Bonjour,

Ma chronique du jour est consacrée à Ian Caldwell et son roman «  Le cinquième évangile ».

Je crois que le roman date de 2016.

L’auteur :

Ian Caldwell est un auteur américain né en 1976.

Je crois avoir lu «  La règle de 4 » écrit avec son ami d’enfance Dustin Thomason en 2004.

L’histoire :

Le roman se place en 2004 à la fin du règne pontifical de Jean Paul II.

Deux frères ont toujours vécu au sein du Vatican où leur père, le père Andreou était un prêtre catholique d’orient, passionné par le Saint Suaire.

Il n’a pas survécu à l’expertise ayant déclaré que le Saint Suaire était un faux datant du moyen âge. Plongé dans une sérieuse dépression il est décédé cinq semaines plus tard laissant deux fils âgés de 16 et 13 ans.

La mère de Alex et Simon étant déjà décédée, les deux ados sont placés sous la surveillance de leur oncle Lucio, un important dignitaire du Vatican qui les laissent un peu livrés à eux même. En réalité c’est Simonqui prend soin de son jeune frère.

Les années passent...L’oncle est désormais le cardinal Lucio Ciferri.

Alex et Simon Andreou sont devenus prêtres à leur tour. Simon devenant un prêtre catholique romain et Alex restant chrétien d’orient.

Alex vit seul avec son fils Pierre depuis le départ de son épouse, Mona. Il donne des cours au séminaire et mène une vie tranquille avec son fils.

Une exposition se prépare au sein du Vatican. Celui qui organise cette expo est Ugolino Nogara. Ce dernier est également un passionné du Saint Suaire et est persuadé de son authenticité. Il demande l’aide d’Alex pour l’aider à traduire un livre qu’il a retrouvé au fin fond de la bibliothèque secrète du pape. Il s’agit du Diatessaron, le cinquième évangile. Ce livre, bien antérieur à la datation du Suaire, décrit une toile dans laquelle le Christ a été enseveli. Ugo compare les différents évangiles avec l’aide d’Alex.

Il pense que la datation a pris en considération de subtils ravaudages effectués au moyen âge.

Mais Ugolino Nogara est assassiné et meurt dans les bras de Simon dans les jardins de Castel Gandolfo. Alex arrive sur place appelé par son frère.

Simon est poursuivi pour meurtre selon le droit canon et se refuse à parler alors qu’il risque d’ête chassé de la prêtrise.

L’appartement d’Alex est également visité.

Il semble que Simon ait œuvré dans l’ombre au rapprochement entre l’église catholique et l’église orthodoxe selon les ordres du pape mais à l’encontre du très craint Cardinal Doia.

Selon Ugolino, si l’on n’a aucune trace du Saint Suaire avant le moyen âge, c’est qu’il était détenu par les orthodoxes de Constantinople. Il leur aurait été dérobé lors du sac de Constantinople.

Mon avis :

Je me rends compte qu'il y a deux sortes de romans policiers que je suis amenés à lire.

Une intrigue policière sympa mais finalement facile à lire.

et des romans plus ardus, plus denses, plus ambitieux aussi.

Celui-ci fait incontestablement parti de la seconde catégorie.

J’ai été scotchée par ce roman. Il faut admettre qu’il est assez long mais il est surtout d’une grande densité et nous fait perdre tout repère.

Plusieurs choses s’entre-mélent : la vie au Vatican, l’intrigue liée à la mort d’Ugolino, les relations entre Simon et Alex, le parcours d’Alex…

Il y a aussi la partie historique du roman.

Il faut savoir que Constantinople était une ville d’une grande puissance et d’une grande richesse.

Les croisés avaient le plus grand mal à payer leurs frais d’embarquement à Venise.

Lors de la 4 ème croisade les croisés se sont emparés de la ville le 12 avril 1204 et l’ont mise à sac, les biens de valeur étant partagés entre les croisés et les vénitiens.

Je me souvenais vaguement du sac de Constantinople mais n’imaginais pas un tel carnage !

En 2004 Jean Paul II a demandé pardon et celui-ci a été accepté par Bartholomée Ier qui a parlé de réconciliation des églises.

Revenons au roman. L’auteur indique qu’il a mis dix ans à l’écrire .

Je suis impressionnée par la qualité de ce livre.

A bientôt

Bonjour,

La chronique de ce jour est consacrée à Elisabeth George et «  La Punition qu’elle mérite »

J’ai craqué et acheté le dernier Elisabeth George car je ne peux attendre la parution en format poche.

C’est un auteur pour lequel j’ai énormément de respect car ses romans ne sont jamais bâclés et ils sont toujours bien construits et élaborés. J’avais acheté d’ailleurs son livre sur la façon dont elle rédige ses livres, très instructif !!

