85 année 5/ Batya Gour Le meurtre du samedi matin
Bonjour,
le post du jour sera consacré à Batya Gour et à son roman Le meurtre du samedi matin.
Comme les romans que je lis sont d'une grande médiocrité, je relis mes anciens livres avant de les donner.
L'auteur :
Elle est née en 1947 et morte en 2005.
Elle passe plusieurs années aux États-Unis avant de revenir s'installer à Jérusalem, où elle enseigne la littérature au lycée Boyar ainsi qu'à l'Université hébraïque de Jérusalem et à l'Open University.
Elle collabore également, en tant que critique littéraire à un journal israélien.
B. Gour se met à l'écriture sur le tard, à l'âge de 41 ans, et a écrit Le meurtre du samedi matin en 1988, roman qui met en scène son héros récurrent, le commissaire Michaël Ohayon, « directeur des affaires criminelle de Jérusalem ».
Ohayon, un ex-enfant prodige originaire du Maroc, a un parcours insolite pour un policier : grand, les yeux sombres, sensible, il est également cérébral, mélancolique et porté à l'introspection. Issu d'une famille nombreuse et défavorisée, il a décroché une bourse pour faire ses études à Cambridge, où il s'est spécialisé dans les guildes médiévales, sans toutefois pouvoir achever son doctorat. Il est le héros de 5 autres livres.( merci wiki)
L'histoire :
Shlomo Gold va ce samedi matin de bonne heure au prestigieux Institut de psychanalyse de Jérusalem où il prépare la salle de conférence pour le docteur Eva Neidorf, analyste de renommée internationale. Elle revient d'un voyage d'un mois et doit donner cette conférence tres attendue. Elle est également l'analyste de son jeune collègue Shlomo Gold. C'est ce dernier qui la retrouve morte dans son bureau. Elle a été tuée d'une balle dans la tempe. Pourquoi était elle là de si bonne heure?
Le commissaire Michaël Ohayon est chargé de l'enquête et est confronté à un milieu tenu par la déontologie du secret. Il finit par penser que sa conférence peut être à l'origine du meurtre. Mais sa maison est cambriolée et le texte de sa conférence volé. Ohayon essaie de contacter le comptable de la victime afin d'obtenir ses reçus et savoir qui étaient ses patients mais là aussi quelqu'un passe avant lui et se fait remettre le dossier. L'arme du meurtre est retrouvée dans le jardin d'un hôpital situé à proximité. Elle a été volée chez un des psychanalistes lors d'une fête à son domicile. L'enquête semble bloquée mais Ohayon s'acharne...
Mon avis :
Dés le début j'ai été frappé par la grande qualité du roman. Le désarroi de Gold face à la perte de son mentor, au tout début du livre, est merveilleusement rendu.