Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
fan de romans policiers
31 mars 2019

88 année 2/ Jean François Parot et " l'année du volcan"

Bonjour,

 

51LF4yEGI7L

 

 

L'auteur :

Voici un auteur dont j'ai lu, par le passé, plusieurs de ses romans et j'aurais du faire un post lors de son décès en 2018.

Il fait parti des romanciers qui placent leurs intrigues dans une période passée, ici le 18 ème siècle.

Jean-François Parot est né en 1946 et a fait une carrière diplomatique pusqu'il a été ambassadeur de France en Guinée Bissau de 2006 à 2010.

Mais il est surtout connu pour sa série de romans consacrés à Nicolas Le Floch dont j'ai lu plusieurs livres lors de sa sortie dans la collection " Grands détectives" dont j'ai déjà parlé sur ce blog, collection qui m'a permis de connaître de nombreux auteurs de romans policiers français et étrangers.
Ma lecture est donc ancienne et je ne m'en souviens plus trop je l'avoue!!

Une série aurait été tirée de ces romans mais je ne l'ai vue.

L'histoire :

 L'auteur suit un ordre chronologique et c'est un aspect que j'ai apprécié.

Pour ce roman nous sommes en 1983.

Nicolas le Floch est appelé chez la reine, qui souhaite le voir enquêter sur la mort d'un de ses proches, mais lui demande de ne pas en parler en roi, ce qui gène notre commissaire.

Le défunt est le vicomte de Trabard retrouvé piétiné à mort par son cheval. Assez curieusement il s'était rendu nuitamment et pieds nus à l'écurie...

L'enquête met en évidence le fait que la victime était un personnage douteux qui, après avoir dilapidé la fortune de son épouse, disposait  encore de revenus d'origine obscure.

Nicolas Le Floch soupçonne un assassinat dans la mort du comte de Trabard. Ce soupçon est confirmé par la présence dans le corps de la victime d'un sédatif, potion utilisée par son épouse, et par des reliefs de pétards dans le box du cheval. Il remonte jusqu'à un jeune garçon puis au lieu où celui-ci réside. A cet endroit, il met en évidence l'existence d'un atelier de fausse monnaie, essentiellement des pièces étrangères.

Nicolas Le Floch découvre que la reine avait une importante dette de jeu qu'elle ne pouvait assumer. Pour y faire face, elle avait fait appel au défunt. Ce dernier avait demandé au comte de Cagliostro d'aider la souveraine en changeant des pièces d'argent en or.

Cagliostro avait refusé après avoir constaté que les pièces qui lui étaient remises étaient fausses.

Les pistes permettant de découvrir l'assassin sont multiples :

- l'épouse de la victime, pas vraiment désolée de la mort de son conjoint, et dont on ne sait où elle se trouvait lors du décès,

- le maître palefrenier Decroix, qui avait peut être une liaison avec l'épouse,

- le secrétaire de la victime dont le rôle est assez trouble,

- un ordre religieux avide d'argent et qui, du fait de la port du comte de Trabard, peut mettre la main sur le domaine qu'il convoitait...

- un frère jaloux de la réussite de son aîné...

Et bien d'autres encore...

Mon avis :

L'atmosphère est délétère en cette année 1783. Le climat est déplorable peut être en raison de l'éruption volcanique en Islande.

L'air est putride en raison de la présence de souffre dans l'air et de poussières qui recouvrent la France et les morts sont nombreux.

L'ambiance à la Cour du Roi est déplorable : complots, trahison, chantage, malversations diverses et relâchement des moeurs...

L'enquête se laisse lire avec plaisir, la langue est raffinée et l'on s'amuse des nombreuses recettes qui parsèment la lecture ainsi que de la résolution de l'énigme du Turc automate et joueur d'échec.

On est plongée dans les années qui précédent la révolution. L'inspecteur Bourdeau se montre de plus en plus critique envers la société qu'il sert.

On voit apparaître au détour du roman le personnage de Robespierre.

Bref un roman d'excellente qualité, une intrigue plaisante mais surtout une époque bien décrite. Ce que j'ai apprécié est sans doute l'imersion dans le 18 ème siècle et la description du Paris d'alors. Mais j'ai surtout aimé la manière dont l'auteur le fait, par petites touches et sans étaler ses connaissances. C'est rédigé d'une façon très naturelle. Je me souviens d'un roman dans lequel l'auteur avait une connaissance remarquable de Paris mais son livre était alourdi par une sorte de catalogue de descriptions et c'était vraiment lassant.Ce n'est pas le cas ici.


Un livre que j'ai donc beaucoup apprécié et qui me donne envie de lire ou relire les plus anciens romans de cette série. Ayant emprunté  " la pyramide de glace",  soit l'année 1784, je ne lirai les premiers romans qu'un peu plus tard...

A bientôt

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
fan de romans policiers
Publicité
Newsletter
Archives
Derniers commentaires
Publicité