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fan de romans policiers

18 décembre 2017

30/ Pekka Hiltunen et " Ecran noir"

Bonjour,

 

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Ecran Noir est un roman que j'ai emprunté à ma médiathèque et il ne me semble pas  y avoir vu le roman du même auteur déjà paru et qui est "sans visage".

J'espère le trouver la prochaine fois.

L'auteur :

Il est né en 1963 en Finlande, est diplomé en sciences humaines et sociales et a été journaliste puis rédacteur en chef de deux parutions.

Apparemment son premier roman "Sans visage" met également en scène Mari et Lia qui sont les héroînes de "Ecran noir".

 

L'histoire :

 

De premières vidéos sont diffusées à partir de comptes piratés ne montrant qu'un écran noir. 

Puis de nouvelles vidéos extrêmement violentes sont mises en lignes. Ces snuff movies sont présentées comme des sortes de clips au design sophistiqué.  Les victimes, bien réelles, sont retrouvées  mortes dans différents quartiers de Londres et identifiées comme étant des homosexuels.

Lia travaille comme maquettiste au sein d'un bimensuel "Level". 

Lors de ses moments libres, le soir et les week ends, elle oeuvre au profit du "Studio", structure créée par Mari, finlandaise d'origine comme elle.

Studio regroupe outre Mari et Lia diverses personnes d'origines et d'âges variès :  Rico, geek et hacker, Maggie, actrice, Paddy ancien policier chargé de la sécurité et Berg le charpentier qui construit les décors et s'occupe de son chien Gro.

Cette structure s'attache à éviter les injustices.

Présentement Studio est en charge du dossier de Craig Cole, célèbre animateur de radio, accusé à tort d'attouchements sexuels par une ado de 14 ans. Mari est persuadée de son innocence.

Elle ne souhaite pas s'occuper du dossier des snuff-movies estimant que la police fait son travail. Elle change toutefois d'opinion après avoir constaté que le caractère homophobe des agressions ne semble pas retenu.

L'équipe tente alors de déterminer le lieu des prochaines attaques à l'aide d'un logiciel créé par Rico sur le fondement des données géographiques des bars homosexuels et de la position des caméras de surveillance de Londres. 

Studio équipe de caméras de surveillance les lieux possibles des nouvelles attaques . Sur l'un de ces lieux une victime est  déposée par son meurtrier et Berg, qui, au même moment y posait une caméra de surveillance, est tué en tentant de s'interposer.

Le reste de l'équipe, qui regardait les images diffusée par les caméras, a assisté au meurtre et se trouve  sous le choc, Mari est, quant à elle, anéantie par un sentiment de culpabilité.

Je vous laisserai lire la suite qui est passionnante.

 

 

Mon avis :

 

Le roman m'a scotché dès les cinq  premières pages je l'avoue!!

L'auteur, sans perdre de temps, nous entraîne dans deux situations intrigantes ;

- la diffusion de mystérieuses vidéos sur des comptes utilisateurs piratés, vidéos ne présentant que des écrans noirs, définis comme étant des  "messages personnels envoyés par le diable"

- Lia, jeune femme amateur de jogging, poste d'étranges enveloppes en prenant d'infinies précautions.

A ce stade je suis déjà certaine  de ne pas lâcher le roman et c'est effectivement ce qui arrive.

Cinq pages... je trouve, moi qui ne suis pas ( hélas) écrivain, que c'est du grand art. C'est rare de lire une pareille entame.

Plusieurs intrigues s'entremêlent dans ce roman:

- l'aide apportée à Craig Cole,

- la poursuite du meurtrier à la vidéo,

- l'histoire personnelle de Mari mais aussi celle des autres membres du groupe,

- les relations du groupe et de la police,

Et pour vous intriguer je dirais " et que vient faire Queen dans tout cela"

Bref j'ai adoré sans restriction et surtout je l'ai dévoré.

