres, son deuxième roman que Jean Christophe Grangé devient un auteur à succès.

L’histoire :

Le corps d’un homme est découvert dans une anfractuosité d’une paroi rocheuse. Il s’agit de Rémy Caillois, le bibliothécaire de l’université locale de Guernon. Il a été découvert par Fanny Ferreira, une géologue de la même université qui faisait une descente en eaux vives. La victime a été torturée et énuclée.

Niémans est envoyé sur place pour enquêter d’autant qu’il a, dans un accès de violence frappé un supporter anglais et qu’il vaut mieux l’écarter...

Pendant ce temps Karim une petite frappe beur devenue flic est chargé d’enquêter sur une violation de la sépulture d'un petit garçon et un vol dans une école, faits commis à Sarzac

Il poursuit l’enquête avec acharnement et découvre des liens avec celle de Neymans.

Neymans découvre un autre corps, cette fois dans un glacier. La victime a été énuclée et ses mains ont été coupées

Mon avis :

Un roman excellent et que j’ai adoré.

L'histoire est prenante, captivante. Deux flics un peu limites, chacun dans son genre!

La fin est un peu abrupte à mon avis mais on passe un très bon moment de lecture. L'histoire a des cotés invraisemblables mais cela ne m'a pas géné. J'ai vu le film mais il y a bien longtemps et le roman m'est apparu supérieur.

A bientôt