On sent qu’il y a un gros travail derrière chaque publication.

Ce livre est le 20 ème roman mettant en scène l’inspecteur Lynley et Barbara Havers. Je ne pouvais vraiment pas attendre, je me répète !

L’histoire :

Barbara Havers a toujours des difficultés à obéir aux ordres et a bien failli être virée de la police suite à ses incartades passées. Elle est donc, en quelque sorte sous liberté surveillée.

Nouveauté, elle suit à contrecœur un cours de claquettes avec Dorothea, la ravissante secrétaire de Hillier, le chef de la police.

Elle a perdu 6 kgs, cela fait envie !!

Ian Druitt, jeune diacre de Ludlow, se suicide pendant sa garde à vue. Il venait d’être arrêté par un ilôtier pour une présomption de pédophilie et avait été laissé seul pendant que l’ilôtier s’occupait de beuveries d’étudiants.

Son père Clive Druitt, qui dirige une importante brasserie locale, ne croit pas une seule seconde à la culpabilité de son fils et fait appel à son député local, lequel répercute au directeur de Scotland Yard, Hillier.

Le père de la victime veut que toute la lumière soit faite sur les conditions du décès de son fils. Il ne croit pas à la pédophilie dont on a accusé son fils mais, de plus, il doute fort du suicide en raison de la foi qui animait le jeune homme. Ce dernier étant mort ne peut plus se défendre et laver son honneur.

Ce dernier décide d’envoyer sur les lieux Isabelle Ardery assistée de Barbara Havers. L’idée est de pousser Barbara à la faute afin de s’en débarrasser.

Cette première enquête se déroule fort mal. Isabelle, qui a des soucis familiaux, s’adonne à la boisson. Elle estime que leur rôle est juste de vérifier si l’enquête s’est déroulée normalement. Toutefois Barbara déterre des anomalies. Tout d’abord la dénonciation anonyme du diacre à l’origine de son arrestation est intervenue, non pas peu de temps avant cette dernière, mais 19 jours auparavant. Elle découvre que la caméra de surveillance du téléphone utilisé par le dénonciateur avait été bougée plusieurs jours avant laissant supposer une préméditation. Barbara songe à un coup monté.

Isabelle veut toutefois que le rapport final soit expurgé de toutes ces anomalies mais Barbara est rétive à cette idée et en parle à Linley.

Finalement elle expurge son rapport mais Linley l’envoie à Clive Druitt ainsi qu’au député.

On imagine assez l’ambiance. Le père envisage une procédure contre les services de police et Hillier envoie cette fois Linley et Barbara, d’autant qu’il a pu constater l’alcoolisme d’Isabelle.

Linley et Isabelle mènent l’enquête, une enquête comme on l’aime.

Mon avis :

Le roman est riche en personnages et en histoires dans l'histoire.

Assez rapidement on sait qu’il s’agit d’un meurtre et quel peut en être l’auteur.

L’essentiel n’est pas là car on veut comprendre le pourquoi et le comment et surtout que faire pour le prouver !

On trouve plusieurs familles impliquées à des degrés divers.

On suit, dès le début du roman, l’histoire de Missa dont la grand-mère Rabiah lui conseille de prendre un peu de plaisir pour la soirée de fin de trimestre après de nombreuses soirées passées à étudier. Missa part donc avec son amie Dena, dite Ding.

On retrouve ensuite Missa qui a arrêté ses études pour rejoindre Justin. Ce dernier, habile de ses mains à des projets de création d’entreprise. Le couple travaille dans un village de loisir mais souhaite rapidement se marier. Tout cela ne plaît pas beaucoup à Jasmina la mère de Missa. Jasmina est pédiatre et sa famille indienne l’a rejetée après qu’elle ait annoncé être enceinte de Tim un anglais. Le couple s’est marié, Tim est pharmacien mais surtout s’adonne à diverses addictions. Ils ont également perdu un de leurs trois enfants.

La mère est présentée, à mon avis, de façon un peu caricaturale. Certes, elle n'est pas très adroite dans ses relations avec ses filles mais elle souhaite le meilleur pour elles et se remet difficilement de la mort de l'un de ses enfants.

Puis on trouve la famille de Finn dont le père Trévor possède une salle de remise en forme dont il devrait lui-même faire usage, et dont la mère est l’adjoint au chef de la police locale. Finn est un rebelle avec la moitié du crâne rasé et tatoué. Il est également le coloc de Ding et Brutus.

Je ne veux pas révéler l’intrigue et peut être en ai-je trop dit déjà.

La famille, ses secrets sont au coeur de ce roman mais aussi la culpabilité, le manque de confiance.

Les mères de Missa et de Finn manquent de confiance en leurs enfants et c’est aussi la nœud de cette intrigue, de ces intrigues.