A bientôt

 

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15 décembre 2017

29/ Matilde Asensi et " Le retour du Caton"

Bonjour,

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Après le précédent roman du même auteur, je me suis précipitée sur la suite " le retour du Caton"

 

L'histoire :

14 années ont passé depuis le précédent roman qui ont vu le mariage d'Ottavia Salina et Farag Boswell, la découverte du tombeau de Constantin, la célébrité du couple ainsi assise et la fin de leur surveillance par le Vatican.

Le pape est désormais le pape François.

Ottavia et Farag ont répondu un an auparavant à une proposition d'emploi à Toronto, au sein d'une prestigieuse université et ils ont accueilli à leur foyer la nièce d'Ottavia, Isabella, qui poursuit ses études au Canada.

La vie s'écoule paisiblement lorsque le président de l'université vient les voir accompagné de Jake et Becky Simonson, un couple âgé , extrêmement fortuné, l'un des plus puissants de la planète. Il s'avère que ces derniers, via une fondation, sont à l'origine de la venue d'Ottavia et Farag au sein de l'université.

Le couple souhaite qu'Ottavia et Farag partent à la recherche de neuf ossuaires dont celui de Jésus. 

Ottavia est très réticente car cette recherche est contraire à sa foi puisque Jésus est ressuscité et que les autres ossuaires seraient ceux de frères et soeurs du Christ.

Néanmoins, poussée par Farag, elle envisage de l'entreprendre non sans avoir averti Kaspar, devenu Caton de la confrérie des stavrophilakes.

En effet Jake et Becky Simonson, parfaitement au courant de l'existence de la confrérie et de la position de Kaspar Glauser- Röist au sein de celle-ci, leur donneront en échange le dernier morceau de la Saint Croix désormais en leur possession.

Kaspar, qui a perdu sa compagne et a démissionné de son poste de Caton, est justement aux USA où il montre le monde à son fils.

Beaucoup de rebondissements : accidents, mort de la mère d'Ottavia, maison qui brule plus une intrigue sentimentale...

 

Mon avis

J'ai commencé ce roman avec enthousiasme mais j'avoue qu'en cours de route celui-ci a un peu  faibli.

Tout d'abord le personnage d'Ottavia m'a complètement agacée. Je ne saurais vous dire pourquoi, sans doute ses fureurs ridicules, ses émois de midinettes, bref j'en ai eu assez!

Évidemment  connaître les Simonson fait que l'équipe évolue dans un monde de luxe, les descriptions m'ont un peu ennuyée.

Et puis l'intrigue a eu du mal à démarrer à mon sens et je la trouve quand même assez similaire au roman précédent, ici il faut suivre les épreuves des " Béatitudes " et non plus Dante mais le principe reste le même.

Ceci étant ce n'est pas ce qui m'a déplu le plus car, à partir de ce moment, j'ai trouvé qu'il y avait un peu plus de corps à l'intrigue. Mais il faut quand même savoir que cela ne débute qu'assez tard dans l'histoire.

Une solide documentation étaye le roman comme le précédent d'ailleurs.

J'ai donc, vous l'avez compris, été un peu déçue mais il faut relativiser car le roman est quand même pas mal, pas aussi bien que le premier mais la barre était haute.

A bientôt

 

 

 

9 décembre 2017

28/ Matilde Asensi et " Le dernier Caton"

Bonjour,

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Cette fois il s'agit d'un thriller que je suis en train de finir de lire.

L'auteur

Elle est née en 1962 et a une formation de journaliste.

 

L'histoire :

Le roman se déroule à notre époque ou plus exactement juste avant le décès de Jean Paul II.

Dans différentes églises, monastères dans le monde, des morceaux de la Sainte Croix sont dérobés ce qui entraîne une enquête du Vatican. 

Le vol est découvert suite au décès d'un éthiopien portant de nombreuses scarifications comportant des croix et des signes étranges.

A la demande des autorités supérieures du Vatican, l'enquête est confiée à un garde suisse : Kaspar Glauser-Röist.

