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fan de romans policiers
26 novembre 2019

46 année 3/ Dario Correnti et " La nostalgie du sang"

Bonjour,

Ma chronique du jour est consacrée à Dario Correnti et «  La nostalgie du sang »

index

 

L’auteur :

 

… ou plutôt les auteurs car ce pseudo dissimule deux écrivains. Je ne peux vous en dire plus car leur identité est là aussi un mystère.

 

 

L’histoire :

 

Un journaliste aux affaires criminelles réputé mais au bord d’une retraite forcée, Marco Besana, se voit confier un reportage sur un meurtre particulièrement horrible : une jeune femme est assassinée et les enquêteurs suivent la piste satanique.

Une stagiaire journaliste dont le stage médiocre est sur le point de prendre fin, Ilaria Piatti, contacte Besana afin de l’informer que le meurtre a l’air de ressembler à un autre beaucoup plus ancien. Elle lui demande, avant de se faire raccrocher au nez si on a retrouvé sur les lieux des épingles et si la victime a de la terre dans la bouche.

Il faut dire que cette jeune stagiaire n’est guère appréciée : maladroite, mal fagotée, les quolibets pleuvent sur elle dés qu’elle a le dos tourné.

Découvrant pas son ex-beau frère Giorgio qui est policier, que des épingles étaient sur les lieux de la mort de la victime , Besana fait appel à Ilaria et tous deux se mettent à enquêter.

Il pourrait s’agir d’un imitateur du premier tueur en série italien, Vincenzo Verzeni, qui a sévi dans la région au milieu du 19 ème siècle et qui a été étudié par Lambroso le célébré criminaliste. Il se trouve qu’Ilaria a fait de Lambroso et Verzeni le sujet d’un travail universitaire.

D’autres meurtres ont lieux mais tous semblent avoir un point commun : les victimes seraient de mauvaises mères. 

Je ne veux pas vous en dire plus pour ne pas dévoiler une intrigue qui ne manque pas d’intérêt.

 

Mon avis :

 

Un duo d’enquêteurs assez étrange.

Il y a Besama est un journaliste passionné, qui a souvent fait de mauvais choix, notamment en ayant une liaison avec une stagiaire opportuniste, liaison qui a provoqué la faillite de son mariage. Il a toujours privilégié sa profession au détriment de sa famille, négligeant ainsi son fils.

Désormais il vit seul dans un appartement miteux et se néglige.

La retraite lui fait peur.

Ilaria est une jeune fille marginalisée, ayant peu de contacts humains car elle n’est pas jolie et élégante comme les autres étudiantes en journalisme et elle se fait ridiculiser et moquer par les autres. Elle a également un passé douloureux sur lequel je ne vais pas m’étendre afin de laisser le plaisir de la lecture.

Besama se méfie car il ne veut pas que l’on puisse imaginer qu’il se «  fait » toutes les stagiaires puisque ses soucis conjugaux ont justement pour origine ses relations avec Lizzie, une autre apprentie journaliste, qui s’est servie de lui pour entrer dans la carrière.

Basama et Ilaria ont un rapport presque « père/fille » ou encore « mentor/apprentie ». 

« Apprentie », d’autant que Besama détecte chez Ilaria des capacités hors normes et veut lui donner toutes les ficelles du métier.

L’écriture est agréable et le suspens prenant.

Nos deux enquêteurs ne lâchent rien et finissent pas découvrir l’auteur des faits mais il reste à trouver des preuves déterminantes, d’autant que l’ADN est contre eux !!!

J’ai adoré ce roman qui est d’une grande qualité.

C’est un excellent moment de lecture et moi aussi je n’ai rien lâché.

J’espère juste que ce duo d’écrivains va vite nous sortir une autre intrigue avec les mêmes enquêteurs.

A bientôt

 

 

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