Beaucoup d’alcool, de drogue, d’addiction aux médicaments dans ce roman. Les mères n’ont pas franchement le beau rôle. Les pères non plus finalement : ils sont mous, peu courageux même s'ils se révèlent à la fin.

Comme vous l'avez compris il y a deux temps :

- l'enquête Isabelle/Barbara,

- puis la véritable enquête policière avec Linley/Barbara.

Le roman a une certaine lenteur, c'est normal c'est une enquête délicate dans laquelle tout le monde a qqchose à cacher et puis ce n'est pas un thriller...

J'ai émis des  critiques mais j’ai beaucoup, vraiment beaucoup aimé ce roman qui est déjà sorti depuis plusieurs mois. C’est une lecture à ne pas manquer.

C’est vrai que je suis une fan d’Elisabeth George même si certains de ces romans m’ont plu plus que d’autres. Il faut dire que cet auteur ne peut pas laisser indifférent de par les thèmes qu’elle traite. Je n’avais pas trop apprécié celui dans lequel Barbara part en Italie, j’avais trouvé ce roman peu crédible mais bon, on ne peut pas toujours être au top de sa forme, même Elisabeth George.

Ici j’ai adoré ce roman qui retourne un peu aux fondamentaux et je vous le conseille vraiment.

A bientôt

Bonjour

Ma chronique du jour est consacrée à ma nouvelle lecture :

Thomas Cook et «  La preuve de sang »

L’auteur :

Il m'était totalement inconnu et pourtant Thomas Cook  a écrit de nombreux livres.

C’est un livre pris parmi d’autres à la BM, qui s’est révélé une bonne surprise .

Thomas H Cook est né en 1947 en Alabama.

Il a été professeur d'anglais et d'histoire ainsi que secrétaire de rédaction du magazine américain "Atlanta" avant de se consacrer entièrement à l'écriture.

Ses romans, réputés pour leur finesse psychologique, privilégient les thèmes des secrets de famille, de la culpabilité et de la rédemption,  ceci est tiré de Wikipedia, bien entendu, car j’ignorais tout de cet auteur, pourtant traduit en français depuis 1980 !!

Ce roman a, quant à lui, été traduit en français en 2006.

L’histoire :

Jackson Kinley est un auteur de romans se basant sur des meurtres en série et il a une réelle notoriété dans le milieu de l'écriture.

Il est originaire d’un coin perdu où il était élevé par sa grand-mère suite au décès de ses parents dans un accident.

Il aurait pu rester dans sa campagne profonde si l’on n’avait détecté à l’école qu’il avait un QI exceptionnel lui permettant de faire des études dans un établissement privé du secteur où la première personne qu’il rencontre est un rouquin nommé Ray Kindall.

La période que traverse Jack Kinley est difficile car, deux mois auparavant, il a perdu sa grand-mère.

A l’occasion du décès de celle-ci, il revoit Ray avec lequel il n’a d’ailleurs jamais perdu le contact. Ce dernier semble vouloir lui dire quelque chose. Le fait que Ray ait été assez différent de d’habitude ne lui apparaît que lorsque Sérena, la fille de Ray lui téléphone pour lui apprendre la mort brutale de son père. Ray était shérif puis avait renoncé à cette activité, il travaillait désormais pour le bureau du procureur.

Séréna trouve que le comportement de son père avait changé ces derniers temps et a constaté que son bureau avait été visité, des dossiers ayant disparus.

Kinley loge chez Ray à la demande de Selena, qui souhaite savoir ce qui tracassait son père.

L’ex-femme de Ray avoue à Kinley que c’est elle qui a emporté les dossiers afin que sa fille ignore que Ray avait une liaison avec Dora Overton.

Kinley découvre que Ray, à la demande de Dora, étudiait le dossier de son père, Charles Overton, condamné peu après sa naissance à la chaise électrique pour le meurtre d’une jeune fille de 16 ans commis en 1954.

La victime, Ellie Dinker, n’était pas la jeune fille innocence que l’on imagine.

Le meurtre est ancien et de nombreuses personnes sont mortes ou séniles.

La mère de Ellie a été internée trois ans avant la reprise de l’enquête par Ray et est désormais décédée. Avant son internement, elle venait régulièrement consulter les minutes du dossier, en réalité une seule page, celle de sa déposition. Kinley constate que lors du procès elle n’avait jamais reconnu la robe retrouvée par les policiers, étant précisé que le corps d’Ellie n’avait jamais été retrouvé.

Ray puis Kinley doutent de la culpabilité de Charles Overton.