Il est fait appel pour l'interprétation des symboles gravés sur le corps du mort à soeur Ottavia Salina. Cette dernière, diplômée en paléographie et histoire de l'art, dirige le laboratoire de restauration des archives du Vatican tout en enseignant. Elle est issue d'une riche famille de Palerme.

Des croix identiques à celles du corps se retrouvent sur le mur de Saint Catherine, monastère orthodoxe situé dans le désert du Sinaï

Après avoir décrypté les scarifications présentes sur la cadavre, Soeur Salina apprend que son rôle est terminé, ce qu'elle conteste avec vigueur.

Elle se voit alors retirée  son accréditation aux archives du Vatican et envoyée en Irlande.

Finalement et sur demande expresse de Kaspar Glauser-Röist, elle se trouve réintégrée au groupe de recherche qui comporte désormais une troisième personne : le professeur Farag Boswell, un copte issu d'une longue lignée d'intellectuels.

Ottavia n'est pas insensible au charme, à l'intelligence et aux connaissances de Farag, même si elle est choquée par le fait qu'il se déclare athée.

 

Le groupe a pour mission de déterminer l'origine des vols de morceaux de la Croix et la restitution de la croix à ses propriétaires permettant ainsi de réaliser l'union de tous les chrétiens et favoriser l'oecuménisme.

Au monastère Sainte Catherine, Kaspar Glauser-Röist s'empare d'un livre dans un état désastreux mais dont la couvertures présente des similitudes avec leur quête.

Les procédés techniques actuels permettent de restaurer la plus grande partie du texte initial qu'Ottavia et Farad arrivent à déchiffrer.

Ce livre se révèle être l'histoire des Caton qui se sont succédés à la tête d'une confrérie chargée de protéger la sainte Croix.

Le lien avec la Divine Comédie de Dante est alors  fait et rapidement nos trois protagonistes doivent, pour résoudre l'enquête qui leur est confiée, passer les épreuves du purgatoire décrites par Dante pour accéder au paradis et retrouver la Croix pour la restituer.

 

Je cesse ici mon rappel de l'histoire car le roman est riche en péripéties diverses et variées.

 

Mon avis :

C'est un roman passionnant, je ne me suis pas ennuyée une seule minute pendant sa lecture et j'ai eu du mal à m'arrêter de lire tellement j'avais hâte de découvrir les aventures de nos trois héros et ce qu'il allait advenir d'eux.

Cette enquête se double d'une quête personnelle de des protagonistes.

Chacune des épreuves modifient la vision de nos trois héros sur leur histoire, leur vie familiale et leur devenir.

Des surprises jusque la dernière page.

J'ai adoré!!

A bientôt 

 

 

7 décembre 2017

27/ Margery Allingham et " Cerceuils et Cie"

Bonjour,

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Lorsque je me suis saisie de ce livre, j'ai lu rapidement la quatrième de couverture et cela me paraissait plaisant.

Ce que je n'avais pas lu, c'était la courte biographie de l'auteur.

 

L'auteur :

Margery est née en 1094 et décéde en 1966. Elle est d'une famille d'écrivains puisque ses parents écrivaient des romans populaires et son père a édité une revue qui publiait des romans de gare.

Margery a toujours voulu écrire même si elle a fait des études devant la mener au théatre.

J'ai ainsi appris qu'elle était très connue, autant qu'Agatha Christie et Dorothy L.Sayers. Elle avait notamment créé le personnage d'Albert Campion que j'ai retrouvé dans Cercueils et Cie.

Bref, en lisant ceci je suis presque tombée de ma chaise car je ne la connaissais pas du tout. Il faut dire qu'apparemment elle a été beaucoup moins traduite que ses consoeurs.

 

L'histoire :

Une lettre anonyme est envoyé au Docteur Smith, consciencieux médecin âgé d'une cinquantaine d'année, lettre lui reprochant d'avoir fermé les yeux sur l'assassinat de l'un de ses patients.

Cette missive déclenche une quasi crise d'angoisse chez ce praticien qui finit par aller s"épancher auprès de la police, plus particulièrement auprès de l'inspecteur Charlie Luke.

Le patient en cause serait Ruth Palinode.

La famille Palinode a connu la prospérité avant de faire des placements hasardeux et la magnifique bâtisse qui appartenait à la famille est désormais la propriété de Rose Roper, comédienne célèbre désormais à la retraite.

Elle a transformée la bâtisse en une sorte de pension de famille dans laquelle est hébergée, notamment, la famille Palinode, moyennant un loyer en proportion de leurs moyens limités.

Le quartier est également fort pittoresque mais parfois aussi quelque peu inquiétant. Meurtre, trafics divers...

Albert Campion est sollicité pour mener une enquête de l'intérieur en étant accueillie par Miss Roper qui le présente comme étant son neveu.

 

Mon avis :

L'écriture de ce roman m'a assez séduite, je la trouve, comment dire morcelée, disparate, presque trop contemporaine.

Les descriptions physiques et vestimentaires des différents protagonistes  sont franchement remarquables.

Les personnages sont étranges, par contre, eux sont désuets à la différence de l'écriture...et je suis d'accord avec la quatrième de couverture qui parle de description d'une société en déliquescence.

Un livre étrange, que j'ai finalement apprécié mais là je vous laisse vous faire votre avis

A bientôt

 

 

 

4 décembre 2017

26/ Rachel Abbott et le piège du silence

Bonjour,

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Deuxième roman de Rachel Abbott, je ne pense pas avoir lu le premier.

Celui-ci est paru en octobre 2015 en France et l'auteur est présentée comme l'héritière de PD James en quatrième de couverture.

Cela m'est donc paru attrayant et je l'ai emprunté.

L'histoire, maintenant que j'ai lu le roman, me fait penser à ces comédies de boulevard où secrets et quiproquos permettent de passer deux heures de bon moment, enfin notez que tout dépend de la pièce car certaines se révèlent parfois être un vrai supplice.

L'histoire :

Abbie, jeune fille de 14 ans, censée passer une soirée pyjama avec des amies, est retrouvée sur la bas coté de la route de traverse menant au village, après avoir été percutée par un chauffard non identifié.

L'enquête de police et notamment l'analyse des mails de la jeune fille montrent qu'elle entretenait une correspondance avec une jeune fille de son âge, Chloé, qui s'avère n'avoir aucune existence. La piste d'un enlèvement est retenue.

Le même jour Léo se rend chez sa demi-soeur Ellie et son mari. Le couple vient en effet de rénover la demeure  familiale d'Ellis et de sa soeur. 

Le lendemain soir un repas, sorte de pendaison de crémaillère, regroupe plusieurs couples :

Gary et sa femme Penny, 

Charles et Fiona,

Patrick, meilleur ami du mari d'Ellie, et sa nouvelle conquête Mimi, pour laquelle il a quitté son épouse,

Tom, un voisin qui est un  policier en attente de poste,

et s'y ajoute Sean qui s'est chargé des travaux.

 

Plusieurs intrigues se mêlent.

- Les quiproquos amoureux des différents couples,

- les mensonges des uns et des autres sur leurs déplacements au moment de l'accident et l'enquête  pour savoir qui a enlevé chloé.

- l'histoire familiale d'Ellie et Leo,

- savoir ce qu'est devenu le père des deux jeunes femmes qui a mystérieusement disparu plusieurs années auparavant, ( là je doute de la vraisemblance dans le petit village tel qu'il est décrit) 

 

Mon avis :

L'intrigue maintient le suspens mais les personnages n'ont guère d'épaisseur . 

Ellie m'a "insupportée", j'ai eu envie de lui mettre des baffes, quelle idiote, son mari ne vaut guère mieux 

Certains protagonistes, dont Ellie, ont la psychologie d'une midinette, parfois on a l'impression d'avoir un roman style "harlequin".

Même son activité en tant qu'infirmière paraît invraisemblable, vu son immaturité, d'un autre coté elle n'a pas l'air d'être débordée au travail.