Les minutes du procès de Charles sont modestes, toutefois Séréna indique à Kinley qu’elle a pu constater, lors d’une visite, que le bureau de son père était envahi par des documents officiels. Cela pousse Kinley a rechercher aux archives ce que son ami avait étudié

Il s’agit de procès portant sur plusieurs choses dont l’exercice illégal de la médecine par une femme. Dans un premier temps, Kinley ne comprend pas ce que ces pièces peuvent apporter…

La grande question que se posait Ray était de savoir si connaître la vérité est important qu’elle que soit cette vérité.

Mon avis :

On est tout de suite dans le coeur du roman avec la mort de Ray qui fait suite à celle de la grand-mère du héros.

Kinley reprend l’enquête de Jack avec la minutie qu’il met dans l’écriture de ses romans inspirés de meurtriers en série bien réels. Il reprend la même méthode en se plongeant dans les actes de procédure et en entendant à nouveau les témoins.

Il commence donc son enquête par les minutes du procès de Charles Overton puis on suit le héros, étape par étape, avec la grande interrogation : jusqu’où Ray était il allé dans son enquête et pourquoi n’a t il rien dit à Dora.

Certaines de ses découvertes remettent en cause la filiation de celle-ci…

J’ai beaucoup aimé l’écriture du roman même si parfois je me suis sentie un peu perdue parmi le nombre relativement important des personnages.

Comme je l’ai précisé au début de cette chronique, j’ignorais tout de cet auteur… j’ai hâte de lire ses autres romans.

A bientôt

Bonjour,

Nouvelle chronique : Jonathan Kellerman et «  Un maniaque dans la ville »

L’auteur :

Je ne vais pas en parler car le sujet a déjà été abordé dans de précédentes chroniques.

Le roman est paru en 2015 et il s’agit de 27 eme enquête d’Alex Delaware.

L’histoire :

Milo, enquêteur à la crim de Los Angeles demande à Alex de venir d’urgence sur les lieux d’un homicide.

La victime est une femme d’une petite soixantième d’années qui a été atrocement mutilée, ses intestin étant sortis de son abdomen et des serviettes de toilettes ont été soigneusement placées tout autour d’elle. Une boite à pizza contient une feuille de papier avec un «  ? »

Il s’agit donc dans un premier temps de faire une enquête de voisinage et d’interroger ses proches.

Elle a été découverte par son propriétaire venu effectuer de la plomberie à la demande de sa locataire.

Il précise aux enquêteurs que Vita Berlin était une personne désagréable menaçant son entourage de procès à la moindre occasion.

Elle ne laisse aucun regret tant à son propriétaire, qu’à ses voisins, ses anciens collègues de travail qu’elle avait accusés de harcèlement et à son ex-mari.

Mais tous semblent avoir un alibi pour la nuit du meurtre.

Milo doute avoir affaire à un meurtrier en série jusqu’au second meurtre : un homme tué de façon similaire dans le parc d’une ancienne colonie de vacances, le sol protégé non de serviettes mais d’une bâche bleue. La victime a été découverte par un agent lors d’une ronde de routine dans le parc normalement fermé et dont la grille démantibulée permettait à tous de passer.

La victime est Colin Quinn, un homme de 56 ans habitant à proximité. Sous le corps un papier avec un « ? ».

Des poils semblent indiquer que Colin devait promener un chien.

L’épouse de la victime ne comprend pas que son mari ait pu être assassiné car c’était quelqu’un de gentil. Il travaillait en tant qu’expert comptable et avait un seul client, une chaine de magasins. Louie était un chien labrador venu d’un refuge que son mari adorait et que des amies de l’épouse décrivent comme étant totalement idiot. Le couple était marié depuis 26 ans et avait deux filles.

Aucun point commun entre les deux victimes mais il semble qu’un individu en manteau épais malgré le temps doux les avait surveillés peu de temps avant de les agresser.

Alex se rend compte que Colin a travaillé dans un hôpital psychiatrique où lui même a été stagiaire de nombreuses années auparavant. Il semble que la victime n’ait pas dit la vérité à son épouse sur les raisons pour lesquelles il a quitté ce travail. Alex se demande si les raisons de cet assassinat ne se trouvent pas dans le passé de Colin et de l’assassin.

Puis Milo est appelé sur les lieux d’un double meurtre.

Le première victime est un homme d’une quarantaine d’années tué de plusieurs coups de couteau.

Dans la maison se trouve la seconde victime : Glenda, une femme éviscérée comme Vita et Colin. Et le même message est retrouvé…Il est manifeste que la personne visée était Glenda.

Celle-ci est médecin et a eu peu de temps auparavant une altercation avec un homme portant un manteau doublé de mouton.

Mon avis :

Jle roman démarre sur les chapeaux de roue avec un premier meurtre assez horrible et assez vite plusieurs meurtres s’enchaînent.

L’écriture de Kellerman est agréable à lire et le suspens ne faiblit pas.