Un roman que j'ai lu sans déplaisir mais sans plus.

Rien à voir avec P D James, dont les intrigues étaient vraiment bien ficelées

A bientôt

 

 

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1 décembre 2017

25/ Jean Baptiste Bester et "Meurtre au pont du diable"

Bonjour,

 

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Je ne connaissais pas cet auteur. J'ai trouvé ce roman publié récemment ( octobre 2016) à la médiathèque et, quoique souvent je me détourne des auteurs français, le petit résumé m'a plu.

J'ai lu sur le net que Jean Baptiste Bester avait été assistant réalisateur.

L'histoire :

Un joggeur a trouvé le corps d'une femme qui semblait avoir fait une chute d'un pont sur la Durance.

La victime était rapidement identifiée comme étant le docteur Agnès Ladoucette, praticien estimé de la ville de Briançon, où elle s'était installée vingt ans auparavant après avoir quitté Paris.

Elle n'avait aucune famille à l'exception d'un cousin mais  beaucoup d'amis, dont le commissaire Chancel en charge de l'enquête.

La piste d'un crime est privilégiée. On pense dans un premier temps  à un acte crapuleux commis par un drogué mais le  cousin de la victime, sur le point de confier au commissaire Chancel un secret de famille,  se fait tuer par un snipper lors de l'entrevue. Dés lors le crime effectivement commis par un drogué rapidement identifié change de dimension. Il apparaît que l'auteur s'est fait payer pour agresser le médecin.

Le commissaire Chancel se voit imposer la présence de la journaliste Claire Ambrosini pour laquelle la résolution du crime dont a été victime Agnès se révèle importante. 

Plusieurs rebondissements aboutissent à la résolution de l'affaire.

 

Le roman débute bien et se révèle rapidement prenant. Ca m'a changée, vu le post précédent...

Le style est clair, précis, l'histoire pas trop mal, les personnages manquent peut être un peu d'épaisseur..j'ai bien aimé et je n'ai pas lâché le livre, que j'ai lu rapidement.

Bref, même si ce n'est pas le roman policier du siècle, on passe un moment agréable à le lire.

A bientôt

28 novembre 2017

24/ Patricia Cornwell et " inhumaine"

Bonjour,

 

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Livre pris à la médiathèque car je n'achète plus les romans de Patricia Cornwell depuis un bon moment.

J'avais lu que ses derniers romans étaient meilleurs.

L'histoire :

Appelée sur une scène de crime, Kay Scarpetta découvre le corps d'une jeune femme qui serait la fille d'une célèbre productrice de Hollywood.

Kay Scarpetta souffre toujours de l'une de ses jambes, blessure qui lui a été faite par Carrie Grethen à l'aide d'un harpon alors que Kay effectuait une plongée sous marine en recherche de preuves 

Alors qu'elle analyse les lieux du nouveau crime, Kay reçoit un appel provenant de la ligne d'urgence de sa nièce Lucy. Elle visionne sur son téléphone un montage vidéo montrant  des scènes de la vie de Lucy alors que cette dernière était interne au centre de formation du FBI. On y voit notamment Carrie Grethen.

Inquiète pour Lucy, Kay abandonne la scène de crime pour se rendre au domicile de Lucy.

Marino laisse le soin à son équipe de sécuriser les lieux et le corps de la victime est envoyé à la morgue.

L'immense propriété de lucy est investie par le FBI dirigée par une ex-petite amie de Carrie Grethen, mariée désormais à un juge fédéral.

 

Je vous livre mon avis au fil de ma lecture...

bilan à la page 90/ 491 :

En commençant ma lecture et j'en suis à la page 90, je n'ai pas le sentiment que Patricia Cornwell s'est améliorée... mais il reste 400 pages.

En tout cas arrivée là, j'ai surtout l'impression que l'auteur tire à la ligne et que l'intrigue, jusque là, pourrait se limiter à trois lignes, bon j'exagère, disons 10 pages. Je suis déjà épuisée par ma lecture!

D'un autre coté, je suis presqu'admirative par son talent de délayage ( suis pas sûre que cela soit bien français, mais en tout cas cela dit bien ce que ça veut dire)

Je me demande si j'irais jusqu'au bout...

deuxième étape, j'en suis à la page 235:

J'ai un peu avancée dans l'histoire. On apprend que cette descente policière est liée à la recherche du casque que portait Kay Scarpetta lors de son agression. Ce casque était muni d'une caméra et le film a été envoyé ... sur le cloud à une adresse connue de Lucy.

Kay a fait appel à une avocate pour les défendre. Je précise que Kay, Marino, Lucy, Janet et leur fils adoptif se trouvent toujours sur les lieux.

Géographiquement pendant 150 pages on fait du surplace.

Maintenant on évoque beaucoup les états d'âme de Kay, le passé ... j'en suis à me demander si l'auteur ne fait pas des copié collé de paragraphe de précédents romans car j'ai le sentiment de tourner en rond depuis plusieurs romans.

Je me demande aussi si je vais réussir à aller jusqu'au bout..

Je continue quand même.

Troisième étape :

Kay finit par s'occuper de Chanel Gilbert, la victime de crime car Benton et le FBI semblent s'y intéresser.

Je dis victime de crime car le scan montre qu'il ne s'agit pas d'un accident.

De retour à la maison de Chanel Gilbert, l'équipe chargée de sécuriser les lieux semble avoir disparue. Un peu d'animation dans le roman, cela fait du bien. 

J'oubliais de préciser que sur la route du retour, un bruit curieux émane de l'arrière du fourgon. Assez curieusement Marino et Kay ne s'arrêtent pas pour vérifier. Finalement après avoir recherché l'équipe laissée sur place, Kay monte à l'arrière de son fourgon pour trouver ce qui faisait du bruit, rien d'anormal à première vue mais elle découvre une flèche en cuivre portant des traces de peau et de chair en décomposition.

Qui cherche à la piéger...

A ce stade mon moral remonte mais j'en suis à la page 305.

Je n'irai pas plus loin dans mon analyse de l'histoire.

 

mon avis :

long, très long, un indice toutes les cinquante pages peut être...

du verbiage, beaucoup de verbiage,

du laisser aller dans l'enquête, bref pas terrible. 

Le pire est que j'imagine qu'une suite va intervenir, la même logorrhée, je ne sais pas si je tiendrais le coup!!

A  bientôt

 

 

25 novembre 2017

23/ Arnaldur Indridason et " le duel"

Bonjour,

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Le titre se réfère, on ne l'imagine pas de prime abord,  au combat entre Bobby Fischer et Boris Spassky  en Islande en 1972.

D'un autre coté la couverture montre des échecs...

La toile de fond de cette intrigue est donc cette extraordinaire engouement en Islande pour ce qui est décrit comme le match du siècle entre l'Union soviétique et les Etats unis.

On y décrit les deux belligérants, Fischer qui refuse de venir, multiplie les exigences et séduit les islandais mais aussi Spassky décrit comme un parfait gentleman.

Coups bas, espions sur place, je n'imaginais pas tout cela.

Il faut dire que c'était important pour l'URSS de préserver sa suprématie dans le domaine des échecs et les USA voulaient détroner l'URSS. La suite d'ailleurs montrera que Boris Spassky a été mise à l'écart pour avoir perdu son titre.

Tout le monde en Islande veut les approcher. J'ai adoré cet aspect du roman qui permet de découvrir un épisode de l'histoire que personnellement je ne connaissais pas.

Le roman relate également l'épidémie de tuberculose qui a sévit en Islande et causé une importante mortalité.

L'histoire :

Un adolescent  de 17 ans, Ragnar, est découvert assassiné à la fin de la séance de 17 h dans un petit cinéma de quartier.

Peu de spectateurs en cet après midi et personne n'a vu que cet habitué était victime de coups de couteau.