Il est certain que prendre un livre mettant en scène Alex et Milo me permettait d'envisager une bonne soirée même si j'ai parfois des déceptions avec des auteurs " installés", je pense à Patricia Cornwell que je n'achète plus et maintenant j'hésite même à les emprunter à ma BM, c'est dire!!

J’ai trouvé que ce roman était un bon cru et je n’ai pas lâché mon livre hi hi !!.

Bonjour,

Ma chronique du jour porte sur le roman " Noir Corbeau" écrit par Joël Rose.

J'ai emprunté ce roman en même temps que deux livres écrits par Ian Sansom.

N'ayant pas encore eu le courage de lire le second volume de Ian Sansom, j'ai entamé la lecture de celui-ci dont le résumé me paraissait alléchant.

L'auteur :

Joël Rose est né en 1948.

Il a écrit en 1988  " Mort aux pauvres" roman dans lequel il décrit la société américaine puis il fait paraître en 1997 " A fleur de peau".

Le présent roman a été publié en France en 2007. Il rédige finalement un roman tous les dix ans.

Il a également écrit trois romans graphiques ( bande desinée longue et sérieuse ) et un scénario.

L'histoire :

Le chef de la police de NY, le vieux Hays,  est intéressé  par la disparition puis le meurtre d'une jeune femme Mary Rogers, trouvée flottant dans le fleuve.

Il avait eu l'occasion de la rencontrer chez son beau-père Anderson qui vend du tabac à la bonne société.

La victime était fort jolie et avait de nombreux soupirants dont apparemment son beau-père.

La mort de la jeune femme n'est pas élucidée mais elle hante le vieux Hays.

Ce dernier est également chargé de l'assassinat par John Colt d'un imprimeur qui s'occupait  de l'impression de ses poèmes.

John Colt est de la famille Colt, dont l'un de ses frères a inventé la célèbre arme.

Le roman fait la peinture de l'époque mêlant Edgar Allan Poe aux différents protagonistes.

Mon avis :

Je n'ai pas de chance en ce moment dans mes choix de lecture. Au début j'étais plutôt agréablement surprise car le choix de l'époque était attrayant et le meurtre de la jeune femme intéressant.

Arrivée au tiers de ma lecture et les années passant ( le roman traverse plusieurs époques) j'ai déclaré forfait. Je n'en pouvais plus, mon rhume a peut être contribué aussi à cette désaffection...

C'est long, pas grand chose se passe même si l'époque ainsi décrite est intéressante cela n'a pas suffit à me persuader de continuer ma lecture... d'ailleurs j'ai fini par m'endormir sur le roman.

Que dire, sinon c'est à vous de vous faire votre opinion...

A bientôt

Bonjour,

J'ai poursuivi ma lecture des romans de Dan Brown avec "Origine" publié en 2017 me semble-t-il.

L'histoire :

Un ancien élève de Robert Langton, Edmond Kirsch, est devenu un geek extrêmement doué et aussi un jeune milliardaire.

Il organise une présentation hors norme au musée Gugenheim de Bilbao afin de dévoiler une information étonnante sur l'origine de l'homme.

Pendant sa présentation il est assassiné par un amiral espagnol qui s'enfuit à bord d'un véhicule Uber.

Mon avis :

Je me suis carrément ennuyée à la lecture de ce roman.

On retrouve les énigmes, la ravissante jeune femme qui aide Robert Langdon et est au surplus la fiancée du prince héritier d'Espagne.

Il y a aussi l'ami milliardaire...

Le début laisse penser que ce sera pas mal mais assez rapidement le verbiage incessant des protagonistes m'a lassée, j'ai résisté les 300 premières pages et j'ai cédé à la facilité en adoptant une lecture en diagonale avec une fin...que je ne dévoilerai pas, mais que j'ai trouvé quelconque.

C'est un avis tout personnel : passez votre chemin hi hi mais libre à vous de vous laissez tenter, après tout : tous les goûts sont dans la nature

A bientôt

Bonjour,

Je suis ravie car j’ai trouvé à ma BM le volume 5 qui est «  une tâche pour l’éternité »

Je complète donc ma série consacrée à Dave Robicheaux, surnommé «  belle mèche » avec ce roman qui fait suite à «  une saison pour la peur » et «  A Morning for Flamingos » dans sa version originale qui date de 1990.

Du coup mes chroniques ne sont plus dans l'ordre de publication, cela m'agace!!

Le présent roman date de 1992.

L’histoire :

Dave Robicheaux a repris du service au sein de la police du shérif d’Ibéria dans le roman précédent et il a retrouvé son premier amour Bootsie, veuve d’un caïd de la pègre.

Il est soucieux car sa femme souffre d’un lupus difficile à stabiliser et, qui plus est, une forme grave. Il n’y a aucune traitement de cette pathologie.