Ragnar était un jeune homme assez simple dont le plaisir consistait à enregistrer les sons avec le magnétophone qu'on lui avait offert. Il adorait aller dans les différents cinémas de la ville et depuis quelque temps il enregistrait la bande sonore des films.

Son magnétophone ayant disparu, on soupçonne que l'auteur des faits a imaginé avoir été enregistré à son insu.

La commissaire Marion Briem est chargée de cette enquête et elle n'exclut pas la possibilité que les auteurs du crime puissent être des étrangers.

Ceux qui suivent les enquêtes d'Erlendur se souviendront que Marion Briem a été le mentor de l'inspecteur.

Marion traverse une période difficile de sa vie qui lui font se souvenir de ses jeunes années alors qu'elle n'était qu'une enfant naturelle ignorée de son père biologique. Atteinte de tuberculose, elle est soignée au Danemark aux frais de sa grand mère paternelle sous la stricte condition de ne jamais évoquer sa filiation réelle. 

L'intrigue policière, voire d'espionnage, s'entreméle au passé de Marion, à l'ambiance tendue qui règne à Reykjavik du fait du duel en cours et à la solitude de l'héroîne. On y découvre aussi l'horreur des traitements alors en vigueur.

La mort rode dans ce roman, lors de l'enquête policière, mais aussi au sanatorium où se trouvait Marion. L'amitié et l'amour s'y retrouvaient aussi.

Pour moi c'est un grand roman.

On y retrouve des personnages qui vous touchent et qui ont de l'épaisseur, un contexte historique passionnant, une interrogation sur le sens de la vie.

je n'ai pas lâché le roman, j'ai adoré.

Pour la petite histoire Bobby Fischer a fini son existence à Reykjavik et Boris Spassky a épousé une française d'origine russe avant de retourner en Russie assez récemment. Mais je vous laisse vous documenter, comme je l'ai fait,  car le roman avait aiguisé ma curiosité.

Il est temps de faire un petit tour à ma médiathéque car je n'ai plus rien à lire!!

A bientôt

22 novembre 2017

22/ Keigo higashino et " l"Equation de plein été"

Bonjour,

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Encore un roman d'un auteur japonais, c'est vrai que j'y ai pris goût.

L'histoire :

Kyohei Esaki, âgé de 10 ans, ne peut accompagner ses parents en déplacement. Sa grand mère étant décédée, il se trouve être confié à son oncle et sa tante qui gèrent un hôtel/auberge au bord de la mer à Hari-Plage. 

Dans le train qui l'y amène, il rencontre le professeur Yukawa qui se rend au même endroit pour y effectuer des recherches dans le cadre d'un programme d'exploitation des fonds marins.

Le professeur décide de loger dans l'auberge familiale au lieu d'occuper la chambre qui lui avait été réservée.

L'auberge vivote et seul un autre client y réside.

Ce dernier est retrouvé mort sur les rochers, laissant penser qu'il a fait une chute due à son ivresse. Le dossier est sur le point d'être classé mais la victime est Masatugu Tsukahara, policier réputé, désormais à la retraite et sa mort ne passe pas inaperçue, notamment des autorités de police de Tokyo.

Une autopsie est ordonnée qui révèle une mort due au monoxyde de carbone.

Le professeur Yukawa se prend d'amitié pour Kyohei. Par ailleurs sa culture scientifique et ses capacités de déduction ont souvent été sollicitées par la police par le passé et cette mort ne cesse de l'intriguer.

A Tokyo, un policier haut gradé, qui a eu le défunt pour mentor, recherche les raisons de la présence de la victime à Hari-plage, ce qui l'améne à une affaire classée qui tracassait Masatsugu Tsukahara malgré les aveux et la condamnation de Semba.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman, un peu lent mais qui nous plonge dans un monde si différent, dans lequel les personnages sont délicieusement courtois et calmes ( cela m'empêche pas les crimes) et où la vie paraît paisible.

On s'incline, on s'excuse, on évite que l'autre ne perde la face... 

Je ne suis jamais allée au Japon et je me demandais si cela correspondait à la réalité  ou si l'auteur enjolivait les choses.

Si cela correspond à la réalité, je plains les japonais vivant ou venant en France, le choc doit être rude...

Le roman est bien mené et nous réserve de belles surprises, je ne l'ai pas lâché avant la fin....

A bientôt

 

 

 

18 novembre 2017

21/ Asa Larsson et " en sacrifice à Moloch"

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Bonjour,

Alors là c'est un bon roman policier...

J'ai déjà lu des romans de Asa Larsson, notamment des intrigues de sa série Rebecka Martinsson et la lecture de ce livre me donne furieusement envie de les relire.

J'avoue aimer lire et relire mes romans préférés. Je ne sais pas si pour vous qui passez ici, vous faites de même, mais moi j'adore, c'est comme remettre une vieille paire de pantoufle, on se sent bien, on prend le temps de relire en ayant moins l'envie de savoir la fin, on savoure les mots et les phrases et on repère les petits cailloux laissés ici et là par l'auteur.

A ce sujet j'ai lu que Asa Larsson est une avocate fiscaliste ayant vécu à Kiruna, dans le nord de la Suède, en Laponie suédoise ( là j'avoue tout, je reporte ce qui est indiqué sur la quatrième de couverture, je suis nulle en géographie). Elle est donc proche de son héroïne.

L'histoire débute avec un ours dangereux qu'il faut tuer afin de préserver la population. D'ailleurs c'est intéressant de découvrir que tuer un ours est sévèrement encadré tout d'abord et qu'ensuite la chasse ici faite par un spécialiste est extrêmement dangereuse, fin de ce petit aparté.

 

L'ours est tué, on retrouve dans son estomac, outre le chien qu'il avait tué la veille, des os humains.

Ailleurs, quelque mois plus tard, une femme, Soll-Brit est découverte assassinée dans son lit. 

L'autopsie montre qu'elle portait la trace de nombreuses blessures qui s'avérent avoir été faite à l'aide d'une fourche.

Elle élevait son petit fils Marcus, âgé de sept ans depuis la mort accidentelle de son fils, tué par un chauffard.

Marcus est retrouvé caché dans une cabane.

Rebecka Martinsson découvre que la victime était la fille de celui qui avait été dévoré par l'ours quelques mois auparavant. On pensait qu'il s'était perdu dans la forêt avant d'y trouver la mort et de servir de repas à lours abattu.

 

On apprend également que la grand mère paternelle de Sol-Britt, Elina Petterson, institutrice nouvellement recrutée à Kiruna  a été assassinée et ce en 1914.

Rebecka Martisson se voit déchargée de l'instruction du dossier en raison de sa proximité avec certaines parties impliquée dans l'affaire.

Le roman se divise entre des chapitres consacrés à l'enquête officielle sur le meurtre de Sol-Brit, à l'histoire de Elina au début du siècle et à l'enquête officieuse de Rebecka sur les différents décès survenus dans la famille de Sol-Brit. Marcus fait l'objet d'une tentative d'assassinat.

 

J'aime l'histoire, son écriture, ses personnages qui ne sont pas mièvres et ont de l'épaisseur, le dépaysement que procure l'intrigue dans la nord de la Suède, cela donne des envies de neige, de grand froid...

J'ai beaucoup apprécié aussi la vie d'Elina  et l'existence difficile que menaient les suedois dans cette ville isolée du nord du pays.

Bon j'arrête là, vous l'avez compris, j'ai adoré, seul bémol à mon avis, la découverte de l'assassin m'est apparue peu vraisemblable au regard du déroulement de l'intrigue, difficile d'en dire plus mais justement j'avais écarté l'auteur de mes suspects hi hi , bon j'avais tort mais ce n'est pas cohérent.

Un roman à recommander!! 

 

Ma fille m'a offert le " samedi "de Nicci French, il faut donc que je présente non seulement le samedi mais les jours précédents... et pour ne pas écrire de bêtises, il faut que je relise ces romans.

A bientôt.

 

 

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