La femme de Weldon Sonnier, un ami d’enfance de Dave, signale à la police locale qu’une balle a failli tuer son mari. Dave va sur place mais Weldon se montre très vague sur l’agression et les raisons possibles de celles-ci.

Alors que Dave se trouve chez lui au repos et qu’une tempête menace, le répartiteur l’appelle et lui indiquant avoir sans doute fait une bêtise. Il a envoyé un nouveau policier au domicile de Weldon Sonnier car un rôdeur était signalé. Le policier est injoignable.

Dave se rend sur les lieux pour la seconde fois et constate que la maison est dévastée mais surtout que son collègue est mort. Il est sur le point de subir le même sort mais deux policiers arrivent en renfort.

Mon avis

J'ai moins apprécié ce roman même si le bayou et les magnifiques descriptions de l'auteur sont toujours aussi prenantes.

La famille Weldon cache de lourds secrets que Dave parviendra à percer.

A bientôt

Bonjour,

La descente de Pegase » est un roman de la série consacrée à Dave Robicheaux, surnommé «  belle mèche »

Le roman a été publié en sa version originale en 2005.

Il fait suite à "L’emblème du croisé", ma fiche de lecture précédente et est paru la même année.

L’histoire :

On remonte le temps mais un temps moins lointain que dans le roman précédent puisque Dave évoque la période au cours de laquelle il buvait et était policier à la Nouvelle Orléans, à la criminelle pour être plus précise.

Il avait eu l’occasion de faire un stage à Miami.

Il y rencontre Dallas Klein, un homme qui a fait le Vietnam comme lui et qui souffre d'une addiction au jeu.

Pour cette raison, Dallas, acculé par ses dettes, participe au cambriolage d’une banque.

Alors que Dave est dans un bar à proximité, dans un état d'ivresse avancé, un casse a lieu dans la banque juste à coté et Dallas est assassiné sous ses yeux par plusieurs individus.

Dave se reprochera toujours d’avoir été dans l’incapacité d’éviter le meurtre à la fois de son ami et du caissier de la banque.

Plusieurs années passent, une vingtaine pour être plus précise.

Dave est très occupé par plusieurs affaires :

- Un homme est retrouvé presqu’à l’état de squelette en raison du travail des animaux du bayou. On ignore son identité et on l’appelle « l’homme écrevisses ».

Le légiste pense à un accident avec délit de fuite mais Dave a un doute.

- Une jeune femme est en possession de billets de 100 $ provenant d’un casse, il s’agit de Trish Klein. Pour couronner le tout, Clete, le vieil ami incontrôlable de Dave, s’amourache de Trish, ce qui inquiète fort son copain, qui se demande ce que veut Trish : venger son père, piller les casinos des auteurs supposés du meurtre de Dallas...

- En même temps une jeune fille de 18 ans, Yvonne Darbonne, est retrouvée morte près de son domicile. Le légiste conclut à un suicide … ce dont Dave doute également. Le livre intime d’Yvonne indique qu’elle était amoureuse de Tony Lujan, le fils d’un membre de la mafia locale qui partage sa chambre à l’université avec Slim Bruxal.

Dave est persuadé que les trois affaires sont liées même s’il n’a aucun élément matériel pointant en ce sens.

Dave soupçonne le père de Tony et Whitey Bruxal d’avoir été associés dans le casse dont a été victime Dallas.

Le roman est délicat à résumer car de multiples intrigues se recoupent et de plus il y a assez régulièrement des flash backs ou des digressions !!

S’y ajoutent l’empoisonnement de Tripod, le raton laveur de Dave, l’ambition dévorante du procureur, le rôle joué par un dealer local …

Tony se fait assassiner et l’arme est retrouvée chez un dealer local,  Monarch Little. Là aussi Dave a des doutes sur la culpabilité de Monach car il n’imagine pas qu’un homme aussi intelligent que lui ait laissé une arme ayant servie à tuer dans son véhicule.

Mon avis :

Là aussi on retrouve des intrigues qui s’entremêlent, des flash backs et de nombreux personnages. Ce sont des caractéristiques des oeuvres de James Lee Burke comme je l’ai déjà indiqué dans mes fiches de lecture précédentes.

S’y ajoutent une certaine nostalgie de la Louisiane de la jeunesse de Dave et aussi l’importance du passé qui joue un grand rôle dans la psychologie des personnages et est le fondement de leur vie.

Les romans sont parfois difficiles à résumer mais la lecture reste aisée.

Comme vous pouvez le comprendre au vu de mes posts concernant cet auteur, je suis une totale fan hi hi!!

A bientôt

Bonjour,

L' emblème du croisé est un roman de la série consacrée à Dave Robicheaux, surnommé «  belle mèche »

Le roman a été publié en sa version originale en 2005.

Il y a des romans intermédiaires que je ne désespère pas de lire.

L’histoire :

On remonte le temps.

Le roman débute un 4 juillet 1958. Dave Robicheaux et son demi-frère Jimmie travaillent ensemble sur des bateaux et, ce jour là, se trouvent en congés à Gavelston où ils ont choisi d’aller à la plage.

En difficulté à cause de la présence de requins, ils sont ramenés à terre par une jeune femme, Ida Durbin.

Jimmie tombe amoureux de la jeune femme mais découvre rapidement qu’elle travaille comme prostituée sous le prénom de Connie.

Jimmie lui donne ses économies ( ça devait lui payer la fac) pour qu’elle paye sa dette et lui fait enregistrer ses chansons.

Dave est furieux d’une telle bêtise et s’alcoolise. Je rappelle qu'il était alcoolique dans sa jeunesse et a fait des rechutes périodiquement.

Il reçoit le visite d’un homme qui le prend pour son frère.

Pendant ce temps Jimmie reprend les 112 $ que Lou Kale, le mac, a empoché et lui donne une raclée. Jimmie et Ida décident de partir ensemble.

Mais Ida n’est pas à la gare routière et semble avoir totalement disparu.

Les années s’écoulent…

Comme souvent il y a plusieurs intrigues dans les romans de James Lee Burke et un grand nombre de personnages... il faudra être indulgent quant à mon résumé!!

Je reprends.

En fac, Dave a connu un sale type, Troy,  dont la principale activité était de pousser les gens à bout, surtout les noirs et les pauvres blancs.

Sa famille possède certains biens et lorsque Troy Bordelon vient à Ibéria il estime plaisant de rencontrer Dave, enjolivant sans doute ses années universitaires. Un jour, l’ex femme de Troy demande à Dave d’aller le voir.

Troy se trouve hospitalisé après avoir été gravement blessé, suite à une altercation au cours de laquelle un restaurateur a pris la défense de sa serveuse que Troy harcelait selon son habitude et l'homme l'a finalement poignardé .

Troy avoue à Dave avoir conscience de  son comportement passé dont il a désormais honte et lui parle de Connie.

Il pense que Connie a été enlevée à Galveston par son oncle, qui était flic, aidé par d’autres flics et son mac. Il se culpabilise de n'avoir jamais parlé de ce meurtre après avoir découvert des taches de sang.

A sa sortie de l’hôpital, Dave est interrogé par deux policiers, Shockly et Pitt, qui lui demandent si Troy a voulu se libérer du poids de ses pêchés.

Parlons un peu de Dave :

Il est devenu veuf ( je suppose de Bootsie qui était atteinte d’une maladie incurable dans les livres lus précédemment), sa fille est partie à l’université et sa maison a été détruite dans un incendie.

Dave a vendu le magasin et le ponton à Batist, son vieil employé qu'il a connu étant enfant,  et a emménagé dans une maison en enfilade sur les rives du Teche.

( Il faut vraiment  que je me trouve les autres romans!!)

Il est préoccupé par une série de meurtres et se demande si un  tueur en série ne sévirait pas  à New Iberia. Il répertorié une trentaine de femmes tuées en dix ans dans la région de Baton Rouge, sans que les auteurs aient été arrêtés.

Il voit toujours son ami Clete Purcel, qui a le chic de semer le bazar là où il passe en raison de ses addictions diverses et de son choix de compagne, mais Clete est un fidèle ami de Dave.

Après avoir été agressé par un homme masqué, Dave finit par reprendre du service sous les ordres  d’Hélène Soileau, devenue shérif.

Il commence son enquête officielle par une femme retrouvée flottant dans le bayou. Son mari travaillait dans les services de l’environnement et était corrompu.

La victime, Fontaine Belloc, a été violée avant de mourir.

Revenons aux amours du frère de Dave :

Ida n’est pas morte, elle est mariée avec son ancien mac, Lou Kale dont elle a eu un fils. Ayant eu une liaison avec Raphael Chalon, Ida lui a fait croire que Val était de lui. Il a ainsi été élevé avec sa sœur Honoria. Le pot aux roses a été découvert lorsque Raphael Chalon a eu besoin d’un rein.

Raphael craint que le tueur en série soit de ses proches et demande à Dave d’enquêter mais  ce dernier est mis en cause dans l’assassinat d’Honoria.

Dave est arrêté alors qu’il est au lit avec une jeune femme Molly qui s’occupe de pauvres. Elle n’a pas prononcé ses vœux mais cependant tout le monde l’appelle la nonne.

Dave l’épouse pour faire taire les rumeurs...

Il découvre le tueur en série mais je ne vais pas tout vous dévoiler, gachant ainsi le plaisir de la lecture!!  

Mon avis :

Tout d'abord je voudrais remercier ceux qui passent sur ce blog, je suis surprise de constater qu'ils sont plus nombreux que je l'imaginais!!

Dabs ce roman, pour revenir à ma chronique,  on retrouve la patte de James Lee Burke avec plusieurs intrigues qui s’entremêlent, des flash backs et de nombreux personnages.

Ici Dave s’alcoolise tellement  qu’il est victime de ce qu’il appelle un "black out", une terrible amnésie, mais Molly va l’aider...et sera son autre épouse!!

L’épilogue est un moment que j’aime car on connaît le devenir, pas toujours heureux ou pas toujours moral de certains personnages, j’adore les romans de James Lee Burke, un grand de la littérature policière américaine!!

Quand je pense que j'ignorais tout de ces romans il n'y a pas si longtemps!!

A bientôt

Bonjour,

Ma chronique du jour est consacré au roman "Inferno" de Dan Brown.

Il se trouve qu'il y a un petit moment j'ai eu l'occasion de voir un film et lorsque j'ai entendu le nom de son héros " Robert Langdon" je me suis dit que ce devait être tiré d'un roman de Dan Brown et c'est pour cette raison que je me suis procuré les différents romans de cet auteur pour les lire dans l'ordre.

Comme je ne me souvenais plus trop du film en poursuivant ma lecture, l'avoir vu ne m'a pas trop gênée!!

Par contre je me suis remémorée des scènes notamment la chute du tueur.

Le film a l'air d'avoir été assez fidèle au roman, me semble-t-il!! Sauf sur le fin...

L'histoire :

Robert Langdon se réveille péniblement dans un lit d'hôpital. Selon ses derniers souvenirs, il se trouvait sur le campus universitaire où il enseigne aux états unis.

De la fenêtre il se rend compte qu'il est à Florence mais il ne se souvient de rien des derniers jours.

Sienna, une jeune femme médecin, l'informe qu'il a été blessé par balle à la tête et souffre sans doute d'une amnésie rétrograde.

Robert se souvient d'une femme aux cheveux d'argent, d'une amulette, d'un masque au nez crochu qu'il associe à la peste...

Le tueur est toujours dans les parages et souhaite achever sa mission. Pour ce faire il pénètre dans l'hôpital et tue l'ami de Sienna. Cette dernière arrive à le faire sortir de l'établissement médical et l'emméne dans son studio. Elle lui trouve des vêtements mais, en son absence, Robert Langdon se connecte à sa messagerie afin de comprendre ce qu'il fait en Italie.

Il contacte également son ambassade en lui donnant l'adresse de l'hôtel à proximité. C'est ainsi qu'il constate que son pays  lui envoie des tueurs.

Il est localisé grâce à l'adresse IP de l'ordinateur de Sienna et tous deux doivent échapper à une immense chasse à l'homme qui s'est organisée pour les tuer.

Au fil du roman, on apprend qu'il est poursuivi par deux types de tueurs, que l'assassin initial appartenait au Consortium, une mystérieuse organisation chargée, moyennant finance, de satisfaire tous les désirs de ses clients.

En l'espèce son client est un milliardaire Zobrist. Ce dernier s'est suicidé peu de temps auparavant mais le Consortium se devait respecter ses dernières volontés. Zobrist était persuadé que la démographie galopante de la terre, menait celle-ci à la ruine et qu'il fallait, comme par le passé, envisager une gigantesque épidémie. Il s'opposait ainsi à la directrice de l'OMS.

Bref une course contre la montre s'organise mais les " méchants" ne sont pas là où on l'imagine...

Mon avis :

On retrouve les constantes qui font la signature des romans de Dan Brown à savoir :

- une intrigue très ramassée dans le temps : une journée, une nuit...

- une duo puisqu'en général Robert Langton s'associe avec une charmante jeune femme particulièrement douée, c'est la cas ici puisque Sienna est doté d'un QI hors norme,

- et bien sûr une poursuite nécessitant le décryptage d'oeuvres d'art diverses et variées et ce en des lieux improbables que Robert Langton connaît bien et dont il se souvient grâce à une mémoire exceptionnelle.

On passe ainsi de Florence, à Venise puis Istambul ..

En lisant le roman, je me suis dit que le "méchant" de service s'était bien compliqué la tâche, il suffisait de mettre son virus discrètement en place et laisser faire... mais il n'y aurait plus eu de roman et cela aurait été dommage car j'ai beaucoup apprécié cette course poursuite.

On ne s'ennuie pas une seule seconde en poursuivant sa lecture même si on n'est pas toujours dupe des ficelles de l'auteur, ce dernier étant quand même d'une belle habilité!!

Le roman pose une vraie question au demeurant.

A bientôt